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Une frappe russe sur la ville de Zaporijjia fait six morts et neuf blessés

Six personnes ont été tuées et neuf autres blessées dans une frappe russe ce mardi 05 novembre au matin sur la ville de Zaporijjia dans le sud de l'Ukraine, a indiqué le gouverneur régional.  L'attaque meurtrière a touché un "site d'infrastructure", a dit le gouverneur Ivan Fedorov sur Telegram, ajoutant qu'"un incendie s'est déclaré" sur les lieux. 

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Un marché local brûle après une frappe russe à Mykolaïv, en Ukraine, le mardi 15 octobre 2024.

Un marché local brûle après une frappe russe à Mykolaïv, en Ukraine, le mardi 15 octobre 2024. 

(AP Photo/Marko Ivkov)
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18H51
prisonniers de guerre

l'Ukraine enquête sur l'exécution présumée de six de ses soldats par l'armée russe

L'Ukraine commence une enquête sur l'exécution présumée de six de ses soldats après leur capture dans l'est de son territoire par les forces russes. Selon le Parquet ukrainien, trois de ces militaires ont été abattus le 23 octobre après avoir été faits prisonniers "au cours d'une offensive sur la ville de Selydové", dont la prise par l'armée russe a été annoncée le 29 octobre. 

Trois autres soldats ukrainiens capturés ont été exécutés le 1er novembre "au cours d'un assaut contre les fortifications dans le secteur de Pokrovsk", un important noeud logistique dont les Russes se rapprochent depuis des semaines, a dit le Parquet sur Telegram.

Les autorités ukrainiennes ont affirmé fin octobre disposer d'informations sur l'exécution par des militaires russes de plus de cent prisonniers de guerre, dans la majorité des cas récemment.

L'Ukraine et la Russie se sont mutuellement accusées à de nombreuses reprises d'avoir tué des prisonniers de guerre depuis le début de l'invasion russe déclenchée en février 2022.

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme affirme avoir "documenté de nombreuses violations du droit international humanitaire à l'encontre des prisonniers de guerre, y compris des cas d'exécutions sommaires de prisonniers de guerre russes et ukrainiens".

17H38
récompensée

Poutine nomme gouverneure la mère d'un soldat tué en Ukraine

Le président Vladimir Poutine a nommé gouverneure d'une région de l'Extrême-Orient russe la mère d'un soldat tué en Ukraine, au lendemain de la promotion à des fonctions similaires d'un homme ayant participé au conflit en cours dans ce pays.

Ces nominations sont le symbole de la montée progressive au sein du système russe d'une nouvelle élite issue de l'engagement dans l'offensive en Ukraine, tandis que les militaires russes, leurs enfants et leurs familles bénéficient déjà de nombreux avantages.

Vladimir Poutine a reçu au Kremlin Maria Kostiouk, une haute fonctionnaire régionale et mère d'un soldat mort sur le front en Ukraine, et l'a nommée à la tête du Birobidjan, à la frontière chinoise.

Vladimir Poutine recevant au Kremlin Maria Kostiouk, gouverneure du Birobidjan ce 5 novembre 2024.

Vladimir Poutine recevant au Kremlin Maria Kostiouk, gouverneure du Birobidjan ce 5 novembre 2024.

© Alexey Nikolskiy, Sputnik, Kremlin Pool Photo via A


"Je tiens à vous remercier d'avoir élevé un véritable guerrier russe, car Andreï est mort en accomplissant son devoir militaire", a déclaré Poutine en parlant du fils de cette femme, selon des images retransmises par la présidence. 

Un décret confirmant la nomination de Maria Kostiouk a été publié sur le site internet du Kremlin. "C'est à la fois inattendu et une grande responsabilité. Je ferai tout ce qui est possible (...) pour justifier votre confiance, pour être digne de la mémoire de mon fils, qui a fidèlement servi la patrie", a-t-elle réagi d'après les images du Kremlin.

Selon les médias russes, Maria Kostiouk, âgée de 47 ans, est originaire du Birobidjan et a occupé divers postes au sein de l'administration de cette région, dont celui de vice-présidente de son gouvernement. Elle a aussi été à la tête d'organisations patriotiques et de jeunesse liées au parti au pouvoir.

