"Ces gens ont marché des jours durant. Certains n'ont pas mangé depuis leur départ. Ils ont survécu avec de l'eau de pluie et de sources", raconte Vivian Tan, porte-parole du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR). "Ces personnes ont faim, ont soif et sont malades", ajoute Shubhash Wostey, chef du bureau du HCR à Cox Bazar au Bangladesh.
En une dizaine de jours, ce sont plus de 123 000 personnes, la plupart rohingyas qui ont fui les violences en Birmanie pour se réfugier au Bangladesh. L'ONU redoutent une crise humanitaire dans les camps qui les accueillent à la frontière. (Voir notre vidéo ci-dessus).
Les raisons de l'exode des Rohingyas
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Elle a été interpellée sur Twitter, le 3 septembre, par sa collègue pakistanaise, Malala Yousafzai.
My statement on the #Rohingya crisis in Myanmar: pic.twitter.com/1Pj5U3VdDK
— Malala (@Malala) September 3, 2017
La jeune Pakistanaise n'est pas la seule à avoir interpellé Aung San Suu Kyi, les explications de notre éditorialiste Slimane Zeghidour :