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Une frappe russe à Odessa fait 10 morts et de nombreux blessés

Une frappe russe sur la ville portuaire d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine ce lundi 18 novembre a fait au moins 10 morts et 43 blessés, dont quatre enfants, selon les services de secours ukrainiens. Selon le gouverneur régional, Oleg Kiper, sept policiers, un soignant et deux habitants figurent parmi les morts.

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Des pompiers éteignent l'incendie suite à une attaque à la roquette russe dans la région d'Odessa en Ukraine, le dimanche 17 novembre 2024.

Des pompiers éteignent l'incendie suite à une attaque à la roquette russe dans la région d'Odessa en Ukraine, le dimanche 17 novembre 2024. 

(Service d'urgence ukrainien via AP)
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18h31

Berlin va livrer 4.000 drones à Kiev, mais toujours pas de Taurus

Le gouvernement allemand a réitéré lundi son refus de livrer des missiles de longue portée Taurus réclamés par l'Ukraine face à la Russie, malgré le feu vert de Washington pour des armes similaires, mais va en revanche lui fournir 4.000 drones sophistiqués.

Les missiles longue portée Taurus "ne pourraient être utilisés (...) que si l'on assume également la responsabilité du pilotage des cibles", a affirmé le chancelier Olaf Scholz lors d'un point presse en marge du sommet du G20 à Rio de Janeiro.

"Mais c'est quelque chose dont je ne peux et ne veux pas être responsable", a insisté le chef de gouvernement allemand, pour qui une telle livraison ne serait "pas correcte".

Olaf Scholz n'a cessé de refuser depuis des mois de livrer des Taurus, d'une portée de plus de 500 kilomètres, en arguant du risque d'escalade entre la Russie et les Occidentaux.

Mais le feu vert annoncé dimanche par les États-Unis pour employer les missiles longue portée américains contre la Russie a remis ce sujet en première ligne.

Après des mois d'hésitation, Washington a pris cette décision à quelques semaines de l'arrivée au pouvoir de Donald Trump.

Olaf Scholz ne "changera plus" de position, a aussi dit un de ses porte-paroles lundi.

L'ex-ministre britannique de la Défense Ben Wallace a vertement critiqué lundi le refus allemand de livrer à l'Ukraine des missiles permettant de frapper le territoire russe en profondeur.

"J'invite le chancelier allemand à reconsidérer son opposition quelque peu têtue et maladroite à l'utilisation des Taurus, qui le met dans une position très étrange en comparaison des Français et Britanniques", qui eux fournissent de tels missiles de longue portée "depuis plus d'un an" à Kiev, a dit M. Wallace.

Olaf Scholz "a fait tout ce qu'il ne fallait pas faire" car "clairement il ne comprend pas ce qu'est la dissuasion", a ajouté l'ancien ministre, se disant "soulagé" à l'idée que le chancelier social-démocrate quitte bientôt le pouvoir.

Des élections anticipées sont prévues en février en Allemagne et les conservateurs sont donnés en tête dans les sondages.

"Olaf Scholz est probablement davantage fait pour s'occuper d'une sous-commission d'une commission au Plan d'un conseil municipal que de l'un des plus grands pays d'Europe", a-t-il encore asséné.

Dans le même temps, le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a annoncé lundi la livraison de 4.000 drones sophistiqués à Kiev, qui perd du terrain presque tous les jours sur le front est.

"Il s'agit de drones pilotés par intelligence artificielle (IA) et qui peuvent mettre hors service les défenses électroniques des drones adverses", a-t-il expliqué à la presse.

Ces 4.000 unités, "livrables très rapidement" seraient en mesure d'agir sur une portée de "30, 40 km" en territoire russe et "d'attaquer des postes de combat, des nœuds logistiques et autres", a-t-il ajouté.

Berlin avait annoncé en juin la livraison de milliers de drones à l'Ukraine, sans précision sur leurs caractéristiques techniques.

Les drones high-tech sont fabriqués par Helsing, entreprise européenne spécialisée dans l'intelligence artificielle (IA) de défense qui a conclu en septembre un contrat avec le ministère ukrainien de la Défense, selon le quotidien Bild.

