Live démarré le 21 février 2025 à 7h12

Direct Pourparlers : la présence de Zelensky n'est pas "très importante" selon Trump

Le président américain, Donald Trump, a estimé que la présence de son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, aux pourparlers pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine n'était pas "très importante". Cible d'invectives de la part de Donald Trump ou d'Elon Musk depuis plusieurs jours, le président ukrainien Volodymyr Zelensky est sous pression, afin de coopérer "très rapidement" avec les États-Unis pour mettre un terme à la guerre face à la Russie. 

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Zelensky

Le président ukrainien subit depuis plusieurs jours les attaques de Donald Trump qui remet en cause sa légitimité à la tête du pays. 

AP Photo / Tetiana Dzhafarova
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20H45

Washington confiant que Zelensky cédera sur les minerais ukrainiens

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky acceptera "à très court terme" de signer un accord sur l'exploitation des minerais de son pays, a déclaré vendredi un haut responsable de la Maison Blanche.

"Écoutez, voici l'essentiel, le président Zelensky va signer cet accord, et vous le verrez à très court terme, et c'est bon pour l'Ukraine", a affirmé le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Mike Waltz, lors d'un rassemblement des conservateurs près de Washington.

Début février, le président républicain avait annoncé vouloir négocier un accord avec l'Ukraine pour obtenir un accès à 50% de ses minerais stratégiques en échange de l'aide américaine déjà livrée, mais le président Zelensky l'a rejeté.

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19H30
ALLIANCE

Ukraine: Pretoria veut un processus incluant "toutes les parties" et invite Zelensky

L'Afrique du Sud, premier hôte africain d'un sommet du G20, a plaidé pour un processus de résolution du conflit ukrainien impliquant "toutes les parties", quelques jours après des discussions américano-russes sans l'Ukraine, et invité Volodymyr Zelensky pour une prochaine visite d'Etat. 

La guerre en Ukraine et les dangers d'un équilibre mondial bouleversé ont dominé la réunion des chefs de la diplomatie du G20 à Johannesburg, en l'absence remarquée de l'Américain Marco Rubio.

Cette réunion sur deux jours a permis d'évoquer "les divisions géopolitiques croissantes qui contribuent à créer un climat de méfiance, menaçant d'anéantir les progrès accomplis" sur de nombreux fronts, a résumé le ministre sud-africain des Affaires étrangères, Ronald Lamola en clôture.

"L'Afrique du Sud reste déterminée à soutenir le processus de dialogue entre la Russie et l'Ukraine", a ainsi assuré Cyril Ramaphosa, à la proximité jusqu'ici revendiquée avec Moscou, alors que Russes et Américains ont commencé à discuter mardi à Ryad d'un règlement du conflit en Ukraine, sans convier cette dernière.

"Je me réjouis de l'accueillir bientôt en Afrique du Sud pour une visite d'État", a ajouté Cyril Ramaphosa à propos de Volodymyr Zelensky, sans préciser de date.


 

18H45
CONFLIT

Trump dit que la présence de Zelensky aux pourparlers sur l'Ukraine n'est pas "très importante"

Le président américain, Donald Trump, a estimé vendredi lors d'un entretien que la présence de son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, aux pourparlers pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine n'était pas "très importante".

"Cela fait trois ans qu'il est en réunion et rien n'a été fait", a déclaré Donald Trump dans un entretien avec Fox Radio. "Je ne pense donc pas qu'il soit très important pour participer à des réunions", a-t-il ajouté.

18H20
DIPLOMATIE

C'est à l'Ukraine de "décider elle-même qui la gouverne", prévient Scholz

Le chancelier allemand Olaf Scholz a fustigé les récentes déclarations de Donald Trump critiquant l'Ukraine et son président, soulignant que c'était au pays de décider de son avenir.

"Nous n'abandonnerons pas l'Ukraine, nous ne déciderons pas à sa place. Nous veillerons à ce que ce pays décide lui-même de qui le gouverne", a déclaré le dirigeant allemand, lors d'un meeting électoral à Dortmund, dans l'ouest de l'Allemagne, apportant de nouveau son soutien au président Volodymyr Zelensky.

17H15
DIPLOMATIE

Le président conservateur polonais suggère à Zelensky de coopérer avec Trump

Le président conservateur polonais Andrzej Duda a indiqué avoir suggéré à son homologue ukrainien de coopérer avec le chef de l'Etat américain pour mettre fin à la guerre avec la Russie.

Lors d'une conversation téléphonique avec Volodymyr Zelensky, le président polonais a "fait part de notre conviction que le soutien des États-Unis est le seul moyen d'arrêter l'effusion de sang et d'instaurer une paix durable en Ukraine", a indiqué la présidence polonaise sur le réseau social X. "C'est pourquoi j'ai suggéré au président Zelensky de maintenir le cap d'une coopération calme et constructive avec le président Donald Trump", a déclaré Andrzej Duda dans ce message.

