
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé son homologue russe Vladimir Poutine de chercher à faire traîner la guerre en Ukraine en évoquant l'idée d'une "administration transitoire" pour Kiev sous l'égide de l'ONU.
Le président russe Vladimir Poutine a évoqué vendredi l'idée d'une "administration transitoire" pour l'Ukraine, sous l'égide de l'ONU, afin d'organiser une élection présidentielle "démocratique" dans ce pays, puis négocier un accord de paix avec les nouvelles autorités. Les horaires sont affichés en temps universel.
Sur cette photo fournie par le Service d'urgence ukrainien, les pompiers éteignent l'incendie qui a suivi une attaque russe dans la région de Kharkiv, en Ukraine, le 27 mars 2025.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé son homologue russe Vladimir Poutine de chercher à faire traîner la guerre en Ukraine en évoquant l'idée d'une "administration transitoire" pour Kiev sous l'égide de l'ONU.
L'Ukraine a dit avoir récupéré les corps de 909 soldats ukrainiens tués au combat, le plus gros échange de ce type depuis le début de l'invasion russe en février 2022.
L'Union européenne prévoit de réduire les importations de produits agricoles ukrainiens après l'expiration d'un accord en juin, a affirmé le commissaire européen Christophe Hansen à l'AFP.
Les agriculteurs européens dénoncent une "concurrence déloyale".
La négociation d'un accord sur les ressources minières ukrainiennes est toujours en cours entre Kiev et Washington qui, depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, exige des contreparties immédiates aux aides militaires fournies par les États-Unis.
D'après les sources consultées par Reuters, la dernière proposition américaine obligerait Kiev à accorder à Washington tous les bénéfices d'un fonds contrôlant les ressources ukrainiennes afin de rembourser la totalité de l'aide américaine apportée depuis 2022, plus les intérêts à un taux de 4% par an. Une fois les États-Unis remboursés, l'Ukraine pourrait bénéficier du fonds.
Les ministres de la Défense des pays "volontaires" alliés de l'Ukraine se retrouveront le 10 avril à Bruxelles afin d'ébaucher les futures garanties de sécurité pour Kiev en cas de cessez-le-feu, a-t-on appris vendredi auprès du ministère français des Armées.
Cette réunion de la "coalition des volontaires", pilotée par Londres et Paris, interviendra dans la foulée du sommet d'une trentaine de pays européens qui s'est tenu à Paris jeudi.
Cette intense activité diplomatique intervient au moment où Washington, qui veut obtenir à tout prix un cessez-le-feu en Ukraine, a effectué un rapprochement spectaculaire avec Moscou, faisant craindre aux Ukrainiens et aux Européens un accord sur leur dos.
Français et Britanniques proposent de déployer un contingent de pays européens en Ukraine pour constituer une "force de réassurance" destinée à prévenir une reprise du conflit une fois un cessez-le-feu mis en place.
La Russie a affirmé vendredi avoir repris un village de sa région frontalière de Koursk, d'où elle cherche à chasser les troupes ukrainiennes depuis l'été 2024.
Le ministère russe de la Défense a indiqué dans un communiqué avoir repris le village de Gogolevka, poursuivant sa progression en direction de la la frontière ukrainienne. Le président russe Vladimir Poutine avait conditionné, plus tôt en mars, toute cessation provisoire des hostilités notamment à la situation dans la région de Koursk.
La Russie a accusé l'Ukraine d'avoir visé des infrastructures énergétiques sur son territoire jeudi et vendredi, violant selon elle un fragile accord censé interdire les frappes sur ce type de cibles.
Le ministère russe de la Défense a affirmé dans un communiqué que les engagements publics de Kiev à cesser ces attaques n'étaient qu'un "stratagème" du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Le ministère a ajouté qu'une attaque ukrainienne de missiles Himars, de fabrication américaine, avait notamment provoqué vendredi un "puissant incendie" et d'importantes destructions dans la station de mesure de gaz de Soudja, dans la région russe de Koursk où les combats font rage.
Le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, se rendra en Russie la semaine prochaine, a annoncé vendredi le ministère chinois des Affaires étrangères.
"A l'invitation du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, effectuera une visite officielle en Russie du 31 mars au 2 avril", a déclaré un porte-parole du ministère.
Pékin et Moscou ont intensifié leur coopération économique et leurs contacts diplomatiques ces dernières années, leur partenariat stratégique s'étant encore renforcé depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
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Chine-Russie : une amitié "sans limites"
La Chine se présente comme une partie neutre dans ce conflit et affirme ne pas envoyer d'aide à aucune des parties, contrairement aux Etats-Unis et aux alliés occidentaux de Kiev, même si elle n'a jamais condamnée l'offensive russe en Ukraine.
Les forces russes ont "l'initiative stratégique" sur toute la ligne de front en Ukraine, a affirmé vendredi le président russe Vladimir Poutine.
"Sur toute la ligne de front, nos forces ont l'initiative stratégique (...). Il y a des raisons qui portent à croire que nous allons les achever", a déclaré Vladimir Poutine, lors d'une rencontre avec des marins russes, tard dans la nuit, à Mourmansk (nord-ouest), en estimant que "le peuple ukrainien lui-même devrait comprendre ce qui passe".
"Nous nous dirigeons progressivement, peut-être pas aussi rapidement quelqu'on aimerait, mais avec insistance et certitude, pour atteindre tous les objectifs annoncés" au début de l'offensive en Ukraine, a-t-il ajouté.
Le président russe Vladimir Poutine a évoqué vendredi l'idée d'une "administration transitoire" pour l'Ukraine, sous l'égide de l'ONU, afin d'organiser une élection présidentielle "démocratique" dans ce pays, puis négocier un accord de paix avec les nouvelles autorités.
On pourrait bien sûr discuter avec les Etats-Unis, même avec les pays européens, et bien évidemment avec nos partenaires et amis, sous l'égide de l'ONU, une possibilité de mettre en place en Ukraine une administration transitoire.
Vladimir Poutine, président russe
"Pour quoi faire ? Pour organiser une élection présidentielle démocratique qui se solderait par l'arrivée au pouvoir d'un gouvernement compétent et qui aurait la confiance du peuple, puis commencer avec ces autorités des négociations sur un accord de paix et signer des documents légitimes", a expliqué Vladimir Poutine.
"Dans le cadre des activités de maintien de la paix de l'ONU, on a déjà recouru plusieurs fois ce qu'on appelle une administration transitoire", a ajouté le maître du Kremlin, en rappelant notamment le cas de Timor oriental en 1999.
Cette déclaration intervient alors que les alliés européens de l'Ukraine réunis jeudi à Paris ont discuté des "garanties" de sécurité pour Kiev, le Royaume-Uni et la France avançant le projet de déploiement futur d'une "force de réassurance" dans le pays qui fait à un assaut russe depuis plus de trois ans.
Washington, qui veut obtenir à tout prix un cessez-le-feu en Ukraine, a effectué un rapprochement spectaculaire avec Moscou, faisant craindre aux Ukrainiens et aux Européens un accord sur leur dos.