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L'Union africaine "regrette" la décision russe de suspendre l'accord céréalier

Une attaque de missiles russes a visé la ville d'Odessa dans la nuit de lundi 17 à mardi 18 juillet, soit quelques heures après l'expiration de l'accord céréalier. Cette attaque de six missiles Kalibr lancés depuis la mer Noire a endommagé certaines "infrastructures portuaires". Ce soir, l'Union africaine déclare "regretter" la décision russe de suspendre cet accord qui autorisait les exportations de céréales ukrainiennes par la mer Noire.

(Les heures sont indiquées en Temps Universel, soit heure de Paris moins 2 heures)

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terminal de stockage de céréales au port maritime d'Odessa

Vue extérieure du terminal de stockage de céréales lors de la visite du Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, au port maritime d'Odessa, en Ukraine, le 19 août 2022.

(AP Photo/Kostiantyn Liberov, File)
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18h45
Contre-offensive

L'Ukraine a encore des réserves "importantes" pour sa contre-offensive, selon Washington

L'Ukraine dispose de réserves "importantes" de forces armées qui ne sont pas encore engagées dans sa lente contre-offensive contre les troupes russes, assure le chef d'état-major américain.

Le Général Mark Milley, chef d'état-major de l'armée américain ce 18 juillet lors d'un point presse au Pentagone, Washington.

Le Général Mark Milley, chef d'état-major de l'armée américain ce 18 juillet lors d'un point presse au Pentagone, Washington.

© AP Photo/Manuel Balce Ceneta

Les Ukrainiens font face à des soldats russes qui ont eu le temps d'établir de solides défenses, notamment de redoutables champs de mines, des barbelés ou des tranchées, a déclaré Mark Milley à des journalistes, qui lui demandaient si la contre-offensive s'enlisait.

Kiev est dotée "d'une importante puissance de combat qui n'a pas encore été engagée" et la préserve actuellement, a-t-il dit. "Ils sont en train de progresser à travers ces champs de mines, lentement, de façon délibérée et avec constance, et c'est un combat difficile."

Pour Mark Milley, il est "bien trop tôt" pour dire si cette contre-offensive est un échec. "Cela va être long, cela va être difficile, et cela va être sanglant", a-t-il ajouté.

Le chef du Pentagone, Lloyd Austin, qui s'exprimait aux côtés du général Milley à la suite d'un événement virtuel réunissant des soutiens internationaux de l'Ukraine, a assuré que les États-Unis "continuaient" à aider les forces de Kiev.

Trois brigades sont actuellement entraînées et armées en Allemagne, et d'autres entraînements sont en cours dans la région, a-t-il affirmé.

Premier pays donateur à l'Ukraine, les États-Unis ont débloqué plus de 42 milliards de dollars en aide militaire à l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe, en février 2022.
 

17h18
Union africaine

L'Union africaine "regrette" la sortie de la Russie de l'accord céréalier

L'Union africaine "regrette" la décision russe de suspendre l'accord qui autorisait les exportations de céréales ukrainiennes par la mer Noire malgré la guerre en Ukraine.

"Je regrette la suspension de l'Initiative céréalière de la mer Noire, que l'Union africaine avait soutenue très tôt", a déclaré le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, sur son compte Twitter.

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"J'exhorte les parties prenantes à résoudre les problèmes pour permettre la reprise du passage continu et sécurisé des céréales et engrais d'Ukraine et de Russie vers les régions qui en ont besoin, notamment l'Afrique", a-t-il ajouté.

En Afrique, les prix des céréales ont grimpé à la suite de la baisse des exportations engendrée par la guerre en Ukraine, aggravant les effets parfois dévastateurs des conflits locaux et du changement climatique.
 

16h10
Divergences

Divisé sur l'Ukraine, le G20 ne trouve pas d'accord commun

Les grands argentiers du G20, réunis en Inde, se sont quittés sans parvenir à une déclaration commune, en raison notamment de divergences sur le conflit en Ukraine. Plusieurs membres de ce forum économique ont condamné la décision russe de mettre fin à l'accord sur les céréales.