Andrzej Duda, proche de l'opposition nationaliste de Droit et Justice (PiS) n'a jamais caché son admiration pour le président Trump, alors que l'actuelle équipe gouvernementale au pouvoir en Pologne, menée par l'ex-président centriste du Conseil européen Donald Tusk, avait des liens privilégiés plutôt avec l'équipe démocrate américaine.

"Je suis convaincu que la bonne volonté et l'honnêteté constituent le fondement de la stratégie de négociation des États-Unis. Je ne doute pas que le président Trump soit guidé par un profond sens des responsabilités pour la stabilité et la paix dans le monde", a ajouté Andrzej Duda dans son message.

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16H50
DECLARATION

Trump affirme que l'Ukraine "n'a aucune carte en main" dans les négociations

Donald Trump a affirmé que l'Ukraine n'avait "aucune carte en main" dans de potentielles négociations pour mettre un terme au conflit avec la Russie. "J'ai eu de très bonnes discussions avec (le président russe Vladimir) Poutine, et j'ai eu des discussions pas aussi bonnes avec l'Ukraine. Ils n'ont aucune carte en main, mais ils la jouent dur", a déclaré le président américain depuis la Maison Blanche, ajoutant: "Nous n'allons pas laisser cela continuer".

Donald Trump avait auparavant estimé que la présence de son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, aux pourparlers n'était pas "très importante". "Cela fait trois ans qu'il est en réunion et rien n'a été fait", avait-il déclaré dans un entretien avec Fox Radio. "Je ne pense donc pas qu'il soit très important pour participer à des réunions", avait-il ajouté.

Le président Trump s'en est pris plusieurs fois avec virulence à Volodymyr Zelensky cette semaine et son rapprochement avec Vladimir Poutine fait craindre une rupture entre Washington et l'Ukraine, qui dépend de manière cruciale de l'aide américaine pour résister à l'invasion russe.

14H15
TECHNOLOGIE

Musk veut modifier un outil de vérification des faits sur X

Elon Musk a promis de "réparer" une fonctionnalité de son réseau social X permettant aux utilisateurs de démentir ou nuancer des publications potentiellement fausses, reprochant aux "gouvernements et médias traditionnels" de s'en être emparés, sur fond de dissensions avec l'Ukraine.


Ces derniers jours, le président américain Donald Trump, qui a fait de l'homme le plus riche du monde son proche conseiller, a notamment accusé son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky d'être un "dictateur sans élections" et suggéré que Kiev avait déclenché le conflit avec la Russie.


Ces affirmations, semblant endosser les narratifs de Moscou, ont provoqué la stupéfaction d'utilisateurs de X - dont des responsables européens et des journalistes - qui ont pris la défense de l'Ukraine et de son président.
 

10h55
Négociations

Minerais stratégiques ukrainiens : les discussions se poursuivent avec les États-Unis

L'Ukraine et les États-Unis "poursuivent" les négociations sur un accord concernant l'exploitation des minerais stratégiques ukrainiens. Une première proposition de Washington par Kiev a été rejetée, ce qui avait suscité la colère de Donald Trump, a indiqué vendredi à l'AFP un haut responsable ukrainien, sous le couvert de l'anonymat. 

(Re)voir L'Ukraine annonce refuser un accord avec les États-Unis sur les minerais

"Il y a un échange constant de projets de documents, nous en avons envoyé un autre hier" et "nous attendons une réponse" américaine, a ajouté cette source, informée du déroulement de ces pourparlers. 

Afrique du Sud

Le président ukrainien invité pour une visite d'État

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé, aujourd'hui vendredi, qu'il allait accueillir "prochainement" son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky pour une visite d'État, et plaidé pour un processus "inclusif qui implique toutes les parties"

Pour l'heure aucune date n'a été fixée. "L'Afrique du Sud reste déterminée à soutenir le processus de dialogue entre la Russie et l'Ukraine", assure Cyril Ramaphosa, à la proximité jusqu'ici revendiquée avec Moscou, quelques jours après des pourparlers américano-russes à Ryad sur le sort de l'Ukraine en l'absence de cette dernière.

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L'Afrique du Sud accueille actuellement le sommet du G20 et accueille à ce titre une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres à Johannesburg. 

Washington et Pretoria affichent de nombreuses divergences sur des dossiers tels que la guerre en Ukraine, la guerre à Gaza ou la récente loi sud-africaine sur l'expropriation de terres, dénoncée par Donald Trump qui a en représailles coupé toute aide financière à l'Afrique du Sud.

