Maxence Emery a la vingtaine mais son expérience du terrain semble déjà longue. C’est au travers de l’objectif de son « polaroïd » qu’il rentre en contact avec les gens, avec ses futurs personnages par la même occasion. Avec ses copains, Maxence Emery part à la découverte, apparemment sans programme établi, dans des pays dont les histoires avec des grands "H" l’interrogent. Berlin, le Chili, le Cambodge… autant de destinations à son tableau ces dernières années. Maxence Emery fait partie de la nouvelle génération qui mêle reportage photo et BD. Des héritiers indirects de la célèbre série Le Photographe de Guibert et Lefèvre. Pour voir ou lire du Maxence Emery, il faut aller vers les BD militantes, les BD qui s’associent aux ONG comme Amnesty International. Dans Hosni, il dresse les portraits de Sans domicile fixe. Dans Gaza, un pavé dans la mer et Faire le mur, il s’associe à son compère, un rien alter ego, Maximilien Le Roy pour un reportage photo très complémentaire de la BD.
Les planches de “Printemps noir“
L'illustrateur : Thomas Humeau
Thomas Humeau lui est aux crayons et à la couleur. Un trait fin sans fioriture et de l’audace dans les couleurs. En matière de référence, il affiche les beaux diplômes de l’école Estienne et d’Olivier de Serre. Il a débuté par un ouvrage science-fiction collectif, au titre énigmatique de 13M28 chez Manolosanctis, avant de se lancer en solo avec Desert Park pour lequel il signe scénario et images. Aujourd’hui, il a choisi la vie d’expatrié à Londres pour travailler dans une agence de création artistique et design.
