Direct terminé le 28 novembre 2024 à 20H00 TU
Direct démarré le 28 novembre 2024 à 7h00 TU

Vladimir Poutine menace de frapper Kiev avec son missile hypersonique Orechnik

Depuis Astana, le président Poutine affirme qu'il n'exclut pas d'utiliser son missile expérimental hypersonique Orechnik sur Kiev. Il a vanté la puissance de feu de cette arme de portée intermédiaire capable de frapper partout en Europe même si elle n'est pas équipée d'ogives nucléaires. Les horaires sont indiqués en temps universel. 

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Vladimir Poutine à Astana, Kazakhstan, ce 28 novembre 2024.

Vladimir Poutine à Astana, Kazakhstan, ce 28 novembre 2024.

© Ramil Sitdikov, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP
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18H50
résistants à toute épreuve

L'électricité, lueur d'espoir et source de chaleur pour les derniers habitants de Pokrovsk

Visage bas, cols hauts, les habitants de Pokrovsk ne s'attardent pas dans les rues, couvertes des premières neiges de la saison. Le mercure, les flocons et les obus qui tombent sur cette ville de l'Est de l'Ukraine expliquent leur hâte.

La Russie, à l'offensive dans la région, exerce une pression constante sur cette zone qui abrite un grand axe logistique ukrainien. En parallèle, elle poursuit dans tout le pays sa tactique de bombardements de l'infrastructure énergétique, pour tenter de briser le moral de la population en la plongeant régulièrement dans le noir et le froid comme les deux hivers précédents.

Quelques robinets donnent encore de l'eau potable. Pokrovsk, le 11 novembre 2024.

Quelques robinets donnent encore de l'eau potable. Pokrovsk, le 11 novembre 2024.

© George Ivanchenko/AP Photo


Située à une demi-douzaine de kilomètres de la ligne de front, la ville de Pokrovsk est déjà privée de chauffage central urbain à force de frappes. Et la saison froide s'annonce particulièrement difficile pour les derniers habitants, quelques 11.500 résidents selon l'administration militaire, sur les 60.000 d'avant-guerre.

Des cheminots à l'oeuvre sur une voie de chemin de fer partiellement obstruée par les débris d'un pont détruit par une frappe russe. Pokrovsk, 17 septembre 2024.

Des cheminots à l'oeuvre sur une voie de chemin de fer partiellement obstruée par les débris d'un pont détruit par une frappe russe. Pokrovsk, 17 septembre 2024.

© AP Photo/Evgeniy Maloletka

Une dizaine d'entre eux s'aventurent sur le marché pour faire quelques dernières courses avant le couvre-feu de 15h, et l'obscurité glacée du Donbass. "Nous survivons grâce à l'électricité", explique à l'AFP Maximiliane Komachniov, épicier de 25 ans rencontré le 24 novembre. "Nous utilisons des radiateurs et du gaz pour nous chauffer." Derrière son comptoir, le jeune commerçant se veut optimiste et pense que le courant ne sera pas totalement coupé cet hiver. "Nous ne serons pas abandonnés", dit-il, visage rieur. "Tout ira bien pour l'Ukraine".

Mais, la Russie a d'autres vues. Aujourd'hui, une fois encore, elle a mené des nouvelles frappes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes, privant plus d'un million d'Ukrainiens d'électricité et forçant de nouveaux rationnements. Des attaques "massives" durant laquelle Moscou a utilisé des bombes à sous-munitions selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Après l'attaque de jeudi, Pokrovsk restait partiellement approvisionnée en électricité, selon l'administration municipale. Mais des pénuries de courant et les délestages de stabilisation menacent.
Sur le marché, Lidia, une dame affable d'une soixantaine d'années qui n'a pas voulu donner son nom de famille à l'AFP, affronte la neige dans son manteau de fourrure synthétique violet pour acheter de quoi manger avant le nuit. Elle s'apprête à retourner dans son immeuble pour brancher sur le secteur son "radiateur pourri". Mais si l'électricité venait à disparaître ? "Je ne sais pas", dit, démunie, celle qui dit "vouloir juste la paix".

