La Défense civile gazaouie a annoncé avoir recensé au moins 12 morts après une frappe israélienne sur une école de la ville de Gaza qui abritait des milliers de déplacés, assurant qu'il y avait encore "d'autres disparus" sous les décombres.
Les horaires sont affichés en temps universel.
Un Palestinien pleure lors des funérailles de plus de 15 personnes, dont quatre enfants, tuées lors d'une frappe israélienne, à l'hôpital Al-Aqsa à Deir al-Balah, dans la bande de Gaza, samedi 17 août. AP/ Abdel Kareem Hana.
Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a exhorté le Hamas palestinien à accepter la dernière proposition américaine de trêve dans la bande de Gaza, au terme d'une tournée au Moyen-Orient. Le temps "est compté" pour parvenir à une trêve, a-t-il déclaré aux journalistes avant son départ de l'aéroport de Doha.
Il a ajouté que les Etats-Unis rejetaient une occupation israélienne de "long terme" de la bande de Gaza.
"La mort semble être la seule certitude" pour les 2,4 millions de Gazaouis sans "aucun endroit sûr" à l'abri des bombardements israéliens, estime une porte-parole de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) qui a raconté à l'AFP le désespoir du territoire.
"Dans la bande de Gaza, il n'y a absolument aucun endroit sûr, c'est absolument affligeant.Louise Wateridge, porte-parole de l'Unrwa.
Un haut responsable américain a critiqué des déclarations attribuées au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur le maintien du contrôle par Israël de la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte.
"Des déclarations maximalistes comme celles-ci ne sont pas constructives pour parvenir à un accord de cessez-le-feu", a-t-il déclaré. Ce responsable accompagne le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken dans sa tournée au Moyen-Orient et a requis l'anonymat à l'AFP en raison de la sensibilité des discussions.
De telles remarques "risquent certainement de compromettre la possibilité d'avancer dans les discussions sur la mise en œuvre (d'un accord de trêve entre Israël et le Hamas palestinien) (une fois) que les deux parties se mettront d'accord sur une proposition de compromis", a-t-il ajouté.
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est arrivé à Doha, pour pousser en faveur d'une trêve entre Israël et le Hamas palestinien. Le chef de la diplomatie américaine doit s'entretenir avec l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, dans le cadre d'une tournée qui l'a mené en Israël et en Egypte.
La Défense civile locale a annoncé la mort d'au moins 12 Palestiniens dont des enfants dans une nouvelle frappe israélienne sur une école abritant des déplacés à Gaza-Ville. L'armée israélienne a dit avoir ciblé "des terroristes cachés dans l'école".
Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, appelle à un "cessez-le-feu à Gaza", mettant en garde contre "une expansion régionale du conflit aux conséquences difficiles à imaginer", après une rencontre avec le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a indiqué la présidence égyptienne. Venant de Tel-Aviv, où il a rencontré lundi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le chef de la diplomatie américaine a rencontré le président égyptien et son homologue Badr Abdelatty à El-Alamein, dans le cadre d'une tournée destinée à convaincre les belligérants dans la bande de Gaza d'accepter un cessez-le-feu assorti d'un échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens.
Le Hamas rejette les déclarations du président américain Joe Biden selon lesquelles le mouvement palestinien faisait "machine arrière" dans les négociations sur une trêve à Gaza, en les qualifiant de "feu vert" à la poursuite de la guerre par Israël. Ces "allégations trompeuses (...) ne reflètent pas la véritable position du mouvement, qui souhaite parvenir à un accord de cessez-le-feu", déclare-t-il dans un communiqué, en dénonçant un "feu vert américain au gouvernement extrémiste sioniste pour qu'il commette davantage de crimes contre les civils".
La Défense civile gazaouie annonce, dans un premier bilan, avoir dégagé "sept corps", ceux de cinq hommes et deux enfants, des décombres d'une école de la ville de Gaza qui abritait des milliers de déplacés, après une frappe israélienne. "Nous continuons les recherches de corps sous les décombres de l'école Moustafa Hafiz", précise son porte-parole Mahmoud Bassal à l'AFP. L'armée israélienne a de son côté affirmé avoir mené "une frappe de précision sur des terroristes qui opéraient dans un centre de contrôle du Hamas (...) caché dans l'école".
