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Direct démarré le 13 juillet à 05h30 TU

Vladimir Poutine déclare que l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan aggraverait les tensions internationales

En sommet à Helsinki, le président Joe Biden déclarait cet après-midi que Poutine "a déjà perdu la guerre" et finira bien par négocier. Après avoir lancé une salve de drones explosifs sur Kiev cette nuit, Poutine s'est exprimé à la télévision russe cet après-midi. Il a répété que l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan aggraverait les tensions internationales. Il a ajouté que l'impact des missiles occidentaux dans le conflit en Ukraine n'est "pas déterminant".

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Vladimir Poutine ce 13 juillet 2023

Vladimir Poutine visitant un salon sur des projets de recherche et développement dans le champ des technologies quantiques organisé par l'entreprise d'État Rosatom et les Chemins de fer russes. Moscou, 13 juillet 2023.

© Alexander Kazakov, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP
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18h10
100 jours

Libération d'Evan Gershkovich

Le président américain s'est dit déterminé à faire "tout son possible" pour libérer le journaliste américain Evan Gershkovich, correspondant du Wall Street Journal emprisonné depuis plus de 100 jours en Russie, y compris via un "échange de prisonniers".

"Je suis déterminé à faire tout mon possible pour libérer les Américains détenus illégallement en Russie ou ailleurs dans le monde." a-t-il déclaré à Helsinki.

Lors d'un évènement organisé par le National Press Club ce jeudi, la sœur du journaliste, Danielle Gershkovich, a évoqué le poids de vivre au quotidient avec l'angoisse de savoir son frère en captivité : "j'essaye de vivre au jour le jour. Parfois cela me semble irréel. Pour mes parents, c'est devenu un job à plein temps."

Danielle Gershkovich, la sœur du journaliste Evan Gershkovich

Danielle Gershkovich, la sœur du journaliste Evan Gershkovich, lors d'une conférence de presse au National Press Club à Washington ce 13 juillet 2023.

© AP Photo/Patrick Semansky

Elle a dit qu'elle a reçu une lettre de son frère cette semaine. L'un des aspects positifs de ce 100e jour de capivité, a-t-elle dit, ont été la publicité et l'attention que cela a attiré sur le sort de son frère.

"Voir le visage d'Evan dans les journaux m'a fait chaud au coeur. Dans ces temps si sombres, c'était merveilleux de revoir son visage."

17h01
Accord sur les céréales ukrainiennes

"Pas une seule" des demandes russes n'a été prise en compte

Dans cette allocution à la télévision, le président russe a églement abordé l'accord sur les céréales. Il a jugé que "pas une seule" des demandes russes avait été prise en compte au cours des négociations en vue de prolonger l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes qui expire le 17 juillet.

"Je tiens à souligner que rien n'a été fait, rien du tout", a-t-il insisté. 

"Nous allons réfléchir à ce que nous allons faire, nous avons encore quelques jours pour cela", a-t-il ajouté.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait assuré plus tôt dans la journée que les négociations pour prolonger l'accord - dont il est un des garants - se poursuivaient.

La Russie avait dit la semaine dernière ne voir "aucune raison" de prolonger cet accord, se plaignant d'entraves à ses propres livraisons de produits agricoles.

Dans la nuit de mardi à mercredi une série d'attaques de drones russes a visé un terminal céréalier de la région d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine, qui abrite trois ports clés pour l'exportation des céréales.

Signée en juillet 2022 à Istanbul avec la Russie et l'Ukraine sous l'égide de la Turquie et des Nations unies, l'Initiative sur les céréales en mer Noire a permis d'exporter près de 33.000 tonnes de céréales d'Ukraine malgré la guerre.

16h46
Poutine réagit

L'adhésion de l'Ukraine à l'Otan aggraverait les tensions internationales

Peu de temps après conférence de presse de Joe Biden à Helsinki, Vladimir Poutine a pris la parole à la télévision nationale russe.

Le chef de l'État a déclaré que l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan aggraverait les tensions internationales : "Je suis certain que cela n'améliorera pas la sécurité de l'Ukraine et que, d'une manière générale, cela rendra le monde beaucoup plus vulnérable et mènera à des tensions supplémentaires sur la scène internationale". 

