Direct terminé le 24 octobre 2024 à 20H35 TU
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Vladimir Poutine rencontre le chef de l'ONU au sommet des BRICS

Ce soir, e président russe Vladimir Poutine a rencontré le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres en marge du sommet des Brics à Kazan, en Russie, pour un entretien qui devait être consacré à l'Ukraine. À Kazan, Antonio Guterres a réitéré son appel à "une paix juste" en Ukraine, "en ligne avec la charte de l'ONU, la loi internationale et les résolutions de l'assemblée générale". Les horaires sont affichés en temps universel.

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Ce 24 octobre à Kazan, Vladimir Poutine rencontre le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

Ce 24 octobre à Kazan, Vladimir Poutine rencontre le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

© Alexander Kazakov, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP
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19H37
Tchétchénie

Un soldat russe tué dans l'attaque d'un convoi militaire en Tchétchénie

Un soldat russe a été tué et un autre blessé dans l'attaque par des inconnus d'un convoi militaire en Tchétchénie ce jeudi, ont indiqué les médias d'État russes.
Des assaillants non identifiés ont pris pour cible le convoi dans la banlieue de Grozny, capitale de la province.
"Des inconnus ont attaqué un convoi militaire dans la banlieue de Grozny" a indiqué l'agence officielle RIA Novosti, citant l'unité locale de la Rosgvardia, la garde nationale russe.
"Un militaire a été tué et un autre blessé", a ajouté l'agence. "Des mesures ont été prises pour retrouver et arrêter les assaillants".

Moscou a mené une série de guerres sanglantes en Tchétchénie dans les années 1990 et au début des années 2000. Les forces russes ont éliminé les groupes rebelles qui cherchaient à se séparer de la Russie et que le Kremlin accusait d'être à l'origine d'attaques dans tout le pays.

Ramzan Kadyrov, qui dirige la région d'une main de fer depuis près de vingt ans, a obtenu de Moscou d'importantes subventions en échange de sa loyauté inébranlable envers le président Vladimir Poutine.
Des groupes indépendants de défense des droits humains affirment que Kadyrov considère la Tchétchénie comme son fief personnel, qu'il réprime impitoyablement ses opposants, au détriment des droits de l'Homme.

19H36
Diplomatie

Poigné de main entre Poutine et Guterres

Le président russe Vladimir Poutine a rencontré ce soir le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres en marge du sommet des Brics à Kazan, en Russie, pour un entretien qui devait être consacré à l'Ukraine. Tous deux ont été filmés échangeant une poignée de main, et un média d'État russe a précisé que leur entretien avait débuté, le premier depuis avril 2022.

Voir Sommet des Brics en Russie : rencontre entre Guterres et Poutine
 

17H32
protestations

L'opposante russe Navalnaïa déplore que Guterres ait rencontré "le meurtrier" Poutine

L'opposante russe en exil Ioulia Navalnaïa a déploré que le secrétaire général de l'Otan Antonio Guterres ait serré la main du président russe Vladimir Poutine, un "meurtrier", lors du sommet des Brics à Kazan.
"C'est la troisième année de la guerre, et le secrétaire général des Nations unies serre la main d'un meurtrier", a-t-elle taclé dans un message posté sur X. 

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Poutine et Guterres doivent encore se voir en tête-à-tête dans la soirée, selon le programme officiel du Kremlin.
 

17H19
OTAN

Scholz rejette la demande d'invitation de l'Ukraine à l'Otan

Le chancelier allemand Olaf Scholz a refusé la requête du président Ukrainien Volodymyr Zelensky, qui réclame pour son pays dès maintenant une invitation à rejoindre l'Otan dans le cadre de son "plan de victoire" contre la Russie.

Olaf Scholz lors d'un point presse à Berlin, le 22 octobre 2024

Olaf Scholz lors d'un point presse à Berlin, le 22 octobre 2024.

© AP Photo/Ebrahim Noroozi

Il est important de se rendre compte qu'un pays en guerre ne peut absolument pas devenir membre de l'Otan. Tout le monde le sait, il n'y a pas de désaccord à ce sujet. Et l'invitation est normalement assez rapidement liée à l'adhésion à l'Otan. Olaf Scholz lors d'un entretien à la télévision publique ZDF.

"Nous avons décrit une perspective" d'adhésion de l'Ukraine à terme, lors de sommets de l'Alliance atlantique à Vilnius l'an passé, puis à Washington cet été, a rappelé le dirigeant, en référence à l'engagement d'inviter Kiev quand les alliés l'auront décidé et que les conditions seront réunies. "Mais je pense qu'au-delà, il n'y a actuellement pas de nouveau besoin de décision", a-t-il estimé.

