Direct terminé le 25 septembre 2024 à 20h15 TU
Direct démarré le 25 septembre 2024 à 5h30 TU

Zelensky devant l'ONU pour plaider la poursuite du soutien à l'Ukraine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky prend la parole aujourd'hui devant l'ONU, cherchant à s'assurer le soutien continu de la communauté internationale, qui a les yeux rivés sur les craintes d'un embrasement au Proche-Orient. Alors que la Russie poursuit ses bombardements quotidiens en Ukraine, le président Zelensky exhorte le Conseil de sécurité de l'ONU à forcer Moscou à faire la paix avec Kiev. Les horaires sont affichés en temps universel.

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Volodomyr Zelensky à la tribune de l'ONU ce 25 septembre 2024.

Volodomyr Zelensky à la tribune de l'ONU ce 25 septembre 2024.

© AP Photo/Richard Drew
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19H00
"C'est le meilleur commercial de la planète"

Trump accuse Zelensky de "refuser de conclure un accord" sur la guerre en Ukraine

Donald Trump a vivement critiqué Volodymyr Zelensky l'accusant de "refuser de conclure un accord" avec la Russie. "Nous continuons de donner des milliards de dollars à un homme qui refuse de conclure un accord, Zelensky", a dénoncé le candidat républicain à la présidentielle américaine, lors d'un meeting de campagne. 

Chaque fois qu'il est venu dans notre pays, il est reparti avec 60 milliards de dollars, je pense que c'est le meilleur commercial de la planète. Donald Trump

Une rencontre entre Donald Trump, très critique des montants déboursés par Washington pour Kiev, et le dirigeant ukrainien, avait été évoquée en marge de l'Assemblée générale des Nations unies.
Mais cette entrevue risque probablement d'être annulée selon la presse américaine, qui assure que Donald Trump n'a pas apprécié une interview donnée par Volodymyr Zelensky au magazine New Yorker - dans laquelle le dirigeant ukrainien affirme que le candidat républicain "ne sait pas vraiment comment arrêter cette guerre".

Donald Trump lors d'un meeting de campagne ce 25 septembre 2024 à Mint Hill, Caroline du Nord.

Donald Trump lors d'un meeting de campagne ce 25 septembre 2024 à Mint Hill, Caroline du Nord.

© AP Photo/Nell Redmond

Le septuagénaire a en effet affirmé début septembre qu'il avait un "plan précis" pour mettre fin à la guerre en Ukraine, mais qu'il ne le dévoilerait pas afin de garder l'effet de "surprise".
"Si je gagne, en tant que président élu, je ferai en sorte qu'un accord soit conclu, c'est garanti", a déclaré le candidat républicain à la Maison Blanche.
Donald Trump a aussi maintes fois prétendu qu'il réglerait la guerre entre la Russie et l'Ukraine "en 24 heures" sans jamais expliquer comment. Il s'est au cours des derniers mois montré particulièrement critique des milliards de dollars dépensés par les États-Unis pour soutenir Kiev dans sa guerre contre Moscou, appelant l'Europe à "se bouger".

Sollicitée par l'AFP, l'équipe de Donald Trump a refusé de confirmer si son entrevue avec Volodymyr Zelensky avait bien été annulée.

17H42
arme nucléaire

Poutine dit que la Russie envisagera le recours à l'arme nucléaire en cas d'attaque aérienne "massive"

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Russie étudierait la "possibilité" du recours à l'arme nucléaire en cas de "lancement massif" d'avions, missiles ou drones contre son territoire, au moment où Kiev tente de convaincre les Occidentaux d'autoriser l'utilisation des missiles à longue portée dans son conflit contre Moscou.

"Nous envisagerons une telle possibilité si nous recevons des informations fiables sur le lancement massif de moyens d'attaque aérospatiaux et leur franchissement de la frontière de notre Etat. Je fais référence à l'aviation stratégique et tactique, aux missiles de croisière, aux drones, aux avions hypersoniques et autres appareils d'aviation", a-t-il dit lors d'une réunion du Conseil de sécurité russe.
 

17H26
enfants ukrainiens orphelins ou pas

Des ONG dénoncent une entreprise "planifiée et systématique" de la Russie concernant la déportation d'enfants ukrainiens

La "déportation et l'adoption forcée" d'enfants ukrainiens en Russie après l'invasion de l'Ukraine a fait l'objet d'"un processus planifié et systématique", ont dénoncé mercredi des associations à Paris, accusant le parti présidentiel Russie unie d'avoir joué un "rôle déterminant".