Hier Poutine avait nommé un homme ayant combattu en Ukraine, Evguéni Pervychov, en tant que gouverneur par intérim de la région de Tambov, dans le centre de la Russie. Cet ancien maire et député, décoré pour les services qu'il a alors rendus à l'armée, est ainsi devenu le premier gouverneur russe à s'être battu sur le front en Ukraine.

Les soldats russes servant en Ukraine bénéficient de nombreux avantages financiers, notamment de soldes très élevées, mais également de facilités, par exemple pour envoyer leurs enfants dans les meilleures universités de Russie.
 

16H52
armoire électrique

Un homme condamné à 12 ans de prison pour un sabotage

Un tribunal russe a condamné un homme à 12 ans de prison pour avoir aidé à mettre le feu à des armoires électrique utilisées pour le fonctionnement du réseau ferroviaire, sur fond de multiplication des affaires de "sabotage" en Russie depuis le début de l'offensive en Ukraine.

Selon cette juridiction de la ville de Smolensk, dans l'ouest de la Russie, il a été reconnu coupable de "sabotage en bande organisée avec préméditation" et ayant causé d'"importants dégâts".
Cet homme, dont l'identité n'a pas été communiquée, "a accepté d'aider une autre personne à provoquer un incendie des (...) armoires de relais ferroviaires", en échange d'"une récompense de 5.000 roubles" (environ 47 euros), a expliqué le tribunal dans un communiqué.

Selon cette source, l'accusé a accompagné une autre personne qui "a réussi à ouvrir le boîtier d'une des armoires relais et, à l'aide d'une substance inflammable, a mis le feu à l'équipement".
Les affaires pour "sabotage" ou "terrorisme" se multiplient en Russie depuis plus de deux ans. Elles concernent notamment des incendies de centres d'enrôlement militaire et des installations liées aux chemins de fer.

Ces affaires sont la plupart du temps jugées à huis clos et peu de détails sont rendus publics. Elles sont toujours assorties de lourdes peines de prison. Dans un contexte de répression exacerbée, des milliers de personnes ont été sanctionnées, menacées ou emprisonnées en Russie en raison de leur opposition au conflit en Ukraine. 

La principale ONG russe de défense des droits humains, Memorial, recense 777 prisonniers politiques actuellement en Russie. Son fondateur Oleg Orlov, récemment libéré de prison, a toutefois affirmé à l'AFP en octobre être persuadé que ce nombre était largement sous-estimé.

16H31
pour le compte de Moscou

Arrestations de suspects d'envois d'engins incendiaires en Lituanie

Vilnius annonce l'arrestation d'un nombre non précisé de personnes soupçonnées d'avoir envoyé par avion, depuis la Lituanie vers d'autres pays occidentaux, des colis incendiaires, dans le cadre d'une opération attribuée à Moscou.

Cet été, des colis incendiaires ont été retrouvés dans les entrepôts du groupe logistique DHL en Allemagne et en Grande-Bretagne, où ils ont pris feu. En Pologne, un colis a incendié un camion du DHL, selon le quotidien Gazeta Wyborcza. Le renseignement allemand avait attribué l'incident à la Russie, indiquant que les colis auraient bien pu exploser lors des vols.

"Non seulement en Lituanie, mais plusieurs personnes ont été arrêtées pour avoir commis ces infractions", a déclaré ce mardi à la presse à Vilnius la procureure générale de Lituanie, Nida Grunskiene, refusant de donner davantage de précisions sur l'enquête en cours.  "L'enquête criminelle est en cours et elle est assez intensive, avec la participation (...) d'autres pays", a-t-elle ajouté. 
Fin octobre, le parquet polonais a fait état d'arrestation de quatre personnes dans le cadre de cette affaire.  Selon lui, les activités du groupe consistaient en des actes de sabotage par l'envoi, via des sociétés de transport, "de colis contenant des explosifs camouflés et des matières dangereuses, qui s'enflammaient ou explosaient spontanément lors des transports terrestres et aériens". 
Le parquet a ajouté dans un communiqué que "l'objectif du groupe était de tester le canal de transfert pour ce type de colis, qui devaient finalement être envoyés aux États-Unis d'Amérique et au Canada".