Il a ajouté que "la menace d'une adhésion de l'Ukraine" à l'Otan était précisément "une des raisons" de l'intervention militaire russe dans le pays en février 2022.

Interrogé sur les promesses à Kiev de nouvelles armes faites par les Occidentaux, notamment des missiles longue portée, Vladimir Poutine a répondu que ces armes "font des dégâts, mais (que) rien de déterminant ne se produit dans la zone des combat quand ils sont utilisés""La livraison de nouvelles armes ne fera qu'aggraver la situation, et l'aggravera pour la partie ukrainienne, ce qui ne fera qu'attiser le conflit", a ajouté le président russe.

Il a assuré que l'impact des missiles occidentaux dans le conflit en Ukraine n'était "pas déterminant". "Ils causent certes des dégâts, mais rien de déterminant ne se produit dans les zones de combat où ils ont été utilisés. Il en va de même pour les chars de fabrication étrangère".

16h11
Malaise dans l'Armée rouge

Dans l'armée russe, rififi et mystères après la rébellion de Wagner

L'armée russe est connue pour son goût du secret mais depuis la rébellion avortée du groupe paramilitaire Wagner, les mystères qui l'entourent s'accumulent encore d'avantage. Entre rumeurs de purge, peur d'un second soulèvement et critiques acerbes, retour sur ce que nous savons à travers le destin de trois généraux.

  • La disparition du général Sourovikine
Le général Sourovikine

Le général Sourovikine

© ministère de la Défense russe via AP

Réputé impitoyable, vétéran des brutales guerres de Tchétchénie (1999-2009) et de Syrie, Sergueï Sourovikine est l'un des commandants emblématiques de l'intervention militaire russe en Ukraine, qu'il a dirigée d'octobre 2022 à janvier 2023.

Il est aussi considéré comme proche du patron de Wagner, Evguéni Prigojine, qui l'épargnait dans ses agressives vidéos visant l'état-major russe et a même dit voir en lui "le seul homme portant l'étoile d'un général d'armée qui sait comment se battre".

Mais depuis l'échec de la rébellion, Sergueï Sourovikine a disparu.
Sa dernière apparition publique remonte à une vidéo, la nuit de la mutinerie, dans laquelle il exhorte, l'air contraint, les troupes de Wagner à abandonner. Il est en uniforme mais sans épaulettes, certains observateurs y voyant le signe qu'il avait déjà été arrêté.

Car selon le New York Times, qui cite les services de renseignement américains, le général Sourovikine était au courant de la mutinerie. Le Kremlin, lui, dément et affirme que l'homme est officiellement toujours en poste. Mais les rumeurs les plus diverses circulent, de l'arrestation à la simple mise à pied.

Hier, le chef du Comité de défense de la Douma russe, Andreï Kartapolov, a relancé les spéculations en termes énigmatiques : Sourovikine "se repose, il est indisponible en ce moment", a-t-il affirmé.

  • Le limogeage du général Popov
Le général Popov

Le général Popov - capture d'écran AP-video

Dans un message audio révélé mercredi soir, le major-général Ivan Popov affirme avoir été suspendu de ses fonctions pour avoir alerté "durement" le haut-commandement des difficultés rencontrées en Ukraine, notamment des lourdes pertes humaines et du manque de matériel de pointe.
 

"Les forces ukrainiennes n'ont pas pu percer de face notre armée, et nous avons été frappés par derrière par notre chef principal, qui a lâchement décapité l'armée au moment le plus difficile", poursuit-il en semblant viser le chef d'état-major, le général Guerassimov.

Selon la chaîne Telegram Grey Zone, suivie par plus de 500.000 abonnés, celui-ci aurait en effet accusé Popov de "désinformation et d'alarmisme" en prenant connaissance du rapport.

Ivan Popov n'est pourtant pas n'importe qui : il dirige la 58ème armée russe, considérée comme l'une des plus valables au combat et positionnée dans la région ukrainienne de Zaporijjia, où elle subit la contre-offensive de Kiev.

Moscou n'apprécie pas de voir ce linge sale lavé en public: initialement destiné à un chat privé de militaires, le message du général a été diffusé par un député, réprimandé par un responsable du parti Russie unie lui reprochant d'avoir transformé cette dispute en "spectacle politique".