Lors de l'entretien, Scholz a réaffirmé sa ligne de conduite consistant à éviter que l'Otan devienne un belligérant dans la guerre lancée par la Russie contre l'Ukraine en février 2022.

Il a également réitéré son opposition à la livraison de missiles allemands Taurus à longue portée, qui pourraient atteindre des cibles situées loin en territoire russe, que l'Ukraine lui réclame de longue date.

16H47
relation russo-américaines

La relation Washington-Moscou dépendra de l'attitude américaine après les élections déclare Poutine

Vladimir Poutine juge que sa relation avec les États-Unis dépendrait de l'attitude de Washington après l'élection américaine.
"L'évolution des relations russo-américaines après l'élection dépendra des États-Unis. S'ils sont ouverts, nous le serons aussi. Et s'ils ne le veulent pas, nous n'avons pas à le faire", a-t-il déclaré lors de sa conférence de presse de clôture du sommet des Brics. En parlant "de vouloir tout faire pour mettre fin au conflit en Ukraine", le candidat républicain Donald Trump a eu des propos "sincères", a salué Vladimir Poutine.

Mais la paix ne pourra s'établir que "sur les réalités" du champ de bataille et sur rien d'autre, a mis en garde le président russe au moment où ses troupes continuent de progresser face à l'armée ukrainienne soutenue par les pays occidentaux.

Les Occidentaux "ne cachent pas leur objectif d'infliger une défaite stratégique à notre pays", "des calculs illusoires que seuls peuvent faire ceux qui ne connaissent pas l'histoire de la Russie et ne tiennent pas compte de son unité forgée pendant des siècles", avait-il dit auparavant mis en garde.

Sous les yeux de Vladimir Poutine et avant leur rencontre, Antonio Guterres avait réitéré devant les participants au sommet des Brics à Kazan son appel à "une paix juste" en Ukraine, "en ligne avec la charte de l'ONU, la loi internationale et les résolutions de l'assemblée générale". "Le secrétaire général a dit que nous devrions tous vivre comme une grande famille", "malheureusement, dans les familles, il y a souvent des disputes, des scandales, des litiges de propriété, et parfois il y a même des bagarres", lui a répondu le président russe, s'inquiétant également, à l'unisson des pays des Brics, du conflit au Moyen-Orient qui est "au bord d'une guerre totale".

16H22
négociations

Poutine prévient que la paix avec Kiev doit se fonder "sur les réalités" du champ de bataille

Vladimir Poutine estime  que la paix avec Kiev devrait se fonder "sur les réalités" du champ de bataille en Ukraine, dont l'armée du Kremlin contrôle toujours près de 20% du territoire.
"Nous sommes prêts à envisager toute négociation de paix fondée sur les réalités du terrain. Nous ne sommes pas prêts à faire autre chose", a-t-il martelé lors d'un point presse.

16H12
soutien

Poutine salue les propos "sincères" de Trump sur sa volonté de mettre fin au conflit en Ukraine

Le président russe Vladimir Poutine a salué les propos "sincères" de Donald Trump, candidat républicain à l'élection présidentielle américaine de novembre, sur sa volonté de mettre fin au conflit en Ukraine.

Donald Trump "a parlé de vouloir tout faire pour mettre fin au conflit en Ukraine. Il me semble qu'il le dit de façon sincère. Et des déclarations de ce genre, quelle que soit leur origine, nous les accueillons, bien sûr, favorablement", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse durant le sommet des Brics à Kazan.

Donald Trump, déjà président américain de 2017 à 2021, a maintes fois prétendu qu'il réglerait le conflit entre la Russie et l'Ukraine "en 24 heures", sans jamais expliquer comment. Il est aussi critique de l'importante aide militaire et financière apportée à Kiev par les États-Unis, et l'Ukraine craint que son retour à la Maison Blanche ne mette en péril cet apport vital.

Vladimir Poutine a néanmoins récemment estimé, non sans sarcasme, qu'il soutenait la candidate démocrate Kamala Harris pour l'élection, prévue le 8 novembre.

16H10
Corée du Nord

L'Ukraine affirme que des soldats nord-coréens ont été déployés dans la région russe de Koursk

L'Ukraine affirme que des soldats nord-coréens avaient été déployés dans la région russe de Koursk, où les troupes ukrainiennes contrôlent des centaines de kilomètres carrés, les Occidentaux craignant que leur participation aux combats n'entraîne une escalade majeure dans la guerre.
"Les premières unités de l'armée de la Corée du Nord, qui ont été formées sur des terrains d'entraînement de l'est de la Russie, sont déjà arrivées dans la zone de combat", ont indiqué les services ukrainiens de renseignement militaire (GUR) dans un communiqué. "Le 23 octobre 2024, leur apparition a été enregistrée dans la région (russe) de Koursk", ont-ils ajouté.
 