Vitaliï Assinenko, le chef régional de DTEK Grids, une compagnie affiliée au fournisseur d'énergie national, et son équipe travaillent pour leur part dans la ville et ses environs pour reconnecter les câbles arrachés par les obus ou les drones explosifs. "Il y a encore des civils et des militaires. Tout le monde a besoin d'électricité (pour alimenter des radiateurs) parce qu'il n'y a plus de chauffage" urbain, explique l'ingénieur paisible malgré le danger, casque sur la tête et gilet pare-balles sur le dos.

Alors que son équipe raccorde des lignes, un drone file au-dessus de leur tête dans un sinistre zonzonnement. "C'est un drone ukrainien, pas de soucis", lance, rassurant, Vitaliï, craignant plutôt l'arrivée de bombes planantes et des frappes d'artillerie. Non loin de là, une munition de mortier non explosée git au sol, témoignant de la proximité de l'armée russe, qui veut conquérir cette cité minière, autrefois animée. "La ville s'est préparée à la défense", assure Vitaliï.

Le président Zelensky décore un soldat. Pokrovsk, le 18 novembre 2024.

Le président Zelensky décore un soldat. Pokrovsk, le 18 novembre 2024.

© Bureau de la présidence ukrainienne via AP

Dans les rues, les habitants restants ne se déplacent plus qu'à vélo. "C'est Amsterdam", plaisante un électricien, qui s'empresse de quitter les lieux une fois son travail terminé. 

Vitaliï, qui est originaire de Pokrovsk, raconte avoir évacué sa famille après qu'un missile balistique a tué ses deux voisins dans leur sommeil et blessé sa femme. "Leur fils (celui des voisins, ndlr) est sorti en courant dans la rue en criant : Sauvez ma mère ! Il a couru jusqu'à nous. Nous étions abasourdis",
dit-il.

Le long de la route enneigée, les carcasses de maisons s'alignent. Certains habitants y poussent des vélos, déménagent vers les domiciles d'amis équipés de chaudières à charbon, pour pouvoir se chauffer même en cas de coupures de courant. "L'essentiel est d'avoir du chauffage. Si nos réseaux résistent, Pokrovsk vivra. S'ils s'effondrent et qu'il n'y a plus d'électricité, il n'y aura plus rien à faire ici", conclu Vitaliï Asinenko.
 

16H36
escalade

La Finlande envisage la réintroduction de mines antipersonnel

La Finlande envisage de réintroduire des stocks de mines antipersonnel dans son armement, malgré la Convention d'Ottawa qui interdit ces engins explosifs dans une majorité de pays, déclarent les autorités concernées.

Les forces de défense finlandaises évaluent depuis cet été si les mines antipersonnel sont nécessaires en Finlande, a indiqué le ministère de la Défense à l'AFP. "Cet examen est motivé par les leçons tirées de la guerre en Ukraine et par la situation sécuritaire dégradée", a précisé le ministère, ajoutant qu'un rapport sur le sujet sera publié l'année prochaine.

La Finlande a signé la Convention d'Ottawa en 2012 mais estime que la situation sécuritaire n'est plus la même aujourd'hui. Helsinki a depuis détruit la totalité des mines sur son sol, un million d'exemplaires.

Le pays nordique, qui partage une frontière longue de 1.340 kilomètres avec la Russie, a abandonné des décennies de non-alignement militaire et rejoint l'Otan après l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.

Un grillage barre la route vers le poste frontière de Nuijamaa entre la Russie et la Finlande, Lappeenranta, Finlande, le 18 novembre 2023.

Un grillage barre la route vers le poste frontière de Nuijamaa entre la Russie et la Finlande, Lappeenranta, Finlande, le 18 novembre 2023. 

© AP Photo/Sergei Grits

Une "discussion sérieuse à propos des mines" est en cours en Finlande, a déclaré mercredi le Premier ministre finlandais Petteri Orpo devant ses collègues nordiques et baltes lors d'une conférence de presse en Suède. Le Premier ministre estonien Kristen Michal a informé, à la même occasion, que son pays "suivait l'exemple finlandais". "Nous sommes membres de la Convention d'Ottawa, donc nous explorons différentes options, et des nouvelles technologies", a-t-il déclaré.

