Libéré de tout enjeu électoral, le président sortant américain, Barack Obama, profite de cette période de transition avant l’investiture de Donald Trump le 20 janvier 2017, pour prendre certaines décisions emblématiques… souvent à contre courant de la politique populiste du prochain chef d’Etat :
« Pas encore. Le début de la fin avait commencé par cet horrible accord avec l'Iran, et maintenant avec les Nations unies ! Restez fort Israël, le 20 janvier arrive bientôt ! »
Donald Trump reviendra-t-il sur ces dernières mesures de l’ère Obama ? Rien n’est moins sûr pour le 45e président des Etats-Unis dont l’investiture aura lieu ce vendredi 20 janvier, à suivre en direct sur TV5MONDE.
- 21 décembre 2016 : Barack Obama interdit tout nouveau forage de pétrole ou de gaz dans l’océan Atlantique et Arctique. Une mesure forte pour le président sortant qui avait justement autorisé le pétrolier Shell à forer au large de l’Alaska un an auparavant. Et sans aucun doute un coup dur pour le climato-sceptique Donald Trump, qui lui a, au contraire, promis de revenir sur les accords de la COP21 pendant sa campagne.
- 23 décembre 2016 : Le président créé la surprise en ne faisant pas usage de son droit de veto à la résolution de l’ONU contre les colonies israéliennes dans les territoires palestiniens. Outre le fait de détériorer un peu plus la relation avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanayhu, cette décision pique au vif Donald Trump, favorable à la colonisation, qui réagit sur Twitter :
not anymore. The beginning of the end was the horrible Iran deal, and now this (U.N.)! Stay strong Israel, January 20th is fast approaching!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 28 décembre 2016
- 29 décembre 2016 : Obama sanctionne la Russie – dans le viseur de Washington depuis les révélations d’ingérence dans l’élection présidentielle américaine – en prenant une série de mesures inédites contre ses services de renseignements. Expulsion de 35 agents, fermeture de sites à New York et près de la capitale américaine font notamment partie des mesures annoncées. De quoi pousser Donald Trump à trouver les bons mots pour réchauffer les relations avec Valdimir Poutine.
Salue le geste du président #Obama pour #chelseamanning
— Georgette (@georgette_libre) 18 janvier 2017
(source: Citizen Kane d'Orson Welles) pic.twitter.com/SqJIPyhPif
#chelseamanning en voilà une belle nouvelle en ce matin!!!
— Rowan Style (@Rowanstyle) 18 janvier 2017
Saluons les bonnes choses : @BarackObama gracie #ChelseaManning. C'est un geste noble et courageux. Faut maintenant protéger @Snowden.
— Jonathan Fanara (@Jonathan_Fanara) 18 janvier 2017