L'Ukraine réclame le retour de près de 20.000 mineurs "déportés ou déplacés de force" en Russie depuis le début de son assaut le 24 février 2022, un chiffre que nombre d'observateurs jugent sous-estimé.

Olga Lopatkina avec ses enfants adoptés, à Loué, dans l'ouest de la France, le 2 juillet 2022. Elle a finalement été réunie avec eux après leur évacuation de Marioupol.

Olga Lopatkina avec ses enfants adoptés, à Loué, dans l'ouest de la France, le 2 juillet 2022. Elle a finalement été réunie avec eux après leur évacuation de Marioupol. 

© AP Photo/Jeremias Gonzalez

La Cour pénale internationale a lancé en mars 2023 un mandat d'arrêt à l'encontre du président russe Vladimir Poutine et de sa commissaire aux droits de l'enfant, Maria Lvova-Belova, pour le crime de guerre de "déportations illégales".

Les ONG Russie-Libertés et Pour l'Ukraine, pour leur liberté et la nôtre!, cette dernière rassemblant plus d'une centaine d'universitaires, ont annoncé avoir déposé une nouvelle communication (l'équivalent d'une plainte, même si ces communications aboutissent rarement à une enquête, NDLR) devant la Cour pénale internationale après avoir identifié quelque 35 responsables liés au pouvoir russe, contre lesquels elles demandent un mandat d'arrêt.

Elles réclament également la requalification des faits en crime de génocide.
Une enquête d'un an basée notamment sur l'analyse des comptes Telegram des responsables russes incriminés, démontre "l'implication" du parti Russie unie à travers "un vaste réseau de complicités", a affirmé l'un des avocats des ONG, Me Emmanuel Daoud.

Quand on s'attaque aux enfants, qu'on modifie leur état civil, qu'on organise leur transfert pour ensuite les rééduquer par des programmes d'endoctrinement, c'est qu'il y a une volonté d'anéantir une partie de la population ukrainienne, à tout le moins une intention génocidaire. Emmanuel Daoud, avocat

Les ONG affirment également qu'"il s'agit d'une entreprise collective, cautionnée et revendiquée par Russie unie", sous couvert de "soi-disant missions humanitaires" destinées à mettre à l'abri les enfants concernés.

Ces accusations ont été rejetées à plusieurs reprises par les autorités russes qui assurent protéger les enfants des combats et disent être prêtes à remettre les enfants à leurs proches en Ukraine si ceux-ci en font la demande.

Elles ont également expliqué avoir mis en place un programme spécial à l'arrivée des enfants dont certains sont envoyés dans des camps où l'accent est mis sur l'éducation patriotique.
Selon Kiev, quelques centaines d'entre eux ont pour l'instant été rapatriés.
 

17H16
arme nucléaire

Poutine propose une révision des règles d'utilisation de l'arme nucléaire

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré mercredi que des "clarifications" avaient été proposées concernant la doctrine d'utilisation de l'arme nucléaire de son pays, menace agitée à plusieurs reprises depuis le début de l'offensive russe en Ukraine. 

Le président Vladimir Poutine ce 25 septembre 2024 à Moscou.

Le président Vladimir Poutine ce 25 septembre 2024 à Moscou.

© Maxim Shemetov/Pool Photo via AP

"Il est proposé de considérer l'agression de la Russie par un pays non-nucléaire mais avec la participation ou le soutien d'un pays nucléaire, comme une attaque conjointe contre la Fédération de Russie", a-t-il dit, référence claire à l'Ukraine, lors d'une réunion télévisée avec ses conseillers.

Le président russe a prévenu que son pays pourrait avoir recours à l'arme nucléaire en cas de "lancement massif" d'avions, missiles ou drones contre son territoire. "Nous envisagerons une telle possibilité si nous recevons des informations fiables sur le lancement massif de moyens d'attaque aérospatiaux et leur franchissement de la frontière de notre État", a-t-il mis en garde. Vladimir Poutine a assuré que la Russie avait toujours eu "une approche très responsable sur ces questions".
Cependant, "nous voyons que la situation militaire et politique actuelle évolue de façon très dynamique et nous devons en tenir compte", a-t-il ajouté. "Il s'agit notamment de l'émergence de nouvelles sources de menaces et de risques militaires pour la Russie et ses alliés", a affirmé le chef de l'État.