Le traité, signé en 1997, fait l'objet jusqu'à ce vendredi d'une conférence internationale à Siem Reap, au Cambodge, organisée tous les cinq ans, qui vise à évaluer l'avancement de son objectif vers un monde sans mines antipersonnel.

16H35
18,1 milliards d'euros

L'UE accorde 18,1 milliards à l'Ukraine dans le cadre d'un engagement du G7

L'Union européenne confirme son engagement à fournir un soutien financier de 18,1 milliards d'euros à l'Ukraine dans le cadre d'un prêt du G7 qui sera remboursé par les intérêts des avoirs russes gelés. Le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, a annoncé avoir signé un protocole d'accord avec l'Ukraine pour une assistance macro-financière qui servira à "couvrir ses besoins immédiats".

"Cela fait partie de l'initiative du G7 visant à soutenir l'Ukraine en utilisant les revenus des avoirs russes gelés" dans le cadre des sanctions occidentales, "garantissant ainsi que l'agresseur paie pour les dommages qu'il a causés", a-t-il précisé sur le réseau social X.


Le Premier ministre ukrainien Denys Shmyhal a salué une "démarche courageuse" de la part de l'UE. "Ce n'est pas seulement une aide - c'est un précédent pour tenir la Russie responsable de ses crimes", a-t-il écrit sur X.

Ces 18,1 milliards d'euros s'ajoutent à quelque 120 milliards d'aide fournie à Kiev par l'UE et les Etats membres depuis l'invasion par la Russie. Ce nouveau soutien intervient alors que des incertitudes planent sur l'avenir du soutien américain après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

Fin octobre, le G7 qui réunit les sept économies les plus avancées au monde, avait annoncé un accord en vue d'accorder environ 50 milliards de dollars (47 mds d'euros) à l'Ukraine sous forme de prêt, remboursé par les intérêts des avoirs russes gelés dans le cadre des sanctions occidentales. Sur ce montant, les États-Unis se sont engagés à fournir 20 milliards de dollars (19 mds EUR). Le Royaume-Uni, le Canada et le Japon ont également décidé de contribuer. L'UE avait initialement déclaré qu'elle était prête à fournir jusqu'à 38 milliards de dollars, avant que ses partenaires du G7 n'annoncent leurs propres contributions.

Depuis le lancement de l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe en 2022, l'UE a gelé environ 235 milliards de dollars de fonds de la banque centrale, soit la grande majorité des actifs russes immobilisés dans le monde. Environ 90% du total est détenu par l'organisation internationale de dépôts de fonds Euroclear, basée en Belgique.
 

16H00
50 milliars d'euros

Zelensky approuve le budget 2025 avec 60% des dépenses pour la défense et la sécurité

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a signé ce jeudi la loi sur le budget 2025 dont un petit plus de 50 milliards d'euros, soit 60% des dépenses, seront consacrés à la défense et la sécurité pour faire face à l'invasion russe.

"La priorité du budget est de protéger notre pays. Il comprend le financement des forces de sécurité et de défense, l'achat et la production d'armes, de drones et d'équipements", a indiqué sur Telegram le Premier ministre Denys Chmygal, en annonçant la nouvelle.

Le budget, d'environ 82 milliards d'euros au total, avait préalablement été voté par les députés ukrainiens le 19 novembre. L'Ukraine, qui a moins d'armes, moins de recrues sur le front et moins d'argent que la Russie, a été contrainte d'augmenter ses dépenses de défense pour soutenir l'effort de guerre, alors que le conflit approche ses trois ans. Au total, juste un peu plus de 50 milliards d'euros seront consacrés à la défense et la sécurité nationale, ce qui inclut la production d'armement et les salaires des soldats, selon le ministère des Finances.

L'invasion russe de l'Ukraine depuis février 2022 a ravagé l'économie nationale, détruit de nombreuses infrastructures, provoquant d'importantes pertes économiques, et poussé les Occidentaux à aider massivement Kiev. Le départ à l'étranger de millions d'Ukrainiens a aussi affecté fortement les rentrées fiscales de l'État.

La Russie a prévu de son côté une envolée de 30% des dépenses militaires en 2025, après une hausse faramineuse de 70% en 2024, d'après des chiffres officiels, signe de la volonté du Kremlin de poursuivre coûte que coûte son invasion. En volume, Moscou va dépenser l'an prochain environ 118 milliards d'euros (au taux du jour) pour la défense et 31 milliards pour la sécurité nationale.

