Une frappe russe sur Kharkiv fait deux morts et au moins 30 blessés

Une attaque russe sur Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, a fait deux morts et plus de trente blessés, ont annoncé les autorités régionales. "Deux morts et plus de trente blessés à la suite des frappes de la journée", a déclaré sur les réseaux sociaux le chef de l'administration régionale de Kharkiv, Oleg Synegoubov, précisant que le déblaiement des décombres était en cours. Il a précisé que les victimes étaient un homme et une femme âgés de plus de 70 ans.

Le chef de la région de Zaporijjia, Ivan Fedorov, a par ailleurs indiqué qu'un homme de 71 ans qui circulait en voiture dans le village de Prymorske, sur la rivière Dnipro, au sud de la capitale régionale et à proximité de la ligne de front, avait également été tué par un tir de drone russe. Une femme qui était avec lui dans le véhicule a été blessée et hospitalisée, a-t-il précisé.

Dans l'Est du pays, où de violents combats sont en cours, les autorités ont indiqué qu'une attaque russe avait fait un mort et six blessés dans la ville de Kostiantynivka. Le chef de la région de Donetsk, Vadym Filashkin, a par ailleurs indiqué que les forces russes avaient largué "trois bombes aériennes guidées sur la ville, touchant deux bâtiments résidentiels".

Par ailleurs, les autorités pro-russes des régions qu'elles contrôlent dans l'Est de l'Ukraine ont indiqué qu'un tir de drone ukrainien avait fait deux morts dans un village de la ligne de front.
Denis Puchiline, qui dirige la partie de la région de Donetsk occupée par la Russie, a précisé que deux hommes d'une quarantaine et d'une soixantaine d'années avaient péri dans le village de Zaitseve, proche de la ville de Gorlivka.

Emmanuel Macron va se rendre sur le site de formation d'une brigade de l'armée ukrainienne, dans les conditions de combat du front russo-ukrainien, lors d'un déplacement mercredi dans l'est de la France.
Le chef de l'État avait annoncé en juin la formation et l'équipement d'une brigade entière lors de la visite en France du président ukrainien Volodymyr Zelensky à l'occasion du 80e anniversaire du Débarquement allié en Normandie.

Il se rendra sur un "camp militaire dans le Grand Est" où l'Armée de Terre a commencé à former et entraîner 2.300 soldats de la brigade 155 interarmes ukrainienne, a indiqué la présidence, sans plus de précisions géographiques pour des raisons de sécurité.

Les ministres français des Armées Sébastien Lecornu et ukrainien de la Défense Roustem Oumerov seront également présents. "Le but est bien de créer, à partir d'équipements qui sont promis aux Ukrainiens et de la formation qui leur est délivrée, une brigade "bonne de guerre", donc capable de s'engager au combat", a souligné un conseiller de l'Elysée. "La brigade a pour vocation d'être fonctionnelle, au front, dès la fin de cette formation", a-t-il ajouté. Celle-ci doit s'étaler sur deux mois (octobre-novembre), selon un document diffusé par la présidence. Les entraînements reposent sur des "retours d'expérience" sur le champ de bataille ukrainien et sont effectués dans des infrastructures - points d'appuis et réseaux de tranchées - "conformes au temps ukrainien".
"C'est totalement identique à ce qu'ils vont retrouver sur place", avec "mise sous conditions réelles, stress, bruit, drones", a relevé l'Élysée.

Sur cette brigade de 4.500 soldats, 2.300 sont formés en France, soit l'état-major, trois bataillons d'infanterie avec leurs appuis (génie, artillerie, surveillance sol-air et reconnaissance), et le reste en Ukraine par des Ukrainiens.

La France va l'équiper à hauteur de 128 véhicules blindés de l'avant (VAB), 18 canons Caesar, "plus de 18" AMX-10, 20 postes de missiles antichar Milan et 10 gros camions militaires TRM conçus pour des missions de soutien en terrain difficile.

Emmanuel Macron a aussi annoncé en juin la livraison d'avions de chasse Mirage 2000-5 aux Ukrainiens. Des pilotes et mécaniciens sont déjà en cours de formation sur les appareils qui seront cédés. La France participe aussi à la formation de pilotes ukrainiens destinés à voler sur des F16 américains.
Elle a déjà formé au total plus de 15.000 soldats ukrainiens dans divers domaines (combat d'infanterie, artillerie, maintenance des matériels cédés, santé, etc..).