Un conseiller du président lituanien pour les questions de sécurité nationale a attribué cette opération à la Russie.  "Nous devons neutraliser et démanteler la source, et nous savons qui est à la source de ces opérations. Il s'agit des services de renseignement militaire russes", a déclaré Kestutis Budrys.
"Nous ne pouvons pas laisser cela sans réponse, car cela ne ferait que dégénérer en de nouveaux types d'opérations", a déclaré Budrys à la radio Ziniu.

10H47
espionnage

Deux hommes inculpés en Pologne pour espionnage pour le compte du Bélarus

Un ressortissant bélarusse identifié comme Nikolay M., 53 ans, a été inculpé pour avoir mené une reconnaissance d'installations militaires ainsi que de services spéciaux polonais, selon un communiqué de l'Agence de sécurité intérieure polonaise (ABW). Il est aussi accusé d'avoir collecté des informations sur les infrastructures ferroviaire, aéroportuaire et de transports militaires.

Son complice, un citoyen polonais identifié comme Bernard S., 59 ans, a été inculpé pour avoir aidé "à des activités des services de renseignement étranger", selon la même source.

"Les deux suspects ont reconnu leur culpabilité", a-t-on précisé. Ils risquent chacun une peine d'au moins cinq ans de prison.

Plusieurs personnes de diverses nationalités ont été interpellées ou condamnées en Pologne au cours des derniers mois pour des actes de sabotage et d'espionnage pour le compte des services de renseignement russe.

09H54
le soutien de l'Eglise aux orthodoxes d'Ukraine

Les évêques français réunis à Lourdes pour parler Ukraine, Afrique et victimes adultes de violences sexuelles

Les évêques français ont accueilli le chef de l'Église grecque-catholique d'Ukraine Mgr Sviatoslav Shevchuk ce mardi, à Lourdes, en ouverture de leur traditionnelle assemblée d'automne qui se penchera notamment sur les relations avec l'Afrique et l'accompagnement des victimes adultes de violences sexuelles dans l'Eglise.

Monseigneur Sviatoslav Shevchuk, patriarche de l'Église orthodoxe ukrainienne, lors d'une visite en Pologne le 7 juillet 2023.

Monseigneur Sviatoslav Shevchuk, patriarche de l'Église orthodoxe ukrainienne, lors d'une visite en Pologne le 7 juillet 2023. 

© AP Photo/Czarek Sokolowski

"Nous voudrions, nous, évêques de France, vous exprimer ici notre soutien", a affirmé le président de la conférence des évêques de France (CEF) Eric de Moulins-Beaufort dans son discours d'ouverture.

L'archevêque de Reims, qui s'était rendu à Kiev en septembre 2022, a aussi salué le "discernement serré" de Sviatoslav Shevchuk "face à l'idéologie du monde russe" qui "sert d'aliment et de justification à tout un discours de conquête et d'occupation".

"Vous y repérez une déformation de la foi chrétienne, utilisant la foi dans le Christ au service du nationalisme le plus étroit", a-t-il ajouté selon le texte de son discours.

Mgr Shevchuk, qui a rencontré lors de sa venue en France le chef de l'Etat Emmanuel Macron, a assuré que "nous sommes debout parce que des millions de personnes du monde entier prient pour nous et nous soutiennent".

L'assemblée plénière de la CEF, qui se tient jusqu'à dimanche à Lourdes, accueillera également pour cette édition plusieurs ecclésiastiques africains: le cardinal de Kinshasa Fridolin Ambongo Besungu, celui de Kigali Antoine Kambanda, ainsi que l'archevêque de Koupela (Burkina Faso)  Gabriel Sayaogo.

Les "nombreux partenariats" existants entre diocèses français et africains "méritent d'être repris dans une vision plus ample" alors qu’il est désormais "moins question (...) d’envoyer des missionnaires en Afrique que d’accueillir des prêtres" ou religieux en France, souligne Eric de Moulins-Beaufort dans une lettre au pape François présentant les grands thèmes de l'assemblée.