Les critiques visant le chancelier Scholz sur les Taurus s'ajoutent à celles, déjà nombreuses, pour sa conversation téléphonique sur l'Ukraine avec le chef de l'Etat russe Vladimir Poutine la semaine dernière.

18h25

Ukraine: Starmer silencieux sur l'utilisation de missiles longue portée contre la Russie

Le Premier ministre britannique Keir Starmer n'a pas souhaité dire lundi si le Royaume-Uni allait autoriser l'Ukraine à utiliser des missiles longue portée Storm Shadow pour viser le territoire russe, lors d'une interview avec les médias britanniques au Brésil où il participe au sommet du G20.

"Je ne vais évidemment pas entrer dans les détails opérationnels, car si nous devions le faire, le seul gagnant serait Vladimir Poutine", a-t-il répondu aux journalistes qui l'interrogeaient sur le sujet, après le feu vert donné à Kiev par les Etats-Unis à l'utilisation de leurs missiles de longue portée contre la Russie.

"Nous devons redoubler d'efforts et nous assurer que l'Ukraine a ce dont elle a besoin aussi longtemps que nécessaire, car nous ne pouvons pas permettre à Poutine de gagner cette guerre", a toutefois souligné le dirigeant travailliste.

Interrogé lundi devant le Parlement britannique, le ministre de la Défense John Healey a lui aussi botté en touche, disant ne pas vouloir "compromettre la sécurité opérationnelle".

A Rio de Janeiro, Keir Starmer a également confirmé aux médias britanniques qu'il n'avait "pas parlé à la Russie" et n'avait "pas intention de le faire", quelques jours après l'appel téléphonique controversé entre le chancelier allemand Olaf Scholz et le président russe Vladimir Poutine.

"Demain sera le millième jour de ce conflit, soit mille jours d'agression de la part de la Russie et mille jours de sacrifice de la part de l'Ukraine. Mon message ici est clair : il s'agit du sujet numéro un à mon agenda", a-t-il déclaré.

Dès la première séance plénière, le président américain Joe Biden a appelé les pays du G20 à soutenir la "souveraineté" de l'Ukraine, au lendemain de cette autorisation réclamée de longue date par Kiev.

Le Kremlin, de son côté, a accusé Washington de "continuer à jeter de l'huile sur le feu et (de) provoquer une nouvelle montée des tensions". 

18h20

Missiles pour l'Ukraine: la Russie met en garde contre une escalade, Zelensky sur le front

Le Kremlin a mis en garde lundi contre une nouvelle escalade et promis une réponse "appropriée" en cas de tirs de missiles à longue portée contre la Russie, après le feu vert donné à Kiev par les Etats-Unis, tandis qu'une nouvelle frappe russe a fait au moins dix morts et des dizaines de blessés à Odessa.


"L'utilisation par Kiev de missiles de longue portée pour attaquer notre territoire signifierait la participation directe des États-Unis et de leurs satellites (...), ainsi qu'un changement radical dans l'essence et la nature même du conflit", a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. "La réponse de la Russie dans un tel cas sera appropriée et se fera sentir". 

Pendant ce temps, le président Volodymyr Zelensky a effectué lundi une tournée sur le front Est, rendant d'abord visite à ses troupes à Pokrovsk, actuellement la principale cible des attaques russes dans le Donbass. 

Il est ensuite allé sur un autre point chaud, à Koupiansk, une ville que les Russes avaient occupée en 2022 et dans laquelle ils ont brièvement pénétré la semaine passée.

Réclamée par Kiev depuis des mois, la décision de Joe Biden sur les missiles a été confirmée à l'AFP dimanche par un responsable américain, à quelques semaines seulement de l'entrée dans ses fonctions de Donald Trump, jugé moins enclin à aider Kiev.

De Rio de Janeiro, où il assiste au G20, Joe Biden a appelé l'ensemble des dirigeants des économies les plus développées à "soutenir fermement la souveraineté" de l'Ukraine, sans toutefois évoquer les missiles de longue portée.