Les dirigeants financiers du G20 - ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales - ont échoué à se mettre d'accord sur une déclaration commune "parce qu'(ils n'ont) toujours pas de langage commun sur la guerre entre la Russie et l'Ukraine", mais des progrès ont été réalisés sur des questions clés, a expliqué à la presse la ministre indienne des Finances, Nirmala Sitharaman, qui a présidé la réunion à Gandhinagar, dans l'État indien du Gujarat (ouest).

Les discussions du G20 s'achèvent au lendemain du refus de Moscou d'étendre l'accord autorisant les exportations de céréales ukrainiennes par la mer Noire. Une décision condamnée par "plusieurs membres" du G20, a assuré Nirmala Sitharaman.

Le ministre sud-africain des Finances, Enoch Godongwana, s'est inquiété d'un probable impact sur les prix des denrées alimentaires, ce qui affecterait "plus lourdement" les pays les plus pauvres.

Toute discussion sur l'Ukraine reste délicate pour l'Inde, qui n'a pas condamné l'invasion russe, mais qui est également membre de l'alliance informelle Quad, avec l'Australie, les États-Unis et le Japon.

Le président de la Banque mondiale (BM), Ajay Banga, s'est alarmé d'une dangereuse division de l'économie mondiale, en l'absence de progrès dans la lutte contre la pauvreté. "Ce qui me tient éveillé la nuit, c'est la méfiance qui, en silence, divise le Nord et le Sud de la planète à un moment où nous avons besoin de nous unir", a-t-il déclaré aux ministres pendant leurs discussions sur les structures financières internationales.

Ajay Banga, président de la Banque mondiale

Ajay Banga, président de la Banque mondiale à Gandhinagar le 17 juillet 2023.

© AP Photo/Ajit Solanki

"La frustration des pays du Sud est compréhensible. À bien des égards, ils paient le prix de notre prospérité. Alors qu'ils devraient être en pleine ascension, ils craignent que les ressources promises soient détournées au profit de la reconstruction de l'Ukraine", ajoute le président de la Banque mondiale.

16h07
Divergences

La guerre en Ukraine s'invite dans le sommet UE-Amérique latine

Le sommet des dirigeants des pays de l'Union européenne et d'Amérique latine à Bruxelles devait être une occasion de rapprochement, mais des divergences sur la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine ont plombé les discussions.

Seul le Nicaragua était "réticent" à la dernière version du texte, a indiqué le président français Emmanuel Macron.

Plusieurs sources diplomatiques avaient aussi évoqué pendant les discussions des réserves du Venezuela et de Cuba, autres soutiens de Moscou.

Emmanuel Macron a souligné le rôle joué par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva dans ces pourparlers, estimant qu'il faisait "partie de ceux qui permettent de bâtir des ponts".

Le Brésil s'est refusé à imposer des sanctions contre la Russie de Vladimir Poutine, des mesures qui selon Lula "pénalisent les plus vulnérables".
"Je pense qu'il est maintenant parfaitement lucide sur la nature de cette guerre et ses conséquences alimentaires ou autres", a déclaré Emmanuel Macron en évoquant son homologue brésilien.

Dans la matinée, le Premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel a estimé qu'il "serait dommage" que les dirigeants ne soient "pas en mesure de dire qu'il y a une agression russe en Ukraine". "C'est un fait", a-t-il martelé.
"Ici, en Europe, c'est difficile à imaginer mais en Amérique latine, la Russie est présentée comme un pays pacifique qui a été agressé par l'Otan", avait carrément commenté le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki. "Je dirais que, de par sa politique agressive, la Russie poursuit une politique colonialiste, est un empire colonial", a-t-il ajouté.

Les pays latino-américains avaient indiqué avant le sommet qu'ils ne souhaitaient pas voir le sujet de l'Ukraine monopoliser les discussions au détriment d'autres priorités, espérant notamment faire avancer l'accord entre l'UE et le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay).

