Un élément essentiel donc pour tous les écosystèmes associés et qui apporte énormément à l’humanité : « il nourrit les populations, protège de l’érosion et favorise même le tourisme, avec un grand nombre de personnes qui viennent les contempler », souligne l’explorateur.
C’est avec la journaliste Alexie Valois qu’il construit son projet au fil de leurs rencontres. Armé de son appareil photo et de ses bouteilles d’oxygène, il scrute les fonds marins des quatre coins de la planète : Maldives, mer Rouge, Polynésie française… Et toujours le même constat. Aujourd’hui, même si bon nombre de programmes de restauration sont pertinents, « il est impossible avec les moyens actuels dont on dispose, d’imaginer reconstruire des récifs sur des milliers de kilomètres carrés. C’est beaucoup plus simple et beaucoup plus évident de protéger et de conserver, que de restaurer ».
C’est la première fois que je me sens vraiment concerné, car c’est un sujet concernant, pour moi et pour mes enfantsAlexis Rosenfeld, photojournaliste
A la question, que peut-on faire pour préserver ces récifs, ce spécialiste de la photo sous-marine nous livre quelques règles à suivre : « Gérer proprement ses déchets, gérer mieux ses transports, ne pas prélever, ni piétiner. Il y a énormément d’actions personnelles que l’on peut mettre en œuvre, simplement que l’on peut apprendre à ses enfants pour éviter d’aller dans cette dégradation majeure ». Des solutions pour endiguer des coraux en périls. "Aujourd’hui, 20% des récifs ont disparu définitivement", conclu-t-il.
« Récifs coralliens, un enjeu pour l’humanité », une exposition à voire à L’UNESCO à Paris du du 2 juin au 30 août 2018.