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Direct L'Allemagne et le Royaume-Uni tentent de rassurer l'Ukraine sur leur soutien

L'Allemagne "est et reste le premier soutien de l'Ukraine en Europe", a assuré le chancelier Olaf Scholz, malgré des coupes budgétaires prévues en 2025. Le gouvernement britannique a assuré que son soutien à l'Ukraine restait "inébranlable", en réaction à des critiques de Volodymyr Zelensky qui lui a reproché de ne pas lui fournir les armes de longue portée nécessaires face à la Russie.

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Le Premier ministre polonais Donald Tusk, à gauche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, au centre, et le chancelier allemand Olaf Scholz lors de la réunion de la Communauté politique européenne, près d'Oxford, en Angleterre, jeudi 18 juillet. AP/ Hollie Adams.

Le Premier ministre polonais Donald Tusk, à gauche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, au centre, et le chancelier allemand Olaf Scholz lors de la réunion de la Communauté politique européenne, près d'Oxford, en Angleterre, jeudi 18 juillet. AP/ Hollie Adams.

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nouvelle(s) publication(s)
17H34
Armement

Zelensky appelle à autoriser l'usage d'armes à longue portée pour "arrêter l'avancée" russe dans l'est

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ses alliés occidentaux à autoriser Kiev à frapper la Russie avec les armes à longue portée livrées, afin d'"arrêter l'avancée" de l'armée russe dans l'est de l'Ukraine.

"L'Ukraine ne peut arrêter l'avancée de l'armée russe sur le front que par une seule décision que nous attendons de nos partenaires: la décision sur les capacités à longue portée", a déclaré le président devant des ambassadeurs ukrainiens à Kiev.

17H21
Territoire

L'Ukraine revendique contrôler plus de 1 250 km2 et 92 localités en Russie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a revendiqué le contrôle par ses forces de plus de 1 250 km2 et 92 localités dans la région russe de Koursk.

"Les guerriers ukrainiens poursuivent leurs opérations défensives dans les zones désignées de la région de Koursk. A ce jour, nos forces contrôlent plus de 1.250 kilomètres carrés du territoire de Koursk et 92 localités", a déclaré Volodymyr Zelensky dans un discours devant des ambassadeurs ukrainiens à Kiev.

17H02
Allemagne

Olaf Scholz assure l'Ukraine de son soutien malgré les coupes budgétaires

L'Allemagne "est et reste le premier soutien de l'Ukraine en Europe", a assuré le chancelier Olaf Scholz, malgré des coupes budgétaires prévues en 2025.

Deuxième contributeur après les États-Unis, le gouvernement allemand, en quête d'économies budgétaires sur fond de bras de fer entre les trois partis de la coalition, a décidé de réduire de moitié l'an prochain la somme qu'il alloue aux aides militaires bilatérales destinées à Kiev.

Plusieurs médias allemands ont affirmé ce week-end que le gouvernement, sous pression du ministère des Finances, excluait toute rallonge budgétaire en faveur de Kiev au-delà des crédits alloués, déclenchant de vives critiques y compris au sein du parti social-démocrate du chancelier Scholz. Berlin s'est efforcé de rassurer.
 

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13H13
INDE

La date de la visite de Narendra Modi fixée à vendredi

Le Premier ministre indien Narendra Modi se rendra en Ukraine vendredi 23 août, a annoncé aujourd'hui la présidence ukrainienne.

12H57
pas de trêve

La Russie exclut toute négociation après l'offensive ukrainienne sur son sol

La Russie a exclu toute négociation "à ce stade" avec l'Ukraine après l'offensive transfrontalière, toujours en cours, lancée par Kiev, tandis que les troupes russes continuent leur progression dans l'est du territoire ukrainien.

Dans une guerre de déclarations entre Moscou et Kiev, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré que ses forces "atteignent (leurs) objectifs" dans la région russe de Koursk où elles ont déclenché une opération d'une ampleur sans précédent le 6 août. Un de ses conseillers, Mykhaïlo Podoliak, avait affirmé vendredi que l'un des objectifs de cette offensive surprise était de forcer le Kremlin à s'asseoir pour des négociations "équitables", et non pas d'occuper durablement les territoires conquis. 

"A ce stade, compte tenu de cette aventure, nous ne discuterons pas", a cependant déclaré aujourd'hui le conseiller diplomatique du président russe Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, au média russe Shot. "Pour l'instant, il serait tout à fait inapproprié d'entamer un processus de négociation", a-t-il ajouté.

Les négociations de paix entre Moscou et Kiev sont inexistantes depuis le printemps 2022 et l'échec d'une première série de pourparlers. 