  • La mort du général Tsokov
Le général Tsokov en 2021

Le général Tsokov en 2021

Wikipedia

Le lieutenant-général Oleg Tsokov a-t-il été tué le 11 juillet par une frappe ukrainienne sur un hôtel éloigné du front près de Berdiansk, ville occupée du sud de l'Ukraine?

Dans l'immédiat, peu probable que l'armée russe confirme cette mort mais c'est ce qu'affirment la télévision publique russe et des blogueurs militaires pro-Kremlin, sources cruciales d'information sur en l'absence de commentaires officiels de Moscou.

Ce nouveau décès d'un général, dans une frappe ciblée, a suscité une salve de critiques. "C'est triste à dire, mais la qualité des renseignements de l'ennemi est supérieure à la nôtre", a commenté la chaîne Zapiski Veterana.

Le blogueur Rybar, suivi par 1,2 million d'abonnés, a lui reproché vertement au haut-commandement russe de ne rien faire, alors que l'existence de "cellules dormantes" renseignant Kiev depuis les territoires occupés et les capacités d'espionnage satellitaire des alliés occidentaux de l'Ukraine sont connues.
"Tout le monde le sait, tout le monde en est informé, mais aucune mesure n'est prise", a-t-il ajouté.

15h50
Wimbledon

Svitolina perd sa demi-finale face à Vondrousova

Un écran géant avait été installé dans une place de Kiev pour suivre la rencontre. Mais Svitolina a déçu ses compatriotes. La joueuse ukrainienne admet ne pas  avoir joué son "meilleur tennis" lors de sa défaite en demi-finale de Wimbledon, contre la Tchèque Marketa Vondrousova 6-3, 6-3.

© AP Photo/Jae C. Hong

Ce 13 juillet à Kiev, des Ukrainiens suivent la démi-finale de Wimbledon opposant leur joueuse Elina Svitolina contre la tchèque Marketa Vondrousova.

© AP Photo/Jae C. Hong

"Je suis assez déçue de mon match et de ma performance aujourd'hui. C'était un bon tournoi, évidemment, mais je suis déçue aujourd'hui", a reconnu la joueuse en conférence de presse. "J'ai essayé de me battre et de tout donner, même si je n'ai pas joué mon meilleur tennis aujourd'hui. Cela n'a pas marché", a-t-elle encore poursuivi tout en louant la "patience" de son adversaire qui a "joué vraiment des points excellents jusqu'au bout".

Même lors du deuxième set, lorsqu'elle a effacé deux breaks de retard pour revenir de 0-4 à 3-4, Svitolina n'a pas réussi à se libérer.
"Je pense que je me suis un peu trop précipitée et je n'ai pas joué sur ce jeu à 4-3", a-t-elle analysé.

"Je ne dirais pas que j'étais nerveuse, c'est juste que j'aurais dû trouver une meilleure façon de contrer le style de jeu de Marketa. C'est une adversaire très difficile. Elle remet beaucoup de balles", a détaillé l'Ukrainienne.

Si cette troisième défaite après avoir le dernier carré d'un Grand Chelem, après Roland-Garros et l'US Open 2019, lui pèse évidemment, elle est aussi déçue de ne pas avoir offert à l'Ukraine une petite occasion de se réjouir.

"C'était évidemment une grande source de motivation, mais aussi beaucoup de responsabilités et une source de tension (...) Parfois, peut-être que c'est un peu trop. Mais je ne veux pas me servir de ça comme excuse aujourd'hui", a-t-elle assuré.

"J'espère juste que les Ukrainiens vont continuer à me soutenir. C'était vraiment incroyable. Et j'espère que j'aurais une nouvelle chance", a-t-il confié.

Après avoir passé cinq tours, en éliminant notamment la numéro un mondiale polonaise, Iga Swiatek, en quart, elle va pouvoir retrouver son mari, le tennisman français Gaël Monfils, forfait sur blessure à Wimbledon, et leur petite fille Skaï, née en octobre dernier. "Je suis très heureuse. Ce sera le plus beau moment pour moi", a-t-elle assuré après son beau parcours sur le gazon londonien.