15H42
ONU

Zelensky accuse Poutine de vouloir frapper le nucléaire ukrainien

Alors que la communauté internationale a les yeux rivés sur la situation explosive au Proche-Orient, le président ukrainien a exhorté ses alliés à l'ONU à continuer à le soutenir dans sa guerre contre Moscou.
"J'ai reçu récemment d'autres informations alarmantes de nos services de renseignement. (Le président russe Vladimir) Poutine semble dorénavant planifier des attaques sur nos installations nucléaires et leurs infrastructures", a lancé Zelensky, l'air grave à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU. 

Il a souligné que la Russie avait détruit en deux ans et demi de conflit "80% du système énergétique" de son pays, alors que les forces armées russes bombardent quotidiennement les centrales électriques et hydrauliques ukrainiennes. "N'importe quel incident critique sur le système énergétique pourrait conduire à une catastrophe nucléaire. Un jour qui ne doit jamais advenir", a-t-il mis en garde. "Moscou doit le comprendre et cela dépend en partie de votre détermination à mettre la pression sur l'agresseur". 

 

15H17
Diplomatie

Poutine dit attendre Erdogan en Russie en octobre pour le sommet des Brics

Le président russe Vladimir Poutine annonce attendre son homologue turc Recep Tayyip Erdogan à Kazan en Russie le mois prochain dans le cadre du sommet des Brics, bloc économique que la Turquie, Etat membre de l'Otan, veut rejoindre. "J'adresse mes meilleurs voeux au président de la République de Turquie, M. Erdogan. Je l'attends en Russie, à Kazan. Je pense que nous avons prévu une réunion bilatérale le 23" octobre, a déclaré Vladimir Poutine au président du parlement turc, Numan Kurtulmus, en visite à Moscou.

15H15
trois enfants blessés

Au moins deux morts et une dizaine de blessés dans une frappe russe dans l'est

Un bombardement russe a fait au moins deux morts et une dizaine de blessés, dont trois enfants, mercredi à Kramatorsk, une grande ville de l'est de l'Ukraine, a annoncé le gouverneur de la région de Donetsk.

L'attaque a visé le centre-ville et endommagé notamment deux hauts immeubles résidentiels et des magasins, a indiqué Vadim Filachkine sur Telegram. "Cet après-midi, les Russes ont largué trois bombes aériennes guidées sur la ville", a-t-il ajouté, évoquant ces armes très destructrices massivement utilisées par Moscou contre l'Ukraine. "Deux personnes ont été tuées et au moins 12 ont été blessés", a-t-il déploré.

Kramatorsk est située à une vingtaine de kilomètres de la ligne de front, dans une région où les troupes russes progressent ces derniers mois. D'épais panaches de fumée s'élevaient d'un des immeubles touchés, ont constaté des journalistes de l'AFP sur place. Une habitante, Tatyana Rybakova, pointait du doigt l'endroit où son appartement se trouvait. À la place, il y a désormais un trou béant.
L'air encore sonnée, elle a expliqué s'être "éloignée de la fenêtre en rampant" après avoir entendu une forte détonation. "Je comprends que je n'ai plus de maison... Ça, je le comprends", dit-elle.
Dans la cour, les habitants prenaient des nouvelles de leurs voisins. Plus loin, des secouristes évacuaient d'un immeuble une femme âgée, au visage ensanglanté.

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Une voisine, Lioudmyla Chalaïeva, disait être en train de faire un peu de ménage au moment de l'explosion. Prise de court, elle a à peine eu le temps d'aller se réfugier dans le couloir. "On a peur tous les jours. Mais on s'attendait pas à être bombardés juste ici", a-t-elle témoigné. "Qui peut s'attendre à ça ?"

Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine en février 2022, Kramatorsk, qui comptait environ 150.000 habitants avant la guerre, a fait l'objet d'attaques répétées des forces russes.

15H12
920 millions de dollars

La Roumanie obtient un prêt américain

La Roumanie, aux avant-postes de l'Otan depuis l'invasion russe de l'Ukraine, a signé ce mercredi un accord avec les États-Unis en vue d'un prêt de 920 millions de dollars (environ 820 millions d'euros) pour muscler ses capacités militaires.

Le pays d'Europe orientale, frontalier de l'Ukraine et bordé par la mer Noire, a acquis une importance stratégique accrue dans le contexte de la guerre.

Ce prêt, contracté sur une période de 12 ans à des conditions favorables, doit permettre à Bucarest de "remplir ses engagements de membre de l'Otan et de prévenir une possible attaque contre la Roumanie", a expliqué le gouvernement.
A l'occasion de la cérémonie de signature, l'ambassadrice américaine Kathleen Kavalec a qualifié ce prêt de symbole de "notre engagement commun à garantir paix, stabilité et sécurité dans la région".