12H39
Royaume-Uni

Critiqué par Zelensky, Londres cherche à rassurer sur son soutien à l'Ukraine

Le gouvernement britannique a assuré que son soutien à l'Ukraine restait "inébranlable", en réaction à des critiques de Volodymyr Zelensky qui lui a reproché de ne pas lui fournir les armes de longue portée nécessaires face à la Russie.

"Tout au long de cette guerre, le Royaume-Uni a montré un vrai leadership", a déclaré le président ukrainien sur X samedi soir. "Malheureusement, ce n'est plus autant le cas récemment. Nous allons discuter de la manière de remédier à cela parce que les capacités à long terme sont vitales pour nous".

Le Royaume-Uni, l'un des principaux soutiens de Kiev depuis plus de deux ans, autorise l'armée ukrainienne à utiliser ses armes pour cibler le territoire russe, et donc dans l'offensive dans la région de Koursk, sauf ses missiles longue portée Storm Shadow.

Interrogée sur ces critiques, une porte-parole du Premier ministre Keir Starmer a simplement indiqué que la position britannique n'avait "pas changé" sur l'utilisation de ces missiles.

"Le Premier ministre reste absolument déterminé dans son soutien à l'Ukraine et, en effet, sur la dernière situation, y compris à Koursk, le Premier ministre voudrait exprimer toute son admiration pour le courage dont ont fait preuve les soldats ukrainiens", a souligné cette porte-parole.

11h05

L'Ukraine ordonne l'évacuation des familles de Pokrovsk et ses alentours

L'Ukraine a ordonné lundi l'évacuation des familles avec enfants de Pokrovsk et ses alentours, alors que les forces russes ne cessent de progresser vers cette ville stratégique de l'est de l'Ukraine. 

"Nous commençons l'évacuation forcée des familles avec enfants de l’agglomération de Pokrovsk (...) quand nos villes sont à la portée de pratiquement toutes les armes ennemies, la décision d'évacuer est nécessaire et inévitable", a expliqué le gouverneur de la région de Donetsk, Vadym Filachkine, sur les réseaux sociaux.

Plus de 53.000 personnes dont près de 4.000 enfants vivent dans cette agglomération située non loin de la ligne de front orientale de l'Ukraine, a indiqué le gouverneur sur Telegram.

Pokrovsk se trouve à l'intersection d'une route importante qui approvisionne les principales garnisons ukrainiennes du front de l'est, depuis longtemps la cible de l'armée russe.

Dimanche, le ministère de la Défense russe a déclaré avoir capturé la localité de Svyrydonivka, à une quinzaine de kilomètres de Pokrovsk.

Le chef de l'administration militaire de Pokrovsk, Sergiy Dobryak, a averti la semaine dernière que la Russie se trouvait à un peu plus de 10 kilomètres de la périphérie de la ville et a exhorté les habitants restants à évacuer.

Dans un autre secteur de la région, Moscou a revendiqué lundi la capture de la localité de Zalizne, toute proche de la ville de Toretsk, autre cible de l'armée du Kremlin.

Les troupes russes, plus nombreuses et mieux équipées, poursuivent ces derniers jours leur avancée sur le front dans l'Est, malgré l'offensive ukrainienne en Russie, dans la région de Koursk.   

 

10h45

L'armée russe dit avoir conquis une localité dans l'est de l'Ukraine

L'armée russe a revendiqué lundi la capture de la localité de Zalizne, toute proche de celle de Toretsk située dans la région ukrainienne de Donetsk (est) et cible d'une offensive russe depuis plusieurs semaines.

"Les unités du groupement Centre (...) ont libéré l'une des plus grandes localités de l'agglomération de Dzerjinsk (Toretsk en ukrainien), celle d'Artiomovo (Zalizne en ukrainien)", a indiqué le ministère russe de la Défense, dans son compte rendu quotidien.

10h08

"Il est clair" que le sabotage de Nord Stream a été ordonné par Washington (ministre russe)

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a estimé lundi que le sabotage des gazoducs russes Nord Stream en 2022, en mer Baltique, avait été ordonné par les Etats-Unis.

"Même si (...) des Ukrainiens ont participé à cela, il est clair qu'ils n'ont pas pu le faire seuls. Il est clair que pour réaliser un tel attentat, l'ordre est venu du plus haut niveau, comme on dit, et le plus haut niveau pour l'Occident, c'est bien sûr Washignton", a affirmé M. Lavrov au média russe Izvestia.