14H22
défense aérienne en Pologne

Berlin propose le déploiement d'unités de défense antiaérienne en Pologne

Le ministère allemand de la Défense annonce dans un communiqué avoir proposé à l'Otan d'envoyer ces équipements "en début d'année" dans le but de sécuriser "l'approvisionnement en véhicules, armes et munitions dont l'Ukraine a un besoin urgent pour se défendre".

Le ministre de la Défense Boris Pistorius lors d'une séance au parlement à Berlin, 13 novembre 2024.

Le ministre de la Défense Boris Pistorius lors d'une séance au parlement à Berlin, 13 novembre 2024.

© AP Photo/Markus Schreiber


"Nous allons ainsi protéger un noeud logistique en Pologne qui est d'une importance capitale pour la livraison de matériel à l'Ukraine", affirme le ministre de la Défense Boris Pistorius dans le communiqué.
Les unités de Patriot pourraient être déployées jusqu'à six mois en Pologne, accompagnées d'un contingent de soldats allemands.

Les détails exacts du transfert "sont actuellement en cours de coordination avec la Pologne, d'autres alliés et l'Otan à Bruxelles", précise encore l'Allemagne, sans plus de détails sur le lieu de déploiement.
Entre janvier et novembre 2023, l'Allemagne avait déjà envoyé en Pologne des dispositifs de défense de type Patriot, près de Zamosc, dans le sud-est du pays, non loin de la frontière avec l'Ukraine où ils avaient protégé un noeud ferroviaire.

Si Berlin est le premier pourvoyeur d'aide militaire à l'Ukraine au sein de l'UE, les capacités de l'armée allemande sont sous tension en raison d'un sous-investissement chronique pendant des années. Le réarmement de l'Allemagne, décidé par le chancelier Olaf Scholz depuis l'invasion de l'Ukraine en février 2022, est une entreprise de longue haleine qui se heurte encore à des limites financières et logistiques.

Le gouvernement Scholz refuse par ailleurs de livrer à l'Ukraine des missiles longue portée réclamés par Kiev, à la différence d'autres alliés du pays, comme les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne.

14H21
"Noisetier"

Poutine menace de frapper Kiev avec son puissant missile expérimental "Orechnik"

Le président russe Vladimir Poutine affirme qu'il n'exclue pas d'ordonner une frappe contre la capitale ukrainienne Kiev avec son missile expérimental hypersonique de portée intermédiaire Orechnik, noisetier en russe, décrivant une arme terriblement destructrice.

 "Nous n'excluons pas l'utilisation d'Orechnik contre des cibles militaires, des installations militaro-industrielles ou des centres de décision, y compris à Kiev", a-t-il dit lors d'une conférence de presse retransmise à la télévision russe en marge d'une visite au Kazakhstan.

À la demande d'un journaliste, il a également vanté de nouveau la puissance de feu de cette arme de portée intermédiaire capable de frapper partout en Europe, même si celle-ci n'est pas équipée d'ogives nucléaires. "Si l'on utilise plusieurs de ces systèmes en une frappe - deux, trois, quatre - alors, du point de vue de sa puissance, c'est comparable à l'usage d'une arme nucléaire", a-t-il dit.

"Ce n'est pas une arme atomique car elle est A- de haute précision et B- pas équipée d'une charge explosive nucléaire, et ne pollue pas l'environnement. Mais du point de vue de la puissance, c'est comparable", a dit le président russe, qui avait déjà comparé ce missile à "une météorite" et la chaleur dégagée au moment de l'explosion à la température de la surface du Soleil.

Vladimir Poutine n'a pas précisé si ce missile était exclusivement conventionnel ou s'il pouvait être équipé d'une charge nucléaire, ce qu'il avait laissé entendre la semaine dernière après une frappe d'essai en Ukraine, présentée comme une réponse à des tirs de missiles américains ATACMS et britanniques Storm Shadow sur le sol russe.

12H27
acte de contestation ?