Autre sujet à l'ordre du jour: l'accompagnement des victimes d'agressions sexuelles dans l'Église à l'âge adulte. Les évêques avaient acté lors de leur précédente assemblée, en mars, le principe d'un dispositif "d'écoute et d'orientation".

"Nous espérions pouvoir présenter un dispositif achevé; il est vraisemblable que nous ne pourrons à cette assemblée que faire état de nos travaux, sauf si les recherches faites en ce moment aboutissaient plus vite que prévu", souligne cependant Mgr de Moulins-Beaufort dans sa lettre.

Il précise aussi que les évêques comptent publier "un document présentant nos dispositions en matière d'information sur les plaintes reçues et les procédures, canoniques ou étatiques, en cours".

09h30
rappes russes

Six morts, neuf blessés dans une frappe russe sur la ville de Zaporijjia

Six personnes ont été tuées et neuf autres blessées dans une frappe russe mardi matin sur la ville de Zaporijjia dans le sud de l'Ukraine, a indiqué le gouverneur régional. 

L'attaque meurtrière a touché un "site d'infrastructure", a dit le gouverneur Ivan Fedorov sur Telegram, ajoutant qu'"un incendie s'est déclaré" sur les lieux. 

Peu avant la frappe, l'alerte aérienne due au risque d'attaque aux missiles balistiques avait été déclenchée dans cette région où se trouve la plus grande centrale nucléaire d'Europe, occupée par la Russie depuis le début de son invasion de l'Ukraine début 2022. 

Le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak a réagi sur Telegram en appelant les Occidentaux à plus en faire pour aider l’Ukraine.

"Zaporijjia. Une nouvelle attaque russe, il y a des morts, des blessés. La violence doit être stoppée par des actions fermes. Les alliés doivent agir de manière plus ferme", a-t-il martelé.

Kiev accuse l'Occident de timidité face à la Russie, au moment même où celle-ci accélère ses conquêtes dans l'est ukrainien et est accusée de déployer des troupes nord-coréennes pour combattre l'Ukraine.    

Divisée par le fleuve Dniepr, la ville de Zaporijjia, qui comptait plus de 700.000 habitants avant cette guerre, se trouve à environ 35 kilomètres à vol d'oiseau des positions russes. 

Plusieurs médias et blogueurs militaires ukrainiens ont évoqué ces derniers jours le risque d'une éventuelle offensive russe dans la région de Zaporijjia. 

Elle s'ajouterait ainsi au principal assaut de Moscou sur le front est, où l'armée ukrainienne est contrainte de reculer depuis les mois. 

Les bombardements russes sur Zaporijjia se sont par ailleurs intensifiés ces dernières semaines. 

06h50
accusé d'espionnage

Un ingénieur condamné en Russie à 16 ans de prison pour trahison au profit de l'Ukraine

Un ingénieur russe d'une entreprise stratégique, accusé d'avoir remis à l'Ukraine des informations "militaires et techniques", a été condamné à 16 ans de prison pour "haute trahison" dans l'Oural, a indiqué mardi un tribunal local.

Danil Moukhametov, 32 ans, ingénieur à l'entreprise Ouralvagonzavod, l'un des plus gros fabricants de chars dans le monde, situé à Nijni Taguil, avait été arrêté en 2023 par les services russes de sécurité (FSB) avec son épouse Victoria, selon un communiqué du Tribunal régional de Sverdlovsk.

Accusé d'avoir "fourni aux services spéciaux ukrainiens des informations militaires et techniques", M. Moukhametov a "partiellement reconnu sa culpabilité", selon le tribunal qui l'a condamné "à 16 ans de réclusion dans un camp pénitentiaire à régime sévère".

Victoria Moukhametova, qui travaillait elle aussi à Ouralvagonzavod, avait été condamnée début octobre à 12 ans et demi de prison pour les mêmes motifs, selon l'agence de presse publique RIA Novosti.

Depuis le début de l'offensive russe en Ukraine en février 2022, les procès pour "trahison", "terrorisme" ou "espionnage", qui sont toujours assortis de lourdes peines, se sont multipliés.

Par ailleurs, des milliers de personnes ont été sanctionnées, menacées ou emprisonnées en raison de leur opposition au conflit en Ukraine.          

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AFP