15h30
Armes nucléaires

Biden "ne voit pas de réelle perspective" d'emploi de l'arme nucléaire par Poutine

Le président américain Joe Biden a minimisé le risque de l'emploi de l'arme nucléaire par le président russe Vladimir Poutine, après de nouvelles menaces de Moscou liées à l'éventuelle livraison de F-16 occidentaux à l'Ukraine.

Joe Biden tout sourire lors de son point-presse à Palais présidentiel de Helsinki ce 13 juillet 2023.

Joe Biden tout sourire lors de son point-presse à Palais présidentiel de Helsinki ce 13 juillet 2023.

© AP Photo/Susan Walsh

"Je ne crois pas qu'il y ait une réelle perspective (...) que Poutine utilise l'arme nucléaire. Non seulement l'Occident, mais aussi la Chine et le reste du monde ont dit : n'allez pas sur ce terrain-là".

Le président américain a assuré que l'Ukraine "adhérera à l'OTAN" mais pas tant que la guerre fait rage entre Moscou et Kiev. 

15h28
Prigojine

Le chef de Wagner devrait faire "attention à ce qu'il mange"

En conférence de presse avec son homologue finlandais, Joe Biden a ironisé sur sur les risques d'élimination du chef du groupe paramilitaire russe Wagner Evguéni Prigojine après sa mutinerie avortée contre Moscou.

"Dieu seul sait ce qu'il va faire. Je ne suis même pas sûr où il est et quels contacts il a. Si j'étais lui, je ferais attention à ce que je mange. Je surveillerais le menu".

15h23

Un suspect incarcéré pour le meurtre d'un ex-commandant de sous-marin russe

La justice russe a placé en détention un homme suspecté d'avoir tué par balles un responsable du recrutement militaire et ancien commandant d'un sous-marin. Cet ancien commandant est accusé par Kiev d'avoir participé à un bombardement meurtrier sur l'Ukraine.

Le meurtrier, Sergueï Denissenko, sera en détention provisoire pour deux mois, a indiqué un représentant d'un tribunal de Krasnodar (sud-ouest), cité par l'agence de presse publique TASS.
"Je ne travaille pas avec" les services secrets ukrainiens, a déclaré le suspect pendant l'audience, selon TASS. Il a avoué le meurtre, mais expliqué que ses motivations étaient personnelles.

Selon les enquêteurs, Sergueï Denissenko a été interpellé avant-hier dans un appartement à Touapsé, dans la région de Krasnodar, en possession d'un pistolet.

Les autorités avaient annoncé la veille avoir retrouvé le corps de la victime, Stanislav Rjitski, dans une rue de Krasnodar. Selon plusieurs médias russes, il a été abattu alors qu'il faisait son footing. Il était l'adjoint au responsable de la mairie chargé des recrutements dans l'armée. Par le passé, il avait servi dans la marine et notamment commandé le sous-marin russe "Krasnodar".

Kiev affirme que ce sous-marin a mené des frappes de missiles en juillet 2022 sur la ville de Vinnytsia, qui avaient tué plus de 23 personnes, notamment des enfants, et choqué l'Ukraine.

Vinnytsia bombardée en juillet 2022

Un pompier marche devant un immeuble d'habitation détruit par des frappes russes à Vinnytsia, le 14 juillet 2022.

© AP Photo/Efrem Lukatsky, File

Le père de Stanislav Rjitski, cité par le média Baza, a lui affirmé que son fils avait quitté l'armée avant le début de l'offensive russe en Ukraine et n'avait donc pas participé aux opérations militaires.
 

15h18
Armes

Des armes à sous-munitions américaines déjà livrées à l'armée ukrainienne

Les forces armées ukrainiennes ont déjà reçu des armes à sous-munitions, armement controversé promis par Washington à Kiev pour l'aider dans sa lente contre-offensive face à l'armée russe.

"Nous venons de les recevoir, nous ne les avons pas encore utilisées, mais elles peuvent radicalement changer" la situation sur le champ de bataille, a déclaré Oleksandre Tarnavsky, le commandant de la contre-offensive dans le sud du pays, dans une interview à la télévision américaine CNN.