Certains pays caribéens voulaient pour leur part discuter de réparations pour la traite des esclaves.

Espérant une déclaration "claire" sur l'Ukraine, le Premier ministre irlandais Leo Varadkar avait estimé plus tôt qu'il valait "parfois mieux ne pas avoir de conclusions du tout qu'une formulation qui ne veut rien dire".

Le Premier ministre irlandais Leo Varadkar

Le Premier ministre irlandais Leo Varadkar parle aux médias lors du sommet UE-Amérique latine ce 18 juillet à Bruxelles. 

© AP Photo/Geert Vanden Wijngaert

De nombreux pays du Sud "font valoir qu'il existe d'autres conflits dans le monde et j'entends cela. Et ils disent que d'autres conflits dans le monde n'ont sans doute pas le même niveau d'attention que l'Ukraine, ou que certains pays ne sont pas cohérents dans leur approche des conflits", souligne le Premier ministre irlandais.

Le président colombien Gustavo Petro a concédé qu'"il ne fai(sait) aucun doute qu'il s'agit d'une invasion impérialiste de l'Ukraine". "Mais comment appelez-vous celle de l'Irak, de la Libye ou de la Syrie? Pourquoi celle-ci suscite-t-elle cette réaction, alors que les précédentes au cours de ce siècle ne l'ont pas fait ?", a-t-il poursuivi.

15h14
Dilemme diplomatique

Arrêter Poutine au sommet des Brics serait une "déclaration de guerre"

Vladimir Poutine est attendu à Johannesbourg du 22 au 24 août pour le sommet des Brics, ce groupe de cinq grandes puissances émergentes (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde et Russie) actuellement présidé par Pretoria.

Mais le président russe est visé depuis mars par un mandat de la Cour pénale internationale (CPI) pour le crime de guerre de "déportation" d'enfants ukrainiens depuis l'invasion de l'Ukraine, des accusations que Moscou rejette en bloc.

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En tant que membre de la CPI, l'Afrique du Sud est théoriquement censée arrêter Vladimir Poutine s'il entrait sur son territoire. Un sérieux dilemme diplomatique pour Pretoria, qui refuse de condamner Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine.

L'affaire a pris un tour judiciaire car le principal parti d'opposition sud-africain, l'Alliance démocratique (DA), tente via la justice de forcer le gouvernement à s'assurer que Vladimri Poutine sera arrêté et livré à la CPI s'il met le pied dans le pays. Dans une déclaration sous serment, Cyril Ramaphosa a qualifié la requête de la DA d'"irresponsable".

"La Russie a clairement indiqué que tout arrestation de son président en exercice équivaudrait à une déclaration de guerre. Cela ne serait pas cohérent avec notre constitution de risquer d'engager le pays dans une guerre avec la Russie", a-t-il écrit, estimant que cela contreviendrait à son devoir de protéger le pays.

L'Afrique du Sud cherche à obtenir une exemption des règles de la CPI au motif que l'arrestation de Vladimir Poutine pourrait menacer "la sécurité, la paix et l'ordre de l'État", précisé Cyril Ramaphosa dans ce texte signé en juin et à l'origine classé confidentiel, avant que la cour ne décide de le rendre public.

Dans une interview récente avec un media local, le vice-président sud-africain Paul Mashatile a indiqué que son gouvernement avait tenté de convaincre Vladimir Poutine de ne pas venir, sans succès jusqu'ici.

Le groupe des Brics entend peser davantage dans les institutions internationales jusqu'ici dominées par les États-Unis et l'Europe. Le sommet de Johannesburg, organisé dans un centre de convention, sera leur quinzième.

14h33
Accord céréalier

Macron juge que Poutine a fait "une énorme erreur"

"Il a décidé de faire de la nourriture une arme (...) Je pense que c'est une énorme erreur", a déclaré Emmanuel Macron, qui s'exprimait en anglais, à l'issue du sommet à Bruxelles entre les dirigeants des pays de l'Union européenne et d'Amérique latine.