10h05

Le Kremlin dit qu'il "ne parlera pas" à l'Ukraine après l'offensive de Koursk

La Russie "ne parlera pas" avec l'Ukraine après l'offensive d'une ampleur sans précédent lancée par Kiev il y a près de deux semaines dans la région frontalière russe de Koursk, a affirmé le Kremlin lundi.

"A ce stade, compte tenu de cette aventure, nous ne discuterons pas", a déclaré le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, au média russe Shot. "Pour l'instant, il serait tout à fait inapproprié d'entamer un processus de négociation", a-t-il ajouté.

10h00

Ukraine: près de 2.000 attaques contre des centres de soin depuis février 2022 (OMS)

Depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, 1.940 attaques contre des centres de soin ont été enregistrées par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui déplore lundi leur intensification et la hausse du nombre de victimes.

"C'est le nombre le plus élevé jamais enregistré par l'OMS dans une situation d'urgence humanitaire à l'échelle mondiale", a relevé dans un communiqué la branche européenne de l'OMS.

Les attaques contre les centres de soin, qui s'intensifient depuis décembre 2023, sont de plus en plus dangereuses, a noté l'organisation onusienne.

"L'année dernière, 24 décès d'agents de santé et de patients ont été documentés, mais au cours des 7,5 premiers mois de 2024, 34 personnes au total sont décédées à la suite d'attaques contre les services de soins" en Ukraine.

En tout, 166 personnes sont mortes et 514 ont été blessées dans ces attaques depuis le début du conflit.

Lundi, à l'occasion de la Journée mondiale de l'aide humanitaire, l'ONU a fustigé les violences "inadmissibles" qui se banalisent contre les travailleurs humanitaires. 280 ont été tués dans le monde en 2023, un record nourri par la guerre à Gaza et qui risque d'être battu en 2024.

 

09h35

Russie: état d'urgence dans une ville touchée par des drones ukrainiens

Les autorités locales russes ont déclaré l'état d'urgence dans la ville de Proletarsk, dans le Sud-Ouest de la Russie, où une attaque de drones ukrainiens dimanche a provoqué l'incendie de stocks de carburant et blessé au moins 18 pompiers.

Les efforts pour éteindre l'incendie, qui s'est déclaré dimanche matin sur un site industriel dans la région de Rostov, se poursuivaient lundi, a indiqué l'administration du district de Proletarsk sur Telegram.

L'état d'urgence a été mis en place à minuit heure locale (21H GMT dimanche), a-t-elle ajouté. 

Sur Telegram, le gouverneur régional, Vassili Goloubev, a affirmé que 18 pompiers avaient dû être pris en charge par des médecins et que quatre d'entre eux avaient été hospitalisés pour des brûlures. 

Selon cette source, des moyens supplémentaires ont été dépêchés pour maîtriser l'incendie "dans des conditions très difficiles suscitées par de hautes températures". 

La veille, le gouverneur avait indiqué que l'incendie était dû à la chute de débris après que "les défenses aériennes (eurent) repoussé une attaque de drones", précisant que personne n'avait été blessé.

De son côté, une source au sein des services de renseignement militaires ukrainiens (GUR) a confirmé dimanche à l'AFP que des drones avaient attaqué l'installation de stockage de carburant et de produits pétroliers Kavkaz, située à Proletarsk.

Selon cette source, cette installation fournissait le "complexe militaro-industriel" russe.

05h41

Le Premier ministre chinois Li Qiang en visite en Russie et Biélorussie cette semaine

Le Premier ministre chinois Li Qiang se rendra en Russie et en Biélorussie cette semaine, a annoncé lundi le ministère des Affaires étrangères.

Lors de ce déplacement, qui aura lieu de mardi à vendredi, Li Qiang participera à la "29e réunion entre chefs de gouvernement chinois et russe", a précisé le ministère dans un communiqué.

Cette visite survient dans un contexte de renforcement de la coopération économique et diplomatique entre Pékin et Moscou.

Le partenariat stratégique entre les deux pays s'est encore approfondi depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, que la Chine n'a jamais condamnée.

Pékin se présente comme une partie neutre dans ce conflit et affirme ne livrer aucune arme à aucune partie. Mais les Américains et les Européens l'accusent régulièrement d'offrir à la Russie, visée par d'importantes sanctions occidentales, un soutien économique crucial dans son effort de guerre.

06h15

Inde : le Premier ministre Modi va se rendre en Ukraine

Le Premier ministre indien Narendra Modi se rendra prochainement en Ukraine, a annoncé lundi la diplomatie indienne, après avoir rencontré Vladimir Poutine début juillet et alors que New Delhi entretient traditionnellement des liens amicaux avec la Russie.