Des attaques russes contre la ville de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, ont tué au moins deux civils et blessé plus de 30 personnes, dont un enfant, ont indiqué des responsables régionaux.

Deux personnes ont été tuées dans un parc près d'un lac, un homme et une femme, a indiqué la police locale, ajoutant que deux autres ont été blessées.

Plus tôt dans la journée, une attaque russe a blessé 28 personnes, dont un jeune de 16 ans, a indiqué le gouverneur local. Les autorités s'efforçaient de vérifier le type d'arme utilisée. Le maire de Kharkiv, Ihor Terekhov, a déclaré qu'une installation de production civile avait été touchée. Il a ajouté qu'un incendie s'était déclaré.

Située à 30 km de la frontière avec la Russie, Kharkiv est une cible fréquente des attaques russes depuis le début de l'invasion à grande échelle de Moscou en février 2022.
 

Juillet 2024 a été le mois le plus meurtrier pour les civils en Ukraine depuis octobre 2022, a déclaré mardi le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme.

S'exprimant devant le Conseil des droits de l'homme à Genève, Volker Turk a ajouté que son bureau avait enregistré "45 % de victimes civiles de plus qu'au cours des trois mois précédents", principalement en raison de l'attaque coordonnée à grande échelle de la Russie le 8 juillet.

Turk a également exprimé ses inquiétudes quant aux "actes de torture généralisée et systématique" exercés sur des prisonniers de guerre ukrainiens.

L’ambassadrice ukrainienne auprès de l’ONU à Genève, Yevheniia Filipenko, a exhorté la Russie à respecter le droit international ainsi que la souveraineté et l’intégrité territoriale de son pays.

L'Ukraine ne peut pas gagner la guerre contre la Russie sur le champ de bataille, a déclaré le Premier ministre hongrois Viktor Orban, ajoutant que le dialogue et un cessez-le-feu étaient nécessaires pour sauver des vies.

Plus tôt dans la journée, le ministre hongrois des Finances avait déclaré que Budapest retarderait un accord final sur un prêt du G7 de 50 milliards de dollars à l'Ukraine jusqu'après l'élection présidentielle américaine en suspendant sa décision sur le calendrier du renouvellement des sanctions de l'UE contre la Russie.

S'exprimant lors d'un point de presse à Strasbourg, Orban a déclaré que le candidat républicain à la présidence des États-Unis, Donald Trump, s'il était élu, n'attendrait pas son investiture mais commencerait à œuvrer pour la paix en Ukraine juste après les élections du 5 novembre, ajoutant que les dirigeants européens devraient réagir à cela.

Viktor Orban au Parlement européen à Strasbourg ce 8 octobre 2024. Capture d'écran vidéo.

© Reuters video

Orban, qui soutient depuis longtemps Trump, a également déclaré que des communications directes et indirectes étaient nécessaires entre les parties belligérantes et que le fait qu’un tiers fasse la médiation entre elles faisait partie de la politique internationale.

"Nous ne voulons rien bloquer, nous voulons juste convaincre les dirigeants européens de changer leur stratégie (sur l'Ukraine) parce que la stratégie actuelle ne fonctionne pas", a déclaré Orban.

Quelques jours après que la Hongrie a pris la présidence tournante de l'UE en juillet, Orban s'est lancé dans une soi-disant mission de paix qui comprenait une visite à Moscou et à Kiev ainsi qu'à Trump, ce qui a déclenché une réaction violente de la part des dirigeants européens.

La conférence de presse d'Orban a été brièvement interrompue par un homme politique de la Coalition démocratique (DK), un parti d'opposition, qui a couru dans la salle en criant et en accusant Orban de "trahir" son pays, en le vendant à la Russie et à la Chine. Il a été escorté par la sécurité.

L'Ukraine pourrait être confrontée à son hiver le plus rigoureux depuis le début de l'invasion à grande échelle par la Russie en février 2022, alors que Moscou continue d'attaquer les infrastructures énergétiques critiques du pays, a déclaré ce mardi le nouveau secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte.

Le secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte,  à droite, avec le président de la Finlande Alexander Stubb à Bruxelles ce 8 octobre.