15H58
Corée du Nord

Poutine ne dément pas le déploiement de soldats nord-coréens en Russie

Le président russe Vladimir Poutine, interrogé sur le déploiement supposé de soldats nord-coréens en Russie, n'a pas démenti ces informations de renseignements occidentaux, évitant de répondre directement.

"Nous n'avons jamais douté que les Nord-Coréens prennent nos accords (de coopération, ndlr) au sérieux", a-t-il dit lors d'une conférence de presse durant le sommet des Brics à Kazan, ajoutant que "ce sont nos affaires".
 

15H49
Justice internationale

La Mongolie n'a pas donné suite à une demande d'arrestation de Poutine, déplore la CPI

La Cour pénale internationale (CPI) déplore que la Mongolie, un État membre, n'ait pas arrêté le président russe Vladimir Poutine lors de sa visite dans ce pays en septembre.

La CPI "a conclu qu'en n'arrêtant pas Monsieur Poutine alors qu'il se trouvait sur son territoire et en ne le remettant pas à la cour, la Mongolie n'a pas donné suite à la demande de coopération de la cour à cet égard", a déclaré dans un communiqué la juridiction, qui siège à La Haye (Pays-Bas). 

Vladimir Poutine est visé par un mandat d'arrêt de la CPI pour des faits liés à la guerre en Ukraine, qu'il a déclenchée en février 2022.

11h32
Diplomatie

Sommet des Brics : devant Poutine, le secrétaire général de l'ONU appelle à une "paix juste" en Ukraine

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, appelle à une "paix juste" en Ukraine lors du Sommet des Brics qui se tient en Russie et sous l'égide du président Vladimir Poutine, dont l'armée a attaqué les troupes de Kiev en février 2022. Antonio Guterres a également appelé à la cessation "immédiate" des hostilités à Gaza et au Liban, en pleine escalade des tensions notamment entre Israël et le Hezbollah.

11H25
130 milliars d'euros

Les députés russes votent l'envolée des dépenses militaires en 2025

Les députés russes ont approuvé ce jeudi en première lecture le projet de loi du budget 2025-2027 qui prévoit une envolée de 30% des dépenses militaires l'an prochain, le Kremlin poursuivant sa politique largement tournée vers l'effort de guerre.

À la Douma, la chambre basse du Parlement, 314 députés ont voté en faveur du budget triennal, 78 se sont abstenus et une personne s'est prononcée contre, selon les résultats officiels.
Le texte, dont au moins une deuxième lecture est prévue le 14 novembre, doit ensuite être approuvé par le Conseil de la Fédération (chambre haute) avant sa promulgation, qui ne souffre d'aucun doute, par le président Vladimir Poutine.

Les sous-marins nucléaires Prince Vladimir et Ekaterinenburg dans la base navale de Gazhiyevo, dans la péninsule de Kola Peninsula, en Russie, en avril 2021.

Les sous-marins nucléaires Prince Vladimir et Ekaterinenburg dans la base navale de Gazhiyevo, dans la péninsule de Kola Peninsula, en Russie, en avril 2021.

© Ministère de la Défense russe via AP

Le Kremlin le répète tous les jours : son assaut en Ukraine, lancé en février 2022, sera couronné de succès, quoi qu'il en coûte économiquement et humainement, et ce, malgré le soutien des Occidentaux à Kiev.

Vladimir Poutine a ainsi été clair en septembre : "Le renforcement de la capacité de Défense du pays" et "l'intégration des régions" ukrainiennes occupées sont des "priorités". Pour cela, le Kremlin a décidé de poursuivre ses lourds investissements en faveur de l'armée.

Les dépenses de Défense vont atteindre en 2025 près de 13.500 milliards de roubles (130 milliards d'euros au taux actuel), selon le projet de loi. Le budget militaire national avait déjà explosé sur un an de près de 70% en 2024, représentant cette année avec les investissements de sécurité 8,7% du PIB selon Vladimir Poutine, une première dans l'histoire moderne de la Russie.

Un missile stratégique ballistique Yars RS-24 extrait de son hangar dans la région d'Ivanovo, en septembre 2024.

Un missile stratégique ballistique Yars RS-24 extrait de son hangar dans la région d'Ivanovo, en septembre 2024. 