Le ministère indien des Affaires étrangères n'a pas précisé la date de la visite de M. Modi "en Pologne et en Ukraine", mais les médias indiens ont avancé qu'elle aurait lieu dans le courant de la semaine.

 Narendra Modi a trouvé un équilibre délicat entre le maintien des liens historiquement solides de son pays avec Moscou, et la recherche de partenariats de sécurité plus étroits avec les pays occidentaux, en tant que rempart face à son rival régional chinois.

L'Inde et la Russie entretiennent des liens étroits depuis la guerre froide, et le Kremlin est depuis devenu l'un des principaux fournisseurs d'armes de New Delhi.

Le gouvernement de Narendra Modi a évité de condamner explicitement l'invasion de l'Ukraine par la Russie depuis le début du conflit il y a plus de deux ans, invitant plutôt les deux parties à résoudre leurs différends par le dialogue. New Delhi s'est abstenu sur les résolutions de l'ONU ciblant Moscou.

La visite de M. Modi à Moscou début juillet est intervenue quelques heures après qu'un tir de barrage russe a frappé plusieurs villes d'Ukraine, tuant plusieurs dizaines de personnes et endommageant gravement un hôpital pour enfants à Kiev.

La veille, il avait été photographié en train d'étreindre Vladimir Poutine, provoquant l'ire du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Depuis le début du conflit en Ukraine, la Russie est également devenue un important fournisseur de pétrole brut à prix réduit pour l'Inde, des exportations indispensables après l'imposition des sanctions occidentales.

New Delhi a également fait pression sur Moscou pour qu'elle renvoie plusieurs de ses citoyens qui s'étaient engagés pour des "emplois de soutien" au sein de l'armée russe, mais qui ont ensuite été envoyés combattre sur les lignes de front en Ukraine. Au moins cinq d'entre eux sont morts dans ce conflit.

21h30

Kiev revendique la destruction d'un deuxième pont important dans la région de Koursk

Kiev a affirmé dimanche avoir détruit un deuxième pont important pour les forces de Moscou dans la région russe de Koursk où ses troupes mènent depuis 12 jours une offensive, sans pour l'instant réussir à alléger la poussée de l'armée russe plus au sud, dans l'est de l'Ukraine en direction du noeud logistique de Pokrovsk.


Le 6 août, l'armée ukrainienne a attaqué la région frontalière de Koursk, s'emparant selon Kiev de 82 localités et de 1.150 kilomètres carrés de territoire lors d'une offensive qui a surpris Moscou, déplaçant pour la première fois de manière massive et prolongée les affrontements en territoire russe.

Ces derniers jours, l'armée ukrainienne a dit ancrer ses positions dans cette région tout en avançant progressivement, "exactement comme nous le prévoyions", d'après le président Volodymyr Zelensky. L'Ukraine veut "créer une zone tampon" sur le territoire de l'agresseur, a-t-il ajouté dimanche soir.

Moscou, de son côté, a répété dimanche "repousser" les assauts ukrainiens grâce à des renforts et infliger de lourdes pertes à son adversaire, au moment où le président russe Vladimir Poutine est arrivé dimanche à Bakou en Azerbaïdjan pour une visite d'Etat. 

Les autorités ukrainiennes ont déclaré que leur but était de forcer l'armée russe à déplacer des troupes et affaiblir sa pression plus au sud, dans le Donbass. Et in fine à contraindre Moscou à des négociations "équitables", alors que la Russie occupe près de 20% de l'Ukraine.

Dimanche, le commandant de l'armée de l'air, Mykola Olechtchouk, s'est félicité de la destruction d'un second pont important pour l'approvisionnement de l'armée russe dans cette zone, deux jours après celle d'un autre ouvrage sur la rivière Seïm.

"L'armée de l'air continue de priver l'ennemi de ses capacités logistiques grâce à des frappes aériennes de précision", a-t-il déclaré, en publiant une vidéo de l'attaque sur Telegram.

Le responsable n'a pas précisé quand avait eu lieu cette frappe, présumée avoir touché un deuxième pont sur la rivière Seïm, à une quinzaine de kilomètres au nord de la frontière ukrainienne.

Des blogueurs militaires russes ont partagé des photos datées de samedi montrant ce qui semble être le pont touché, estimant que ces destructions allaient restreindre les possibilités pour les forces russes de manœuvrer dans la zone.

Les hostilités ont déjà poussé des dizaines de milliers de personnes à évacuer des deux côtés de la frontière et au moins une dizaine de personnes ont été tuées, selon les autorités russes.

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