Les États-Unis ont annoncé la semaine dernière qu'ils livreraient ces armes à l'Ukraine, malgré les inquiétudes suscitées par le risque à long terme posé aux civils.
"L'ennemi comprend également qu'en obtenant ces munitions, nous aurons un avantage", déclare le général Tarnavsky, tout en assurant que les forces ukrainiennes n'utiliseraient pas ces armes dans les zones fortement peuplées.
"Les Russes pensent que nous allons l'utiliser sur toutes les zones du front (...) C'est très faux", a-t-il soutenu.

Le président américain Joe Biden a affirmé que la décision de livrer à l'Ukraine des bombes à sous-munitions était "difficile", mais il a souligné que Kiev avait besoin d'armement supplémentaire pour reconstituer ses stocks épuisés.

Controversées, ces armes peuvent disperser jusqu'à plusieurs centaines de petites charges explosives, capables de rester non explosées dans le sol et créant un risque pour les civils après la fin d'un conflit.

Elles sont interdites par de nombreux pays, notamment européens, signataires d'une convention signée à Oslo en 2008 et à laquelle ni la Russie, ni les États-Unis, ni l'Ukraine ne sont parties.

Le Kremlin a d'ores et déjà menacé de prendre des "contre-mesures" si Kiev utilise ces bombes contre les troupes russes en Ukraine.

15h13
Joe Biden

Poutine "a déjà perdu la guerre" en Ukraine

"Poutine a déjà perdu la guerre", a déclaré le président Biden lors d'une conférence de presse à Helsinki. "Il n'y a pas de possibilité pour lui de gagner la guerre en Ukraine".

Joe Biden à Helsinki

Joe Biden avec le président finlandais Sauli Niinisto donne une conférence de presse au palais présidentiel ce 13 juillet à Helsinki.

© AP Photo/Susan Walsh
13h42
JO-2024

Le CIO va inviter 203 pays, sans la Russie ni le Bélarus, pour l'instant

Le Comité international olympique enverra le 26 juillet prochain ses invitations pour les JO-2024 de Paris à 203 comités nationaux olympiques mais pas à la Russie ni au Bélarus, pour lesquels il réserve sa décision.

Si l'instance de Lausanne martèle depuis mars qu'elle tranchera "en temps voulu" la délicate question de la présence sous pavillon neutre d'athlètes russes et bélarusses à Paris, le suspense demeurait sur sa gestion des invitations officielles, traditionnellement adressées aux Comités Nationaux Olympiques un an avant la cérémonie d'ouverture.

Le logo du CIO sur une porte vitrée à Londres, en 2012 (image d'illustration)

Le logo du CIO sur une porte vitrée à Londres, en 2012 (image d'illustration)

© AP Photo/Ben Curtis

Elle y a mis fin aujourd'hui en actualisant, sur son site internet, le "questions-réponses" rédigé au printemps, après la recommandation faite aux fédérations internationales de réintégrer à leurs compétitions les sportifs russes et bélarusses, pour peu qu'ils n'aient pas activement soutenu la guerre en Ukraine depuis février 2022.

Le CIO indique donc qu'il enverra le 26 juillet les invitations pour les prochains Jeux d'été "aux 203 CNO admissibles", excluant ceux de Russie et du Bélarus "ainsi que du Guatémala", suspendu depuis octobre 2022 pour des problèmes d'ingérence politique.

L'organisation olympique confirme au passage qu'elle se déterminera sur une éventuelle participation russe ou bélarusse quand elle le voudra, "à sa seule discrétion et sans être liée par les résultats des épreuves de qualification olympique précédentes".

Quand bien même le CIO accepterait les sportifs des deux pays, sous bannière neutre, leur présence s'annonce d'ores et déjà limitée : leur participation à des sports collectifs ou à des épreuves par équipes "ne peut être envisagée", répète l'organisation depuis mars, et la fédération internationale d'athlétisme - sport olympique majeur - refuse toujours de les réintégrer à ses compétitions.

13h29
OTAN

"Aucun doute" que l'Ukraine deviendra membre de l'Otan, assure le chef du Pentagone

Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, affirme dans une interview diffusée ce jeudi n'avoir "aucun doute" que l'Ukraine devienne membre de l'Otan en temps voulu, après que les dirigeants de l'Alliance atlantique ont refusé de donner à Kiev un calendrier d'adhésion.

Le secrétaire à la Défense américain Lloyd Austin à Vilnius le 12 juillet 2023

Le secrétaire à la Défense américain Lloyd Austin à Vilnius le 12 juillet 2023.