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza annonce un nouveau bilan de 40 173 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, dans son onzième mois. Au moins 34 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, indique le ministère dans un communiqué, ajoutant que 92.857 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken est arrivé à El-Alamein, en Egypte, dans le cadre d'une tournée destinée à convaincre les belligérants dans la bande de Gaza d'accepter un cessez-le-feu assorti d'un échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens. Le chef de la diplomatie américaine arrive de Tel-Aviv, où le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a, selon lui, "confirmé qu'Israël acceptait le plan de compromis" présenté la semaine dernière par Washington pour une trêve. Antony Blinken, qui appelle le mouvement islamiste palestinien Hamas à "faire de même", doit rencontrer le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et son homologue Badr Abdelatty.
L'armée israélienne annonce avoir récupéré dans la bande de Gaza les corps de six otages morts, au cours d'une opération menée conjointement avec le renseignement intérieur. Il s'agit, a détaillé l'armée, des corps de Alex Dancyg, Chaim Peri, Yagev Buchshtab, Yoram Metzger, Nadav Popplewell, déjà tous annoncés morts par l'armée ces derniers mois, et de celui d'Avraham Munder, dont le kibboutz, Nir Oz, a annoncé le décès. Une ex-otage avait affirmé à l'AFP que les six hommes étaient retenus ensemble dans un tunnel après leur enlèvement par le Hamas le 7 octobre.
L'armée israélienne indique avoir identifié "environ 55 projectiles" tirés du Liban sur le nord d'Israël et le Golan syrien occupé, après l'annonce par le Hezbollah d'une série de tirs de roquettes contre des positions militaires israélienne. "Certains projectiles ont été interceptés et d'autres sont tombés dans des zones inhabitées. Aucun blessé n'a été recensé", indique l'armée israélienne dans un communiqué.
Plus tôt le Hezbollah avait annoncé avoir tiré plusieurs salves de roquettes contre des positions de l'armée israélienne sur le plateau du Golan occupé et annexé par Israël en "riposte" à des frappes qui l'ont visé la veille dans l'est du Liban, loin du secteur frontalier entre Israël et le Liban où les échanges de tirs sont quasi quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah depuis plus de 10 mois. Le mouvement islamiste allié de Téhéran précise que ses combattants ont déclenché "d'intenses barrages de roquettes" contre deux positions militaires sur le Golan "en réponse à l'attaque de l'ennemi israélien sur la région de la Békaa".
Le Hezbollah libanais annonce avoir lancé plusieurs salves de roquettes contre des positions de l'armée israélienne sur le plateau du Golan occupé et annexé, en "riposte" à des frappes qui l'ont visé la veille dans l'est du Liban. La formation pro-iranienne précise que ses combattants ont lancé "d'intenses barrages de roquettes" contre deux positions militaires sur le Golan "en réponse à l'attaque de l'ennemi israélien sur la région de la Békaa". Hier soir, Israël a ciblé des dépôts d'armes du Hezbollah dans cette région.
Le kibboutz Nir Oz, sur lequel avaient déferlé les commandos du Hamas le 7 octobre, annonce la mort d'Avraham Munder, un de ses résidents israéliens de 79 ans pris en otage à Gaza, après plus de dix mois de guerre dans le territoire palestinien. "Le kibboutz Nir Oz annonce avec une grande tristesse le meurtre du défunt Avraham Munder, 79 ans, en captivité après des mois de torture physique et mentale", indique cette communauté.
Joe Biden dit que le Hamas est "en train de faire machine arrière" dans les négociations sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Il juge qu'un accord est "toujours possible." "Israël dit qu'ils peuvent y arriver", déclare aussi le président américain, qui répondait à quelques questions de la presse à l'aéroport de Chicago, après s'être exprimé à la convention démocrate.
Le président Joe Biden s'exprime lors de la convention nationale du parti démocrate, le 19 août 2024, à Chicago.