© Ministère de la Défense russe via AP

Le budget dédié à la sécurité intérieure, qui inclut la police et les services spéciaux en charge notamment de la répression des critiques du Kremlin, va, lui, passer à 3.460 milliards de roubles (33 milliards d'euros), représentant près de 10% des dépenses annuelles de l'Etat russe.

Ce cumul Défense-Sécurité représentera environ 40% du budget. Sans compter de nombreux investissements classés secrets. Signe que les dépenses militaires ne sont pas prêtes de diminuer, Vladimir Poutine a signé mi-septembre un décret ordonnant une augmentation de près de 15% du nombre de soldats, le portant à 1,5 million.

Avec cette nouvelle hausse, 1 actif sur 50 en Russie sera désormais dans l'armée qui, d'après des médias russes, deviendrait la deuxième plus grande au monde après celle de la Chine.

Le ministre russe de la Défense Andreï Belousov rencontre à Pékin son homonyme, Dong Jun le 14 octobre 2024.

Le ministre russe de la Défense Andreï Belousov rencontre à Pékin son homonyme, Dong Jun le 14 octobre 2024. 

© Vadim Savitsky, Service de presse du Ministère russe de la Défense via AP


Pour gérer "efficacement" les comptes de l'armée, où la corruption reste endémique, Vladimir Poutine a mis de côté un certain nombre de responsables, incarcérés pour des accusations de pots-de-vin, et nommé en mai un économiste, Andreï Belooussov, à la tête du ministère de la Défense. 

Au total, les dépenses fédérales vont passer en 2025 à 41.500 milliards de roubles (environ 400 milliards d'euros). Pour boucler son budget en hausse, le gouvernement a prévu au 1er janvier prochain une augmentation des impôts sur les hauts revenus et les entreprises, un moyen de continuer à financer l'offensive en Ukraine et ses dépenses connexes.

Mais des problèmes structurels persistent toujours dans l'économie. En plus de l'inflation, des pénuries de main d'oeuvre - conséquence directe du départ sur le front ou à l'étranger de centaines de milliers d'hommes - demeurent et "limitent" la croissance, d'après l'aveu même de Vladimir Poutine.

La conjoncture reste tenable à court terme toutefois. Le FMI a d'ailleurs révisé mardi à la hausse ses prévisions de croissance pour la Russie en fin d'année, à +3,6%.

09H51
armes à l'Ukraine

La Corée du Sud va étudier la possibilité de fournir des armes à l'Ukraine

La Corée du Sud va étudier "avec plus de souplesse" qu'auparavant la possibilité de fournir des armes à l'Ukraine à la suite des informations faisant état de déploiement de troupes nord-coréennes en Russie, a annoncé  le président Yoon Suk Yeol.
"Bien que nous ayons suivi le principe consistant à ne pas fournir directement d'armes létales, nous pourrions revoir cette question avec plus de souplesse en fonction des actions des forces nord-coréennes", a déclaré Yoon lors d'une conférence de presse avec le président polonais, Andrzej Duda, à Séoul.

09H12

Les pays des Brics doivent être une "force stabilisatrice pour la paix", déclare Xi

Le président chinois Xi Jinping déclare que les pays du Sud doivent être une "force stabilisatrice pour la paix", lors d'un discours prononcé durant le sommet des pays Brics à Kazan, en Russie. "Nous devons être une force stabilisatrice pour la paix, renforcer la gouvernance mondiale en matière de sécurité et explorer des solutions aux principaux problèmes, qui s'attaquent à la fois à leurs symptômes et à leurs causes profondes", plaide Xi Jinping devant d'autres chefs d'État et de gouvernement présents, dont le président russe Vladimir Poutine.

8h34
stratégie de guerre

Poutine juge "illusoire" de vouloir vaincre la Russie sur le champ de bataille

Le président russe Vladimir Poutine juge "illusoire" de  vouloir vaincre la Russie sur le champ de bataille en Ukraine, où les troupes russes gagnent du terrain dans l'Est, après 32 mois de conflit à haute intensité. "Ils ne cachent pas leur objectif d'infliger une défaite stratégique à notre pays", lance Vladimir Poutine, en référence aux pays occidentaux qui soutiennent militairement l'Ukraine. "Ce sont des calculs illusoires que seuls ceux qui ne connaissent pas l'histoire de la Russie et ne tiennent pas compte de son unité forgée pendant des siècles, peuvent faire", affirme-t-il dans un discours au sommet des Brics qui se tient à Kazan.

Qui anime ce direct ?

AFP