Emmanuel Macron ce 18 juillet à Bruxelles

Emmanuel Macron ce 18 juillet à Bruxelles lors du sommet EU-CELAC.

© AP Photo/François Walschaerts

Mettre fin à l'accord sur les céréales montre que "le roi est nu, pour ne pas dire le tsar", a ajouté le chef de l'État lors d'une autre réponse, en français.
"Nous voyons très clairement que la Russie a décidé (...) d'affamer des pays déjà en difficulté", a-t-il martelé.

"Les routes terrestres que nous Européens avons su sécuriser depuis le début de la crise, qui d'ores et déjà représentaient 60% du transit et de la sortie de céréales, sont importantes et nous allons continuer notre effort", a poursuivi le président français.

Le refus de Moscou de prolonger cet accord a été dénoncé par plusieurs chefs d'Etat occidentaux et par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, selon lequel "des centaines de millions de personnes font face à la faim" et vont en "payer le prix".

Ce mardi, Moscou a accusé l'Ukraine d'utiliser le couloir maritime ouvert dans le cadre de l'accord "à des fins militaires", après que Kiev a frappé la veille le pont stratégique reliant le territoire russe à la péninsule ukrainienne annexée de Crimée.

14h10
Condamnation internationale de Loukachenko

Le parlement européen demande à la Cour pénale internationale d'émettre un mandat contre Alexandre Loukachenko

Les députés du Parlement européen ont demandé à ce que la Cour pénale internationale émette un mandat d'arrêt contre le président de Biélorussie, Loukachenko. 

"La Cour pénale internationale (CPI) ayant déjà émis des mandats d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine et la commissaire russe aux droits de l'enfant Maria Lvova-Belova, les députés demandent à la CPI d'envisager un mandat d'arrêt similaire contre (Alexandre Loukachenko)", a déclaré le Parlement dans un communiqué.

Les députés "condannent fermement le rôle du régime biélorusse en tant que complice de la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine. Ils notent avec une grande inquiétude la subordination politique, économique, militaire et culturelle endémique de la Biélorussie à Moscou, faisant du pays un État satellite de facto qui accueille également des tactiques armes nucléaires sous commandement russe."

12h03
Russie en crise

"Grave crise de l'État" en Russie, selon l'opposant emprisonné Ilia Iachine

La Russie est en proie à une "grave crise de l'État", illustrée par la rébellion avortée du groupe paramilitaire Wagner fin juin, et une "ère de troubles" risque de s'ouvrir, met en garde l'opposant emprisonné Ilia Iachine dans une interview par écrit au quotidien français Le Figaro.

La mutinerie lancée par le chef de Wagner Evgueni Prigojine "a révélé plusieurs problèmes graves des autorités russes", estime Ilia Iachine, condamné en avril à huit ans et demi de prison pour ses critiques contre l'invasion russe de l'Ukraine.

Le système russe "repose uniquement sur la loyauté personnelle" des responsables de l'armée ou des services à l'égard du président Vladimir Poutine et "dès que cette loyauté s'est affaiblie, le système a commencé à se déchirer aux coutures", selon Ilia Iachine.

Les mercenaires de Wagner ont secoué le pouvoir le 24 juin en marchant vers Moscou, avant de rebrousser chemin suite à un accord négocié par l'entremise du dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko.

"Poutine a publiquement montré de la faiblesse en faisant des déclarations dures vis-à-vis de Prigojine qui n'ont pas été suivies d'actes aussi fermes. Les combattants de Wagner ont marché vers Moscou. Mais en fin de compte, Prigojine n'a pas été tenu pour responsable. Il est vivant et, a priori, en bonne santé; l'affaire criminelle le concernant est close. Les rebelles ont vu que, dans une situation critique, Poutine était hésitant et que, face à une force réelle, il avait peur de prendre des mesures énergiques", analyse l'opposant emprisonné.