© AP Photo/Virginia Mayo

"L'OTAN doit faire et fera davantage pour aider l'Ukraine. Plus nous lui apportons de soutien militaire, plus vite cette guerre prendra fin", a déclaré Rutte lors d'une conférence de presse conjointe avec le président finlandais Alexander Stubb.

Rutte a également remercié la Finlande pour le soutien apporté à l'Ukraine : "Vous avez fourni un soutien important, plus de 2 milliards d'euros (environ 2,2 milliards de dollars) d'aide militaire. Ce que fait la Finlande contribue à sauver des vies. Et plus nous apportons de soutien militaire pour accélérer ce processus. la guerre prendra fin."

Mark Rutte a reconnu que la situation sur le champ de bataille était "difficile", soulignant toutefois le coût extrêmement élevé pour les forces russes - plus de 1.000 morts ou blessés par jour - en plus "d'un total de 500.000 morts ou blessés".

 

Le Royaume-Uni a sanctionné le général Igor Kirillov, chef de la Défense radionucléaire, chimique et biologique de l'armée russe, ainsi que l'ensemble de cette force et deux instituts de recherche "pour le déploiement d'armes chimiques barbares en Ukraine".

Le général Igor Kirillov en 2018.

© Ministère de la Défense russe via AP

Les forces russes ont ouvertement admis avoir utilisé des armes chimiques dangereuses sur le champ de bataille, avec un recours généralisé à des substances anti-émeutes et de multiples rapports faisant état de l'utilisation de la chloropicrine, agent toxique suffocant employé pour la première fois lors de la Première Guerre mondiale. Communiqué du Foreign Office

Le ministère des Affaires étangères dénonce "le mépris flagrant de la Russie à l'égard de la Convention sur les armes chimiques". "Des membres de l'État mafieux de Poutine ont également été responsables de l'emploi de l'agent neurotoxique mortel Novitchok dans les rues de Salisbury (sud de l'Angleterre) en 2018" contre l'ex-agent double russe Sergueï Skripal, "et contre le chef de l'opposition Alexei Navalny en 2020", rappelle le ministère.

Les personnes et entités visées par les sanctions britanniques sont le général Igor Kirillov, ainsi que la force de Défense radionucléaire, biologique et chimique de l'armée russe dans son ensemble, et deux instituts de recherche de l'armée russe.

Selon Londres, outre son rôle dans le déploiement d'armes chimiques en Ukraine, Igor Kirillov "est également un porte-parole important de la désinformation du Kremlin, répandant des mensonges pour masquer le comportement honteux et dangereux de la Russie". 

"Le Royaume-Uni ne restera pas les bras croisés pendant que Poutine et son État mafieux bafouent le droit international, notamment la Convention sur les armes chimiques", a déclaré le chef de la diplomatie britannique David Lammy. "Les tactiques cruelles et inhumaines de la Russie sur le champ de bataille sont abjectes et j'utiliserai tout l'arsenal des pouvoirs dont je dispose pour combattre les activités malveillantes de la Russie", a-t-il ajouté.
 

Le chancelier allemand Olaf Scholz recevra les présidents américain Joe Biden, français Emmmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer samedi matin à Berlin pour faire le point sur la guerre en Ukraine et la situation au Proche-Orient, indique mardi une source gouvernementale allemande. Le président américain est attendu à partir de jeudi soir. Lors de sa visite en Allemagne, Joe Biden aura des entretiens bilatéraux avec le chancelier allemand Olaf Scholz et le président Frank-Walter Steinmeier.

Les dirigeants doivent ensuite participer samedi après-midi à une réunion des pays alliés de l'Ukraine sur la base militaire américain de Ramstein dans le sud-ouest de l'Allemagne.

La rencontre se tiendra à un moment crucial pour l'Ukraine avant les élections américaines de novembre, qui pourraient remettre en cause le soutien qu'elle reçoit de l'un de ses principaux bailleurs de fonds et fournisseurs d'armes, les États-Unis.

Le candidat républicain Donald Trump critique depuis longtemps les milliards de dollars versés par les Etats-Unis pour soutenir l'Ukraine, et prône une politique beaucoup plus favorable à la Russie.

Face à l'aggravation de la crise au Moyen-Orient, les dirigeants allemand, américain, français et britannique ont renouvelé ces derniers jours leurs appels à un cessez-le-feu à Gaza et dans la guerre entre le mouvement libanais pro-iranien et Israël. 