17h05

La Russie promet une réponse "appropriée" en cas d'usage par Kiev des missiles américains contre son territoire

La Russie a promis lundi une réponse "appropriée" sur le champ de bataille en cas de tir par l'Ukraine de missiles de longue portée américains contre son territoire, après le feu vert de Washington à ce sujet.

"L'utilisation par Kiev de missiles de longue portée pour attaquer notre territoire signifierait la participation directe des États-Unis et de leurs satellites (...), ainsi qu'un changement radical dans l'essence et la nature même du conflit", a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, dans un communiqué. "La réponse de la Russie dans un tel cas sera appropriée et se fera sentir", a-t-elle ajouté.

16h05

Zelensky dit s'être rendu sur un autre point chaud du front Est, à Koupiansk

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé lundi s'être rendu à Koupiansk, point chaud du front du nord-est de l’Ukraine, quelques heures après être allé à Pokrovsk, une ville clé de la ligne de front dans l'Est.

"Je suis aujourd'hui sur la ligne de front. Je suis actuellement à Koupiansk et je me suis déjà rendu à Pokrovsk pour voir nos brigades", a-t-il dit dans une vidéo diffusée en début de soirée, mais filmée de jour devant le monument dressé à l'entrée de la ville de Koupiansk, dans la région de Kharkiv, distante de seulement quelques kilomètres des premières positions russes.

16h00

La France réaffirme que le tir de ses missiles par les Ukrainiens sur le sol russe reste une "option"

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a réaffirmé lundi que le tir de missiles français par les forces ukrainiennes sur le sol russe restait "une option".

"Vous avez entendu le président (Emmanuel) Macron le 25 mai à Meseberg (Allemagne), où nous avons ouvertement dit que c'était une option que nous prenions en considération, s'il fallait autoriser des frappes sur des cibles depuis lesquelles les Russes attaquent le territoire ukrainien", a-t-il déclaré, en anglais, à son arrivée à Bruxelles pour une réunion des ministres des Affaires étrangères. 

"Donc, rien de nouveau sous le soleil", a-t-il ajouté.

Au cours d'un conseil des ministres franco-allemand, organisé au château de Meseberg, le président français avait ainsi estimé que les Ukrainiens devraient pouvoir frapper la Russie avec des missiles occidentaux.

"On doit leur permettre de neutraliser les sites militaires d'où sont tirés les missiles (...), les sites militaires depuis lesquels l'Ukraine est agressée", avait-il lancé au cours d'une conférence de presse.

"Mais on ne doit pas permettre de toucher d'autres cibles en Russie et évidemment des capacités civiles", avait-il aussitôt ajouté.

Une source diplomatique à Paris est revenue sur la position exprimée par Emmanuel Macron en mai dernier pendant sa visite d'Etat en Allemagne.

"L'Ukraine doit pouvoir neutraliser des cibles militaires russes directement impliquées dans les opérations conduites visant son territoire", a expliqué cette source à l'AFP. 

"Le droit international est très clair, l'Ukraine a le droit de se défendre. Ce droit n'est pas limité au territoire ukrainien", a-t-elle ajouté.

La France a fourni des missiles sol-air de longue portée de type Scalp à l'Ukraine mais n'a jamais voulu dire combien avaient été livrés et s'ils avaient été utilisés par les forces ukrainiennes.

12h35

Est de l'Ukraine : Zelensky sur le front, trois civils tués dans la région

Le président Volodymyr Zelensky a annoncé lundi avoir rendu visite aux troupes ukrainiennes défendant la ville de Pokrovsk, un noeud logistique clé dans la région orientale de Donetsk dont le gouverneur a pour sa part déploré la mort de trois personnes dans des bombardements russes. 

"Pokrovsk. J'ai visité l'emplacement de la 25e brigade aéroportée (...) qui défend la ville", a dit M. Zelensky sur Telegram. 