L'armée russe "a cédé devant une bande de mercenaires dirigée par un bandit", ajoute-t-il.

"Le pouvoir a créé une grave crise de l'État, qui risque d'ouvrir une ère de troubles. Poutine est littéralement en train de créer de ses propres mains une menace existentielle pour notre pays", selon Ilia Iachine, pour qui "le rôle de l'opposition démocratique est de sauver la Russie, de la libérer et de la ramener dans la société civilisée".

Détenu dans la prison moscovite de Medved, Ilia Iachine dit "tenir bon". "Il est important pour moi de rester une voix publique russe contre la guerre et la tyrannie", dit-il, en exhortant l'Occident à résister à Poutine. "Si on ne le stoppe pas en Ukraine, il ira jusqu'aux Pays Baltes et à Varsovie", dit-il.

11h58
Armes

Londres va renforcer ses stocks militaires

Le gouvernement britannique a annoncé mardi vouloir dépenser 2,5 milliards de livres (2,9 milliards d'euros) supplémentaires pour renforcer ses stocks militaires et ses réserves de munitions, en réaction à l'invasion russe de l'Ukraine.

Alors que les réserves occidentales de munitions ont été réduites par l'aide à Kiev, cet investissement est compris dans une actualisation de la stratégie militaire britannique qui "tire les leçons de la guerre en Ukraine et plus largement des menaces à notre sécurité", précise le gouvernement dans un communiqué.

"Nous devons nous adapter et nous moderniser pour faire face aux menaces auxquelles nous sommes confrontés, en tirant les leçons de l'invasion non provoquée de l'Ukraine par le président Poutine", a déclaré le ministre de la Défense Ben Wallace dans le communiqué.

Le ministre de la Défense brittanique Ben Wallace,  à gauche, parlant avec le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg à Vilnius, ce 12 juillet 2023.

Le ministre de la Défense brittanique Ben Wallace,  à gauche, parlant avec le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg à Vilnius, ce 12 juillet 2023.

© AP Photo/Pavel Golovkin

Les orientations publiées aujourd'hui "affineront notre approche stratégique, en veillant à ce que le Royaume-Uni reste à la pointe des capacités militaires et une puissance de premier plan au sein de l'Otan", a-t-il ajouté.

Le document prévoit aussi la mise en place d'une force de combat permettant d'intervenir rapidement dans le monde sur le principe du "Get There First" ("Arriver en premier").

Il ambitionne de faire de l'armée britannique "une superpuissance scientifique et technologique" en augmentant les capacités en termes de robotique ou d'armes de nouvelles générations.
"Ces deux dernières années, le monde a changé et les menaces et défis ont évolué, notamment avec l'invasion russe à grande échelle de l'Ukraine", souligne le gouvernement britannique, qui se revendique comme le principal soutien militaire à Kiev après les États-Unis.

Ces annonces font suite après une mise à jour récente des priorités du Royaume-Uni sur la scène internationale, qui qualifiait la Russie de principale menace à sa sécurité et qualifiait la Chine de "défi à long terme".
 

11h50

L'expiration de l'accord céréalier entraîne "le retrait des garanties de sécurité" en mer Noire (ministre russe)

L'expiration de l'accord céréalier entraîne "le retrait des garanties de sécurité" pour l'exportation des céréales ukrainiennes en mer Noire, a indiqué mardi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, lors d'un échange téléphonique avec son homologue turc, Hakan Fidan.

"Concrètement, cela signifie le retrait des garanties de sécurité de la navigation et le rétablissement d'une zone temporairement dangereuse au nord-ouest de la mer Noire" ainsi que la "dissolution du Centre conjoint de coordination à Istanbul", a indiqué M. Lavrov à M. Fidan, selon un communiqué publié par son ministère.