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a justifié son absence du G20 en accusant le gouvernement hôte d'avoir un programme "anti-américain" et de vouloir "utiliser" le sommet pour le promouvoir, notamment en matière de "diversité" et de "changement climatique".

09h43
Ukraine

Scholz et Merz jugent prématuré le débat sur l'envoi de troupes

Dans une interview à la chaîne publique ZDF, le chancelier allemand Olaf Scholz a réaffirmé, aujourd'hui vendredi, que le débat sur l'envoi de troupes de maintien de la paix en Ukraine était prématuré. Une position également partagé par son rival conservateur Friedrich Merz, favori des élections législatives de dimanche.

(Re)lire Ukraine : les Européens entre convergences et désaccords

Selon le chancelier, l'Allemagne et l'Europe doit aider l'Ukraine à disposer d'une "armée forte, même en temps de paix, pour qu'elle puisse se défendre". Le dirigeant social-démocrate avait déjà jugé "inappropriée" la discussion sur l'envoi de troupes, au sortir lundi d'une réunion de responsables européens à Paris.

08h27
Guerre en Ukraine

Marco Rubio défend les pourparlers américains avec la Russie

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a justifié hier jeudi de premiers pourparlers bilatéraux menés avec la Russie en début de semaine, assurant que l'objectif principal de Washington était de vérifier si Moscou était "sérieux" quant à la perspective de mettre fin à sa guerre en Ukraine.

"Je ne peux pas encore répondre à la question de savoir s'ils sont sérieux au sujet de la paix", a déclaré le secrétaire d'État américain à la journaliste Catherine Herridge, dans une interview diffusée sur le réseau social X. 

(Re)lire Américains et Russes en pourparlers à Ryad sous le regard inquiet de Kiev et des Européens

Ces déclarations, prudentes, interviennent après sa rencontre avec une délégation russe, dont son homologue Sergueï Lavrov, en Arabie saoudite. Elles contrastent avec la position du président américain. La veille, Donald Trump avait assuré : "Je pense que les Russes veulent que la guerre se termine".

07h45
Chine

Pékin affirme qu'une "fenêtre sur la paix" s'ouvre en Ukraine

Le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi a affirmé à ses homologues des pays du G20 qu'une "fenêtre sur la paix" s'ouvrait en Ukraine, plusieurs jours après une rencontre entre à Ryad entre de hauts responsables russes et américains.

"La Chine a constaté que les appels en faveur de pourparlers de paix se sont récemment accrus, et qu'une fenêtre sur la paix s'ouvre", a déclaré Wang Yi jeudi, selon un compte rendu de son discours publié par le ministère chinois des Affaires étrangères, à quelques jours du troisième anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine du 24 février 2022.

07h30

Macron met en garde Trump contre toute faiblesse face à Poutine

Un long échange avec les forces politiques puis avec des internautes : Emmanuel Macron a "sonné le tocsin" et annoncé des "efforts" , jeudi 21 février, face à la "menace russe" . Il a promis qu'il mettrait en garde Donald Trump contre toute marque de faiblesse face à Vladimir Poutine, lors de sa visite au président américain.

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"Je vais lui dire "au fond, tu ne peux pas être faible face au président Poutine. Ce n'est pas toi, pas ta marque de fabrique, c'est pas ton intérêt"", a expliqué le président français, avant sa visite à Donald Trump lundi à Washington : "Comment ensuite être crédible face à la Chine si t'es faible face à Poutine", a-t-il encore fait valoir. 

(Re)lire Macron affirme que la France et ses partenaires sont unis sur l'Ukraine

"La deuxième chose à dire : "si tu laisses l'Ukraine prise" par Poutine, la Russie "sera inarrêtable pour les Européens" car elle "va récupérer l'Ukraine et son armée qui est une des plus grandes d'Europe, avec tous nos équipements, y compris les équipements américains. C'est une faute stratégique énorme", a encore plaidé Emmanuel Macron, qui veut convaincre Donald Trump que "c'est son intérêt de travailler avec les Européens en ce moment". 

07h21
Sanctions

La Hongrie opposée à la prolongation de sanctions contre la Russie

Le chef de la diplomatie hongroise s'est dit opposé jeudi à la prolongation de sanctions de l'Union européenne contre des personnalités russes, affirmant ne pas vouloir entraver les discussions russo-américaines sur le règlement du conflit en Ukraine.

Ces mesures visant plus de 2 400 individus et organisations, dont le président russe Vladimir Poutine et son ministre des Affaires Sergueï Lavrov, doivent être reconduites par les 27 États membres de l'Union européenne d'ici au 15 mars. Une réunion des ambassadeurs est prévue pour vendredi à Bruxelles à ce sujet.

Qui anime ce direct ?

AFP