Le slogan électoral des troupes libérales de Philippe Couillard, le premier ministre sortant, est : « pour faciliter la vie des Québécois » ou « pour faciliter la vie des familles ». Les Libéraux promettent notamment de rendre gratuites les garderies de la province (l’équivalent des crèches en France) pour les enfants de 4 ans et plus et d’implanter plus tôt un cours d’anglais intensif dans les écoles du primaire – actuellement les petits commencent l’anglais en première année du primaire.
Les Libéraux promettent également de bonifier considérablement les salaires des enseignants québécois, sous-payés si on compare leur situation à celle des enseignants de l’Ontario par exemple. Philippe Couillard veut aussi, s’il est réélu, que les enseignants de maternelle et de la première année du primaire soient assistés d’une personne supplémentaire dans leurs classes.
Ce parti, qui est porté par le vent de changement auquel aspirent de nombreux Québécois, suggère que tous les petits Québécois entrent à l’école, en pré-maternel, dès 4 ans (l’âge d’entrée à l’école est fixé à 5 ans au Québec) et il prône l’école obligatoire jusqu’à 18 ans (elle l’est actuellement jusqu’à 16 ans). Les « Caquistes », comme on les appelle, promettent également d’offrir 250 dollars canadiens aux familles québécoises dont les enfants ont besoin de lunettes. Enfin François Legault propose un bébé-bonus : si une famille décide d’avoir un deuxième enfant, son gouvernement lui offrirait 1200$ annuellement. Et un autre 1200$ par an également pour un troisième enfant.
Les Péquistes ont aussi promis d’offrir aux parents québécois un service de « lunchs » à coût modique pour les parents débordés (dans les écoles primaires du Québec, les enfants doivent apporter leur repas pour le midi et c’est donc aux parents de les préparer). La « corvée » de la boite à lunch serait donc ainsi levée pour les familles qui voudraient se prévaloir de ce service dont le coût varierait en fonction du revenu familial. Une « mini-révolution » a dit la vice-présidente du parti, Véronique Hivon. Oui… et non, car un service de traiteur est déjà offert dans 70% des écoles du Québec.
Les Libéraux promettent également de bonifier considérablement les salaires des enseignants québécois, sous-payés si on compare leur situation à celle des enseignants de l’Ontario par exemple. Philippe Couillard veut aussi, s’il est réélu, que les enseignants de maternelle et de la première année du primaire soient assistés d’une personne supplémentaire dans leurs classes.
Bébé-bonus pour la Coalition Avenir Québec
Le 27 août dernier, jour de rentrée scolaire dans les écoles montréalaises, François Legault, le chef de la Coalition Avenir du Québec, le parti qui mène dans les sondages, a tweeté : « A tous les parents, tous les enseignants et à tous les enfants : bonne semaine de rentrée scolaire ».À tous les parents, tous les enseignants et à tous les enfants: bonne semaine de rentrée scolaire!
— François Legault (@francoislegault) 27 août 2018
Ce parti, qui est porté par le vent de changement auquel aspirent de nombreux Québécois, suggère que tous les petits Québécois entrent à l’école, en pré-maternel, dès 4 ans (l’âge d’entrée à l’école est fixé à 5 ans au Québec) et il prône l’école obligatoire jusqu’à 18 ans (elle l’est actuellement jusqu’à 16 ans). Les « Caquistes », comme on les appelle, promettent également d’offrir 250 dollars canadiens aux familles québécoises dont les enfants ont besoin de lunettes. Enfin François Legault propose un bébé-bonus : si une famille décide d’avoir un deuxième enfant, son gouvernement lui offrirait 1200$ annuellement. Et un autre 1200$ par an également pour un troisième enfant.
Plus de « télétravail » et un service de lunch à l’école
Le Parti Québécois, qui prône la souveraineté du Québec, veut de son côté favoriser le télétravail, des mesures qui pourraient concerner 200 000 personnes d’ici 2025. Le télétravail, ça veut dire moins de personnes coincées dans les embouteillages de l’heure de pointe du soir et du matin, et une meilleure conciliation travail-famille. Une mesure concrète qui pourrait améliorer le quotidien de milliers de Québécois. Parlant d’embouteillages, les Péquistes suggèrent de mettre en place une application qui permettrait de mettre en lien les automobilistes afin d’encourager le co-voiturage et de réduire le nombre de voitures sur les routes, surtout dans la grande région de Montréal, où les bouchons sont de pire en pire. Une proposition qui permettrait concrètement d’améliorer le quotidien de milliers de Québécois.Les Péquistes ont aussi promis d’offrir aux parents québécois un service de « lunchs » à coût modique pour les parents débordés (dans les écoles primaires du Québec, les enfants doivent apporter leur repas pour le midi et c’est donc aux parents de les préparer). La « corvée » de la boite à lunch serait donc ainsi levée pour les familles qui voudraient se prévaloir de ce service dont le coût varierait en fonction du revenu familial. Une « mini-révolution » a dit la vice-présidente du parti, Véronique Hivon. Oui… et non, car un service de traiteur est déjà offert dans 70% des écoles du Québec.