10h34
Accord céréalier

Le Kremlin met en garde contre des "risques" sécuritaires après le retrait russe

Poursuivre les exportations de céréales ukrainiennes par la mer Noire, comme proposé par Kiev, poserait "certains risques" sécuritaires, a mis en garde le Kremlin mardi, après le refus de Moscou de prolonger l'accord international qui les autorisait.

"En l'absence de garanties de sécurité appropriées, certains risques se posent", a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, ajoutant que "si quelque chose doit être élaboré sans la Russie, ces risques doivent être pris en compte".

Dmitri Peskov
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov
© Mikhail Klimentyev, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP

Quelques heures après le retrait russe de cet accord crucial pour l'alimentation mondiale, Dmitri Peskov a accusé Kiev d'utiliser le couloir maritime destiné jusque-là à l'exportation des céréales ukrainiennes "à des fins militaires".

"Ce n'est plus un secret pour personne, c'est un fait évident que cette zone est utilisée par le régime de Kiev à des fins militaires", a-t-il affirmé aux journalistes. "C'est un aspect très important qu'il ne faut pas oublier non plus".

Le porte-parole du Kremlin a également qualifié d'"éhontée" la position des pays européens qui, à ses yeux, n'ont pas permis de remplir les conditions de l'accord pour la partie russe, menant ainsi au retrait de Moscou.

"Ce n'est pas la faute de M. Guterres", le secrétaire général de l'ONU, a-t-il affirmé.

La Russie estime que l'accord n'a pas permis de lever les entraves et sanctions pesant sur ses propres exportations de céréales et d'engrais, comme cela aurait dû être le cas.

Dmitri Peskov a également assuré que Moscou se tenait "sans aucun doute" prêt à exporter ses céréales gratuitement aux pays africains qui en ont le plus besoin.

Cette proposition sera notamment discutée avec les partenaires africains du Kremlin lors du prochain sommet Russie-Afrique prévu fin juillet à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), a-t-il indiqué.

09h53

Le Kremlin accuse Kiev d'utiliser le couloir destiné à l'exportation des céréales "à des fins militaires"

Le Kremlin a accusé mardi Kiev d'utiliser le couloir maritime destiné jusque-là à l'exportation des céréales ukrainiennes "à des fins militaires", quelques heures après le retrait russe d'un accord crucial pour l'alimentation mondiale.

"Ce n'est plus un secret pour personne, c'est un fait évident que cette zone est utilisée par le régime de Kiev à des fins militaires", a affirmé aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. "C'est un aspect très important qu'il ne faut pas oublier non plus", a-t-il ajouté.

09h28

La Russie dit avoir détruit à Odessa les sites utilisés pour préparer l'attaque contre le pont de Crimée

Le ministère russe de la Défense a dit mardi avoir détruit à Odessa, dans le sud de l'Ukraine, les sites utilisés par Kiev pour préparer l'attaque de la veille contre l'important pont de Crimée, qui relie la Russie à la péninsule ukrainienne annexée.

"Dans la nuit, les forces armées russes ont lancé une frappe groupée de représailles (...) sur des installations où des actes terroristes contre la Russie étaient préparés en utilisant des drones navals", a indiqué le ministère dans un communiqué, ajoutant que "le lieu de leur fabrication dans un chantier naval près de la ville d'Odessa" a aussi été touché.

08h13

Des "infrastructures portuaires" endommagées après une attaque de missiles sur Odessa, selon l'Ukraine

Des "infrastructures portuaires" ukrainiennes ont été endommagées dans une attaque de missiles russes ayant visé dans la nuit de lundi à mardi Odessa (sud), quelques heures après l'expiration d'un accord céréalier crucial.

"Six missiles Kalibr ont été lancés depuis les eaux de la mer Noire sur Odessa", a indiqué dans un communiqué le commandement opérationnel ukrainien pour le sud du pays, précisant qu'ils ont été détruits par la défense aérienne mais que les débris des missiles "ont endommagé les infrastructures portuaires et plusieurs habitations privées"

Vingt-et-un drones explosifs Shahed-136 ont également été détruits dans la région d'Odessa, et quatre autres dans la région de Mykolaïv, plus au nord, où une infrastructure industrielle a été touchée selon la même source.