Une militante d'opposition russe s'est mutilée mardi le bras lors d'une audience dans un tribunal de Krasnoïarsk, en Sibérie, en signe de protestation contre une amende la visant, en pleine répression de toute voix critique, a rapporté une ONG spécialisée. 

Sur Telegram, le groupe russe Pervy Otdel, qui fournit une aide juridique aux victimes des répressions politiques en Russie, a publié une vidéo présentée comme ayant été filmée par la militante en question, Olga Souvorova. 

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La vidéo montre une juge dans une salle d'audience, puis le bras de la personne qui filme, marqué de nombreuses entailles ensanglantées. 

Selon Pervy Otdel, Olga Souvorova s'est infligée cette blessure après avoir été condamnée à une amende de 125.000 roubles (environ 1.200 euros au taux actuel) pour "dénonciation mensongère" de violences policières.

En 2023, cette soutien de Ioulia Galiamina et Ekaterina Dountsova, de rares opposantes encore en liberté en Russie, avait lancé une procédure en justice, affirmant avoir été agressée par un policier, toujours selon le groupe Pervy Otdel. 

L'armée russe a revendiqué mardi la capture de deux nouveaux villages dans l'est de l'Ukraine où les forces russes grignotent du terrain depuis des semaines, se rapprochant notamment progressivement de la ville stratégique de Pokrovsk. 

"Les unités du groupe Sud ont continué d'avancer (...) en libérant la localité de Zoryane", dans la région de Donetsk, a indiqué l'armée russe dans un communiqué. 

Un immeuble résidentiel est gravement endommagé après une frappe aérienne russe à Kramatorsk, dans la région de Donetsk, en Ukraine, le mercredi 25 septembre 2024. 

@AP Photo/Evgeniy Maloletka

Par ailleurs, "les unités du groupe Vostok ont amélioré leur situation tactique, en libérant la localité de Zolota Nyva", dans la même région, selon la même source. 

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Moscou revendique très régulièrement la prise de petits villages dans la région de Donetsk. 

Un Ukrainien a été tué et cinq étrangers ont été blessés dans une frappe de missile russe sur le port d'Odessa, sur la mer Noire, qui a touché un bateau civil, a annoncé mardi le parquet. 

La mer Noire est une voie commerciale cruciale pour l'Ukraine, un des plus gros producteurs et exportateurs de céréales du monde, mais elle est devenue un champ de bataille navale depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022. 

L'attaque de missile a eu lieu lundi soir, touchant un bateau battant pavillon des Palaos, un archipel de l'Océan pacifique, a indiqué le parquet général ukrainien dans un communiqué. 

Un employé d'une compagnie logistique âgé de 60 ans a été tué et cinq étrangers, membres de l'équipage du bateau, ont été blessés, a ajouté le parquet, qui n'a pas précisé la nationalité des blessés.

La Russie a également lancé une attaque de drones sur la région d'Odessa dans la nuit de lundi à mardi, endommageant un immeuble résidentiel et une entreprise dans la ville portuaire de Tchornomorsk, près d'Odessa, a précisé le parquet.
"Les agresseurs russes (...) ont terrorisé la région d'Odessa pendant quatre heures avec ses drones de combat", a renchéri de son côté dans un communiqué le gouverneur régional, Oleg Kiper.

Cette attaque de drones n'a pas fait de victimes, mais a provoqué des incendies dans plusieurs appartements de l'immeuble touché, a-t-il ajouté, tout en assurant que "la plupart" des drones ont pu être abattus par la défense aérienne.

Malgré les menaces de Moscou de tirs sur les bateaux naviguant dans la zone, l'Ukraine a mis en place dès l'été 2023 un couloir en mer Noire pour exporter ses produits agricoles, surtout les céréales.

 

Les avions de combat Mirage 2000-5 que Paris compte fournir à l'Ukraine seront livrés "au premier trimestre 2025", le temps de modifier les appareils et de former pilotes et mécaniciens, a annoncé mardi le ministre français des Armées Sébastien Lecornu.

Le nombre d'avions, actuellement en service dans l'armée de l'Air française, n'a pas été précisé.
Equipés pour le combat aérien, les Mirage 2000-5 qui voleront aux couleurs ukrainiennes doivent auparavant être dotés de "nouveaux équipements", affirme le ministre sur X.