Enquête après l'affichage public d'un drapeau ukrainien en pleine visite de Poutine au Kazakhstan

Le Kazakhstan ouvre une enquête sur un potentiel piratage informatique après qu'un écran géant des rues de la capitale Astana a brièvement affiché un drapeau ukrainien, en pleine visite du président russe Vladimir Poutine. 

L'image du drapeau bleu et jaune est apparue sur un immense écran d'une rue très passante d'Astana mercredi soir, selon des vidéos publiés sur les réseaux sociaux.


Cela s'est produit peu après l'arrivée dans ce pays d'Asie centrale de Vladimir Poutine, qui a ordonné l'invasion de l'Ukraine il y a bientôt trois ans. Des écrans géants alentour affichaient eux le drapeau russe, selon des vidéos publiées par les médias kazakhs mais dont l'authenticité n'a pas été confirmée. 

La police et le Service technique d'État, entreprise publique chargé de la cybersécurité du pays, ont affirmé enquêter. Le Service technique d'État dit que "l'image d'un drapeau avait été brièvement montré", se gardant de mentionner l'Ukraine. L'attaque semble avoir été conduite avec des "adresses IP étrangères" mais via des "serveurs proxy", qui permettent de dissimuler ces données identifiant les appareils des internautes, a indiqué la même source. La police kazakhe a, elle, affirmé enquêter sur une entreprise qui avait fourni ces écrans LED, Keruen Media.
Elle dit aussi suspecter une "possible interférence illégale dans le fonctionnement de l'équipement de la société".

Le Kazakhstan est un allié militaire et économique de la Russie, avec laquelle il a plus de 7.500 kilomètres de frontière commune. Mais Astana s'est également montré critique de la décision de M. Poutine d'envahir l'Ukraine.

11h07
diplomatie

Berlin convoque l'ambassadeur russe après l'expulsion de journalistes allemands de Russie

La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a annoncé que Berlin avait convoqué l'ambassadeur russe suite à l'expulsion de deux journalistes de la chaîne publique allemande ARD.
 

"L'expulsion des collaborateurs de l'ARD par la Russie est inacceptable et les raisons invoquées sont tout simplement fausses et mensongères. Nous condamnons cela sans équivoque, c'est pourquoi nous avons convoqué aujourd'hui l'ambassadeur russe", a déclaré la cheffe de la diplomatie lors d'une conférence de presse avec son homologue néo-zélandais Winston Peters.
 

10h31
riposte

Poutine dit que l'attaque russe de jeudi répond aux frappes de missiles américains ATACMS

Le président russe Vladimir Poutine a indiqué que les frappes massives contre l'Ukraine était sa réponse aux tirs de missiles américains ATACMS contre le territoire russe, malgré sa mise en garde et sa menace d'escalade militaire adressée à l'Occident.
Il a revendiqué une frappe massive avec 90 missiles, 100 drones, assurant que 117 cibles avaient été touchées. "Il s'agit d'une réponse aux attaques continues contre notre territoire à l'aide de missiles ATACMS", a-t-il ajouté depuis Astana au Kazakhstan.
 

08h45
blackout

Zelensky accuse la Russie de larguer des "bombes à sous-munitions" sur l'infrastructure énergétique

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie d'avoir frappé son infrastructure énergétique avec des bombes à sous-munitions, minant de facto ces sites et compliquant les réparations, une escalade "méprisable".


"Ces armes à sous-munitions compliquent considérablement la tâche de nos sauveteurs et de nos ingénieurs en électricité qui doivent éliminer les conséquences des frappes, et il s'agit là d'une escalade tout à fait méprisable des tactiques terroristes russes", a souligné sur les réseaux sociaux le président ukrainien, martelant que son pays a besoin de "systèmes de défense aérienne dès maintenant".
 

08h35
ukraine

L'armée de l'air dit avoir intercepté 79 missiles et 35 drones russes dans la nuit

L'armée de l'air ukrainienne a dit avoir intercepté dans la nuit 79 missiles et 35 drones explosifs russes lors d'une nouvelle attaque massive aérienne de l'armée de Moscou, qui a laissé au moins un million d'Ukrainiens sans électricité.