"C'est une zone tendue. Ce n'est que grâce à la force des soldats que l'Est n'est pas complètement occupé par la Russie", a-t-il ajouté, les positions russes les plus proches étant à moins de 10 km de cette cité. 

Peu après, le gouverneur régional a déclaré que trois personnes avaient été tuées et deux blessées dans des tirs de l'artillerie russe dans le nord de ce territoire où l'armée russe progresse rapidement ces dernières semaines. 

Un bombardement dans la ville de Kostiantynivka a fait deux morts et deux blessés, endommageant deux immeubles résidentiels, a-t-il affirmé sur Telegram, avant de signaler qu'une troisième personne avait péri dans celle de Siversk. 

Dans un message séparé, M. Zelensky a raconté avoir aussi visité des sites de construction de fortifications dans la région de Donetsk. "La plupart de ce qui a été prévu est déjà aménagé", a-t-il fait valoir. 

Le président ukrainien visite régulièrement les positions militaires près de la ligne de front dans l'est et le sud de son pays depuis le déclenchement par la Russie de l'invasion de l'Ukraine en février 2022.

13h10

Ukraine: le bilan de la frappe russe sur Odessa grimpe à 10 morts et 43 blessés

Le bilan de la frappe russe lundi sur la ville portuaire d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine, a grimpé à au moins 10 morts et 43 blessés, dont quatre enfants, ont annoncé les services de secours ukrainiens.

A ce stade, "10 personnes sont décédées et 43 autres ont été blessées, dont quatre enfants", ont annoncé les services de secours sur Telegram. Selon le gouverneur régional, Oleg Kiper, sept policiers, un soignant et deux habitants figurent parmi les morts. Son précédent bilan faisait état de huit personnes tuées et 39 blessées.

11h45

l'Unesco condamne des frappes contre le site du patrimoine mondial d'Odessa

L'Unesco a condamné lundi "une attaque russe de grande ampleur" qui a touché le centre historique d'Odessa (Sud), inscrit sur la liste du patrimoine mondial en péril.

"Dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 novembre, une attaque russe de grande ampleur a visé le centre historique d'Odessa, protégé depuis janvier 2023 au titre de la Convention du patrimoine mondial de l’Unesco", a déploré l'organisation de l'ONU dédiée à la science, la culture et l'éducation, dans un communiqué.

Un bilan préliminaire fait état de dommages sur "une vingtaine de bâtiments, parmi lesquels des bâtiments historiques et religieux, et certains à vocation éducative", a regretté l'Unesco qui indique "condamner" ces "frappes qui contreviennent au droit international" et "exprimer son soutien aux victimes".

Une mission d'experts de l'Unesco s'est rendue sur place dès samedi pour "l'évaluation des dommages et préparer la mise en sécurité des bâtiments".

Vendredi au petit matin, les services d'urgence ukrainiens avaient fait état d'une attaque aérienne russe "massive" survenue dans la nuit, ayant tué au moins une personne à Odessa.

Les forces russes ont récemment intensifié leurs attaques contre le sud de l'Ukraine, notamment en endommageant des navires civils dans les ports de la région d'Odessa, tandis que Kiev a intensifié ses attaques contre des cibles militaires et énergétiques dans les régions contrôlées par la Russie.

Au moins huit personnes ont par ailleurs été tuées lundi dans une nouvelle attaque russe au missile à Odessa, ont annoncé les autorités dans la région.  

"Selon les premières informations, l'attaque russe a fait huit morts et 18 blessés. Un enfant figure parmi les blessés. Quatre personnes sont dans un état grave", a déclaré le gouverneur régional, Oleg Kiper, sur son compte Telegram.

11h12

Ukraine: au moins huit morts dans l'attaque russe contre Odessa

Au moins huit personnes ont été tuées lundi dans une attaque au missile en plein jour contre la ville portuaire d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine, ont annoncé les autorités dans la région.  

"Selon les premières informations, l'attaque russe a fait 8 morts et 18 blessés. Un enfant figure parmi les blessés. Quatre personnes sont dans un état grave", a indiqué le gouverneur régional, Oleg Kiper, sur son compte Telegram.

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