Il s'agit notamment d'équipements de "combat air-sol" pour mener des opérations de frappes aériennes et de "défense anti-guerre électronique" pour résister au puissant brouillage russe, précise-t-il.
Ces équipements seront ajoutés sur la base aérienne de Cazaux (sud-ouest), tandis que les pilotes et mécaniciens amenés à opérer sur ces avions sont formés sur la base de Nancy, dans l'est de la France.
"La formation des pilotes et mécaniciens ukrainiens se poursuit", selon le ministre.

L'Ukraine, qui fait l'objet d'incessants bombardements visant notamment ses infrastructures énergétiques, réclame à cor et à cri davantage de moyens de défense aérienne et d'avions de combat.
Plusieurs pays dotés d'avions de combat américains F-16 en ont déjà fourni à Kiev, tandis que le président français Emmanuel Macron avait annoncé en juin son intention de faire de même avec des Mirage 2000.

Le chef de la diplomatie italienne qualifie de "persécution" le mandat d'arrêt russe délivré à l'encontre de deux journalistes italiens, actuellement hors de Russie, accusés d'avoir franchi illégalement la frontière depuis l'Ukraine pour un reportage. 

La Russie a multiplié ces dernières semaines les enquêtes contre une dizaine de journalistes étrangers accusés d'avoir pénétré en Russie lors de l'avancée de l'armée ukrainienne dans la région de Koursk en août. Ici le reportage qui a déclenché les accusations.

Un tribunal de cette région a exigé hier l'extradition de deux journalistes de la radio-télévision publique italienne RAI, Simone Traini et Stefania Battistini. "Ce mandat d'arrêt russe contre les deux journalistes de la RAI est une nouvelle forme de persécution contre la liberté de la presse", a déclaré Antonio Tajani sur X.

"Le gouvernement italien défendra toujours le droit à une information indépendante", a-t-il ajouté.
Ces deux journalistes ont été placés "sur la liste des personnes recherchées" par la Russie et seront placés en détention provisoire avant un éventuel procès en cas d'extradition, a indiqué le tribunal russe dans un communiqué sur Telegram. Les deux reporters risquent jusqu'à cinq ans de prison, selon le code pénal. Sur X, Stefania Battistini a dit "remercier le ministre Tajani d'avoir eu des mots clairs pour défendre un des principes fondamentaux de notre démocratie".

Les autorités russes ont ordonné mardi l'évacuation de plus d'un millier de civils au deuxième jour de l'incendie d'un important terminal pétrolier en Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou, un sinistre dû, selon Kiev, à une frappe de l'Ukraine. 

"Pour garantir la sécurité des personnes vivant à proximité du site (...) l'évacuation temporaire de 1.047 personnes vers des centres d'hébergement a été effectuée", a indiqué, sur son compte Telegram, Igor Tkatchenko, le maire de la ville de Féodossia abritant le terminal. Selon les secours russes, cités par l'agence d'Etat Ria Novosti, l'incendie n'est pas maîtrisé et continue de s'étendre, trois réservoirs de produits pétroliers étant en feu.

"La surface de l'incendie du terminal pétrolier s'est étendue à 2.500 m2", a précisé un représentant non-identifié des secours à Ria Novosti. 

L'armée ukrainienne avait affirmé lundi avoir frappé avec des missiles le terminal pétrolier de Féodossia, dans l'est de la Crimée, le "plus gros" de cette péninsule et qui approvisionne notamment l'armée russe, selon Kiev.

Des soldats nord-coréens ont très probablement été tués en Ukraine après y avoir été envoyés pour prêter main forte à la Russie, a affirmé le nouveau ministre sud-coréen de la Défense mardi. 

Un média ukrainien a soutenu ce week-end que six officiers nord-coréens étaient morts lors d'une attaque de missile ukrainienne survenue jeudi près de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine occupé par la Russie. 

Photo d'une vidéo envoyée par le Service de presse du ministère de la Défense de la Russie, le 6 octobre 2024, montre un canon tirant vers une position ukrainienne. 

@Service de presse du ministère de la Défense de la Russie

Le ministre sud-coréen de la Défense, Kim Yong-hyun, a déclaré mardi lors d'une audition parlementaire que cela était "très probable". "Nous évaluons comme très probable qu'il y ait eu des victimes parmi des officiers nord-coréens et soldats en Ukraine, étant donné diverses circonstances", a affirmé le ministre.