© AP Photo/Susan Walsh

"Je n'ai aucun doute que cela arrivera", a-t-il affirmé sur la chaîne CNN, interrogé pour savoir si l'Ukraine pourra adhérer à l'Otan après la fin de la guerre contre les forces russes.

Le chef du Pentagone a, par ailleurs, indiqué qu'"en matière d'équipements et de formation, il y a encore du travail à faire" pour mettre l'armée ukrainienne aux normes de l'Otan. "Nous accomplissons ce travail tout en l'aidant à se défendre contre la Russie", a-t-il dit.

12h15
La franchise ne paye pas

Un général russe limogé

Le général Ivan Popov qui commande la 58e armée combattant sur le front sud de l'Ukraine, à Zaporijjia, a été relevé de ses fonctions. Il a expliqué dans un message audio diffusé à ses troupes qu'il a été limogé après une réunion d'état-major.
 

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Popov affirme que la plus haute hiérarchie militaire a été irritée par sa façon franche de parler des difficultés auxquelles ses troupes font face, notamment la pénurie de radars pour contrer les tirs d'artillerie adverse qui ont causé selon lui des pertes humaines "massives".

Popov qui se surnomme Spartacus, s'est adressé à ses soldats en les appelant "mes gladiateurs".

Le message audio a été relayé par le général à la retraite et député à la Douma Andreï Gourlev qui a commandé la 58e armée dans le passé.

Le général de 48 ans, qui a commencé sa carrière comme commandant d'un bataillon pour devenir général de corps d'armée, a toujours encouragé ses soldats à venir lui faire part de leurs problèmes - une approche directe et humaine qui contraste fortement avec le style de commandement rigide et très pyramidal de l'armée russe.

De nombreux bloggeurs militaires disent qu'il est réputé pour faire de son mieux pour éviter des pertes humaines inutiles, au contraire de nombreux autres commandants qui sont près à sacrifier leurs soldats pour remporter des victoires.
 

11h15

Un général russe tué par des frappes ukrainiennes

Le général Oleg Tsokov a été tué par une frappe ukrainienne à Berdyansk, mardi. Tsokov est mort sous les tirs de missiles Storm Shadow britanniques selon le général à la retraite Andreï Gurulev, qui commandait le 58e corps d'armée et est devenu député à la Douma.

Le ministère de la Défense russe n'a pas parlé de la mort du général Tsokov.

10H25
CORRECTION

Une personne morte à Kiev, sans lien avec les frappes

Contrairement à ce que les autorités ukrainiennes avaient déclaré dans la nuit, le bilan d'un mort à Kiev n'est finalement pas liée aux frappes sur la ville. Selon le maire de la capitale, une personne a en fait été tuée dans un incendie d'un bâtiment résidentiel.

Les autorités ont depuis revu leur bilan à 4 blessés. 

Qui anime ce direct ?

avec agences
Les faits

En réplique au sommet de l'OTAN à Vilnius, la Russie a lancé cette nuit une vingtaine de drones explosifs et deux missiles de croisière sur Kiev.

Les frappes de drones ont fait au moins 4 blessés à Kiev.

Sergueï Lavrov considère la livraison d'avions de combat F-16 occidentaux  comme une menace "nucléaire".

Joe Biden a entamé cet après-midi une rencontre avec son homologue Sauli Niinistö ainsi qu'avec les dirigeants des autres pays nordiques, Suède, Danemark, Norvège et Islande.

À l'issue de cette rencontre, le président américain déclare que Poutine "a déjà perdu la guerre".

Le Général Ivan Popov commandant du 58e corps d'armée a été limogé par l'état-major russe. Le général explique que le Kremlin n'a pas apprécié qu'il dise la vérité sur les pertes russes sur le front ukrainien.

Vladimir Poutine s'est exprimé à la télévision russe. Il a déclaré que l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan aggraverait les tensions internationales

Vladimir Poutine affirme que "pas une seule" des demandes russes n'ont été prises en compte au cours des négociations pour prolonger l'accord sur les céréales ukrainiennes.

Le journaliste américain du Wall Street Journal Evan Gershkovich est toujours détenu illégalement en Russie depuis plus de 100 jours.