Fil d'Ariane
L'une des premières réactions est venue d'Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, avec ces mots forts "la catastrophe climatique frappe toujours à la porte", a-t-il averti.
"Malheureusement la volonté politique collective n'a pas été suffisante pour surmonter de profondes contradictions" entre pays et "il est temps de passer en mode urgence". Saluant aussi "des pas en avant bienvenus", il a énuméré les objectifs "pas atteints", comme l'aide financière aux pays les plus pauvres ou encore "la fin des subventions aux énergies fossiles, la sortie du charbon, mettre un prix sur le carbone".
Il a ensuite adressé un message aux jeunes, aux peuples indigènes, aux dirigeantes, à tous ceux qui mènent l'action climatique.
"Il y a encore énormément à faire dans les années qui viennent", a déclaré le chef du gouvernement britannique Boris Johnson, à la tête du pays hôte de la conférence. "Mais l'accord d'aujourd'hui est un grand pas en avant. Et ce qui est important est que nous avons le premier accord international jamais conclu pour réduire l'utilisation du charbon et un plan pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré de plus qu'à l'ère pré-industrielle."
"Nous avons demandé aux nations se mobiliser pour notre planète à la COP26, et elles ont répondu à l'appel", a estimé le Premier ministre britannique.
"J'espère que dans le futur on considérera la COP26 à Glasgow comme le début de la fin du changement climatique, et je vais continuer à travailler sans relâche vers ce but".
La COP26 s'est résumée à du "bla, bla, bla" a accusé la jeune militante suédoise Greta Thunberg, reprenant des accusations adressées par avance aux dirigeants du monde. "Le vrai travail continue en dehors de ces salles. Et nous n'abandonnerons jamais, jamais", a tweeté la figure emblématique du mouvement Fridays for Future.
The #COP26 is over. Here’s a brief summary: Blah, blah, blah.
— Greta Thunberg (@GretaThunberg) November 13, 2021
But the real work continues outside these halls. And we will never give up, ever. https://t.co/EOne9OogiR
La COP26 a "maintenu en vie les objectifs de l'accord de Paris, en nous donnant la chance de limiter le réchauffement mondial à 1,5°C", a salué la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
"Nous avons progressé dans la réalisation des trois objectifs que nous nous étions fixés au début de la COP26" et "cela nous rend confiants sur le fait que nous pouvons offrir à l'humanité un espace sûr et prospère sur cette planète. Mais il n'y aura pas de temps à perdre: un travail difficile nous attend encore", a-t-elle ajouté.
"Nous vivons un moment véritablement historique", a salué la ministre de l'Environnement du gouvernement allemand sortant, la sociale-démocrate Svenja Schulze.
La ministre allemande aurait cependant souhaité que la formulation sur le charbon soit "un peu plus claire". Celle-ci a été "atténuée un peu, mais c'est resté" et cela a été "très, très difficile jusqu'à la dernière seconde" et l'Allemagne et l'UE ont dû "construire beaucoup de ponts" pour y parvenir.
Pour le Premier ministre des Fidji Frank Bainimarama, "l'objectif de 1,5 degré laisse Glasgow malmenée et meurtrie, mais vivante". "Vinaka (merci) à nos négociateurs du Pacifique pour leurs efforts héroïques à la COP26 afin d'assurer qu'un chemin sans charbon ni énergies fossiles figure dans l'accord final", a-t-il tweeté, estimant que "le compromis que nous avons trouvé ne comptera que si les pays concrétisent maintenant".
Le président colombien Ivan Duque a qualifié sur Twitter l'accord de "progrès important dans la lutte contre la crise climatique mais ce n'est pas suffisant pour atteindre les objectifs. Il a assuré que son pays comptait collaborer avec d'autres "pour s'élever aux niveaux d'ambition que la science réclame".
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