Kathleen Kavalec l'ambassadrice des États-Unis en Roumanie marchant sur un tank Abrams au Salon de la Défense, de l'Aérospatial et de la Sécurité en Mer Noire à Bucarest, le 22 mai 2024.

Kathleen Kavalec l'ambassadrice des États-Unis en Roumanie marchant sur un tank Abrams au Salon de la Défense, de l'Aérospatial et de la Sécurité en Mer Noire à Bucarest, le 22 mai 2024.

© AP Photo/Vadim Ghirda


La Roumanie va utiliser une partie de l'argent pour créer un centre de production de munitions de calibres 120 à 155 mm équipant les canons des chars américains Abrams, a précisé le ministre de l'Economie Radu Oprea. "Nous serons la seule structure de fabrication en Europe et de là, nous exporterons dans toute l'Europe et au-delà", s'est-il félicité.

Bucarest renforce ainsi sa coopération avec Washington, qui avait plus tôt en septembre approuvé la vente d'avions de combat furtifs F-35 au pays, un contrat évalué à 7,2 milliards de dollars.
Le gouvernement roumain est aussi en discussion avec les Etats-Unis et d'autres alliés pour obtenir un système de défense antimissile similaire ou équivalent au Patriot, alors qu'il a accepté d'envoyer le sien à Kiev. 

La Roumanie, qui a découvert à plusieurs reprises sur son territoire des débris de drones russes visant l'Ukraine voisine, s'est engagée à moderniser sa défense et a dit vouloir porter son budget à 2,5% du produit intérieur brut (PIB). Un objectif qu'elle n'a pas réussi à atteindre l'an dernier (1,6% du PIB, selon les chiffres de l'Otan).

Elle dispose sur son territoire, avec l'aide de pays alliés, d'un pôle régional d'entraînement de pilotes de chasseurs F-16, destinés notamment aux militaires ukrainiens. Plus de 5.000 soldats de l'Otan y sont par ailleurs déployés, soit le plus gros contingent de forces de l'Alliance atlantique sur le flanc sud-est de l'Europe.

14H47
ONU

Rencontre entre Macron et Biden sur le Proche-Orient et l'Ukraine

Le président français Emmanuel Macron va rencontrer son homologue américain Joe Biden ce mercredi en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York pour évoquer la situation au Proche-Orient et en Ukraine, a annoncé l'Elysée.

Le chef de l'État français s'entretiendra au préalable avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
À la demande de la France, le Conseil de sécurité de l'ONU doit se pencher en urgence mercredi soir sur la menace de déflagration générale au Proche-Orient avec l'extension du conflit entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, qui s'étend désormais au Liban.

Le président français qui s'est entretenu mardi soir avec son homologue iranien Massoud Pezeshkian, a appelé l'Iran à "soutenir une désescalade générale" au Proche-Orient.
Joe Biden a martelé de son côté mardi qu'une "guerre généralisée" n'était "dans l'intérêt de personne" et réaffirmé, tout comme la France, qu'une "solution diplomatique" restait "possible".

Joe Biden a déclaré que la Russie avait échoué dans son invasion de l'Ukraine et exhorté les Nations unies à maintenir leur soutien à Kiev jusqu'à ce qu'elle soit victorieuse. Un haut responsable américain a assuré que d'intenses "discussions" étaient en cours sur la suite du soutien à l'Ukraine, dans l'objectif de s'assurer que le pays dispose de ce dont il a besoin.
 

14H24
diplomatie

Zelensky affirme à l'ONU que l'Ukraine "n'acceptera jamais" un accord de paix imposé

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky affirme à la tribune des Nations unies que son pays en guerre contre la Russie "n'acceptera jamais" un accord de paix qui lui serait "imposé" par les grandes puissances.

Dénonçant devant l'Assemblée générale de l'ONU à New York "les guerres coloniales et les complots des grandes puissances au détriment des petits" pays, Zelensky a martelé que "les Ukrainiens n'accepteront jamais" un éventuel accord de paix avec Moscou qui leur soit "imposé".
 

14H06
discours à l'ONU

Zelensky accuse Poutine de planifier des attaques sur les installations nucléaires ukrainiennes

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky accuse  son homologue russe Vladimir Poutine de planifier des attaques contre les infrastructures nucléaires de l'Ukraine.
"J'ai reçu récemment d'autres informations alarmantes de nos services de renseignement. Poutine semble dorénavant planifier des attaques sur nos installations nucléaires et leurs infrastructures", a lancé Zelensky devant l'Assemblée générale de l'ONU.
 