Au total, la Russie a tiré 91 missiles et 97 drones d'attaques qui visaient "les infrastructures énergétiques de l'Ukraine", a indiqué l'armée de l'air dans un communiqué publié sur Telegram.
 

07h30
coupures de courant

L'Ukraine fait état d'une "attaque massive" sur ses infrastructures énergétiques

L'Ukraine a fait état d'une "attaque massive" contre les infrastructures énergétiques du pays et a dit devoir procéder à des coupures de courant d'urgence notamment à Kiev alors que les températures sont proches de 0°C.

"Une fois de plus, le secteur de l'énergie est soumis à une attaque massive de l'ennemi", a déclaré le ministère de l'Energie sur Facebook. Des coupures de courant d'urgence ont été mises en œuvre notamment à Kiev, Odessa et Dnipro, a précisé l'opérateur DTEK.

08H23
coupures d'eau et d'électricité

Au moins un million d'Ukrainiens sans électricité après l'attaque aérienne massive russe

Plus d'un million d'Ukrainiens sont privés d'électricité dans l'ouest du pays après une attaque aérienne massive de la Russie contre les infrastructures énergétiques civiles de sa voisine, en pleine escalade des menaces russes contre l'Ukraine et l'Occident. Le patron d'une des sociétés de fourniture d'électricité, Yasno, Serguiï Kovalenko, a indiqué sur Facebook qu'il y des "coupures d'urgences dans tous le pays à cause de l'attaque de l'ennemi".

Selon lui, l'énergéticien Ukrenergo prévoit des coupures de courant jusque dans la soirée.
Le gouverneur de la région de Lviv a fait état peu avant 10H00 locale de "523.000 abonnés (qui) sont sans électricité à cause des frappes matinales".

Les autorités régionales de Rivné ont déclaré que 280.000 personnes étaient privées d'eau courante, et que des coupures d'eau courante étaient également recensées.
"Tous les services compétents travaillent à l'élimination des conséquences de l'attaque", a indiqué sur Telegram le gouverneur, Oleksandre Koval.

Dans la région voisine de Volyn, 215.000 habitants sont plongés dans le noir, selon le gouverneur .
La région occidentale de Ivano-Frankivsk connaît elle aussi des coupures de courant, tout comme celle de Khmelnytsky, dans le centre de l'Ukraine, ont aussi fait état de coupures de courant, mais n'ont pas chiffré la population affectée.

Dans le sud du pays, le maire de Mykolaïv, Oleksandre Senkevytch, a annoncé que les tramways et les trolleybus ne roulaient pas du fait des coupures, et les écoles resteront fermées jeudi.

07h15
ukraine

Alerte aérienne nationale en raison d'une menace de missiles russes

L'armée de l'air ukrainienne a déclenché une alerte aérienne à l'échelle de tout le pays ce matin, faisant état de tirs de missiles visant plusieurs régions.

"L'alerte aux raids aériens a été déclarée dans toute l'Ukraine en raison d'une menace de missiles", a annoncé cette source sur Telegram, soulignant que des missiles visaient notamment les régions d'Odessa, de Kherson et de Mykolaïv.

07h05
manque de soldats

Washington appelle Kiev à baisser l'âge de la mobilisation militaire

L'administration de Joe Biden a appelé l'Ukraine à passer l'âge minimum pour la mobilisation militaire à 18 ans au lieu de 25 ans actuellement pour compenser le manque de soldats face à l'avancée des forces russes sur le terrain.

Cet appel intervient quelques semaines avant la prise de fonctions du prochain président américain, Donald Trump, qui pourrait adopter une nouvelle approche et pousser Kiev à négocier avec Moscou alors que les États-Unis ont jusque-là massivement soutenu l'Ukraine en lui fournissant des armes.

Un haut responsable de l'actuelle administration américaine a déclaré sous le couvert de l'anonymat que l'Ukraine faisait face à une crise "existentielle" dans le recrutement, avec une réserve de volontaires en baisse, face à un ennemi aux forces plus nombreuses et mieux équipées.

"La vérité c'est que l'Ukraine ne mobilise et n'entraîne actuellement pas assez de soldats pour remplacer les pertes sur le champ de bataille et se maintenir face à l'accroissement des forces russes."

Haut responsable américain. 

Qui anime ce direct ?

AFP