"Un incendie (s'y) est déclaré" avant d'être rapidement éteint sans faire de victimes, a rapporté le gouverneur régional, Vitali Kim, sur Telegram.

Au total, selon les forces aériennes ukrainiennes, 36 drones Shahed et six missiles Kalibr ont visé le territoire ukrainien dans la nuit, essentiellement dans le sud: 37 d'entre eux ont été détruits par la défense aérienne, ainsi qu'un drone de reconnaissance.

Cette vague d'attaques est "une preuve supplémentaire" que la Russie "veut mettre en danger la vie de 400 millions de personnes dans divers pays qui dépendent des exportations alimentaires ukrainiennes", a commenté sur Telegram le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak.

05h32

Moscou dit avoir abattu 28 drones ukrainiens au-dessus de la Crimée

La défense aérienne russe a abattu 28 drones ukrainiens au-dessus de la Crimée dans la nuit de lundi à mardi, a indiqué le ministère russe de la Défense.

"Dix-sept drones ukrainiens ont été détruits par la défense aérienne", a indiqué le ministère sur Telegram, ajoutant que "onze autres drones ont été neutralisés" et "n'ayant pas atteint leur cible, ils se sont écrasés".

"Il n'y a eu aucune victime ni dégâts", selon la même source.

Le gouverneur local installé en Crimée par Moscou, Sergueï Aksionov, a également indiqué que l'attaque n'avait pas fait de victimes.

Depuis le déclenchement de l'offensive contre l'Ukraine, en février 2022, la Crimée annexée par la Russie en 2014, est régulièrement la cible d'attaques de drones aériens et navals.

Une attaque ukrainienne menée dans la nuit de dimanche à lundi avec des drones navals a endommagé, pour la deuxième fois, le pont qui enjambe le détroit de Kertch, reliant la Russie à la Crimée.

La Crimée sert de base arrière aux forces russes, notamment pour l'envoi de renforts et la maintenance d'équipements. 

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avec agences
Les faits

Après la fin de l'accord céréalier hier, le port d'Odessa a été visé par une attaque russe cette nuit. Ce mardi avant l'aube, six missiles Kalibr et 21 drones explosifs de fabrication iranienne Shahed-136 lancés par la Russie sur Odessa (sud) ont été "détruits" par la défense aérienne ukrainienne, selon le gouverneur de la région Oleg Kiper.

À Mykolaïv, une autre grande ville du Sud, une "infrastructure industrielle" a également été touchée, provoquant un incendie mais sans faire de victimes, selon le gouverneur Vitaly Kim.

Le ministère russe de la Défense affirme avoir avancé d'un kilomètre et demi lors d'"opérations offensives" près de Koupiansk, dans le nord-est de l'Ukraine, sur un front de deux kilomètres.

Selon l'opposant emprisonné Ilia Lachine, la Russie est en proie à une "grave crise de l'État", illustrée par la rébellion avortée du groupe paramilitaire Wagner fin juin, et une "ère de troubles" risque de s'ouvrir.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré à son homologue turc, Hakan Fidan, que la fin de l'accord signifiait "le retrait des garanties de sécurité de la navigation" faisant du nord-ouest de la mer Noire, par où les cargos circulent, une "zone provisoirement dangereuse".

Le président Macron juge que Poutine a fait une "énorme erreur" en mettant un terme à la participation de Moscou à l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes.

L'Union Africaine "regrette" que Poutine ait quitté l'accord céréalier.

Divisé sur l'Ukraine, le G20 ne trouve pas d'accord commun. Les dirigeants financiers du G20 - ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales - ont échoué à se mettre d'accord sur une déclaration commune "parce qu'(ils n'ont) toujours pas de langage commun sur la guerre entre la Russie et l'Ukraine."