10H39
offensive russe

L'armée russe dit avoir conquis deux nouvelles localités dans l'est de l'Ukraine

"Des unités du groupement Sud ont libéré les localités d'Ostroïe et Grigorovka" (Gostré et Grygorivka en ukrainien), a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Le ministère ne précise pas où se trouvent exactement ces villages, mais une localité portant le nom de Gostré se trouve légèrement à l'est de la ville de Kourakhové, contrôlée par les forces de Kiev.

Ces dernières heures, des observateurs militaires s'inquiètent particulièrement de la situation à Vougledar, une ville située plus au sud dans la région de Donetsk, où les troupes ukrainiennes ont repoussé depuis plus de deux ans et demi d'intenses attaques russes.

Ce mercredi, le ministère britannique de la Défense a affirmé dans un rapport quotidien que les troupes du Kremlin ont mené des avancées autour de Vougledar, menaçant désormais la ville de trois côtés différents.

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Contactés par l'AFP, la 72e brigade mécanisée séparée ukrainienne tenant la ville et le commandement en charge du secteur n'ont pas souhaité commenter.
Le dirigeant de l'occupation russe dans la région de Donetsk, Denis Pouchiline, cité par l'agence Ria Novosti, a lui affirmé mercredi que des combats se déroulaient déjà dans Vougledar.
"La ville est située sur une hauteur, c'est l'un des rares endroits du front où il y a un avantage de hauteur (...) Cela nous a permis de repousser les attaques ennemies pendant une longue période", a indiqué un expert militaire ukrainien respecté, Serguiï Zgourets, au média ukrainien TV Espreso.
 

9h49
transgenre

La Russie vote en première lecture l'interdiction de l'adoption d'enfants russes dans les pays autorisant la transition de genre

Les députés russes ont voté en première lecture un projet de loi interdisant l'adoption d'enfants russes dans des pays où la transition de genre est légale, nouveau signe du virage ultra-conservateur que suit la Russie depuis l'offensive en Ukraine. 

Au total, 397 députés ont voté en faveur de ce texte et uniquement un contre. L'interdiction concerne les citoyens de pays autorisant "le changement de sexe par intervention médicale, y compris par l'utilisation de médicaments" et la modification du genre indiqué dans les "documents d'identité", selon la législation.

9h46
Offensive russe

L'armée russe dit avoir conquis deux nouvelles localités dans l'est de l'Ukraine

L'armée russe affirme avoir pris deux nouvelles localités dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, où ses troupes continuent d'avancer face à des forces ukrainiennes en infériorité numérique et manquant de puissance de feu. "Des unités du groupement Sud ont libéré les localités d'Ostroïe et Grigorovka" (Gostré et Grygorivka en ukrainien), indique le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

09H35
Plan ukrainien pour la paix

Le Kremlin dit que "forcer la Russie à faire la paix" serait une "erreur fatale"

"La position qui consiste à essayer de forcer la Russie à faire la paix est une erreur absolument fatale. Il est impossible de forcer la Russie à la paix", a balayé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d'un point-presse. "La Russie est favorable à la paix", a-t-il affirmé, "mais à condition d'assurer les fondements de sa sécurité et de réaliser les objectifs" de l'offensive en Ukraine.
"Sans atteindre ces objectifs, il est impossible de contraindre la Russie", a-t-il prévenu.

Mardi, Volodymyr Zelensky a exhorté le Conseil de sécurité de l'ONU à "contraindre la Russie à la paix", après plus de deux ans et demi d'un conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires.
Le dirigeant ukrainien, qui se trouve depuis dimanche soir aux États-Unis, doit présenter à son homologue américain Joe Biden et au Congrès à Washington les détails de son "plan de la victoire" visant à mettre fin à l'offensive russe à grande échelle dans son pays.

Les négociations entre Moscou et Kiev sont pourtant à l'arrêt depuis le printemps 2022, chaque camp défendant fermement des revendications irréconciliables.

L'Ukraine, le président Zelensky en tête, affirme régulièrement vouloir recouvrer sa souveraineté sur l'ensemble des territoires occupés par son voisin russe, y compris la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014.

Kiev a déjà proposé un plan de paix en 10 points, soutenu par l'Occident, impliquant le retrait inconditionnel des forces russes du territoire ukrainien, soit près de 700.000 militaires, selon les chiffres présentés par Vladimir Poutine. Une proposition balayée par Moscou.
 

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avec agences