#Canada Bloqué depuis 3 h à l'aéroport de Montréal. Les opposants au #CETA ne sont pas les bienvenus dans ce pays.
— José Bové (@josebove) 11 octobre 2016
Un passé activiste gênant ?
Il a dû annuler de fait son intervention à la tribune de l'assemblée organisée dans la soirée, à laquelle prenaient part de nombreux groupes tels que la Confédération des syndicats nationaux (CSN), le Conseil des Canadiens et le Réseau québécois sur l'intégration continentale (RQIC).Après plus de quatre heures d'attente aux douanes, José Bové a été autorisé à se rendre à son hôtel. Il devait initialement séjourner à Montréal jusqu'à jeudi et participer à d'autres événements de protestation en lien avec l'accord de libre-échange canado-européen. Ce qu'il a pu finalement faire. Les autorités douanières ont décide mercredi de l'autoriser à rester à Montréal.
Jose Bove, our invited guest, to be deported to France! Shame!
— Maude Barlow (@MaudeBarlow) 12 octobre 2016
Le petit @josebove est attendu au Mac Do de l'aéroport de Montréal pour expulsion immédiate.
— Leparmentier Arnaud (@ArLeparmentier) October 12, 2016
Pas cool le pays de @JustinTrudeau
Le député européen José Bové va être expulsé du Canada
— offthewood (@offthewood) October 12, 2016
Avec du sirop d'érable bio ça passe toujours pas !
José Bové, pourfendeur du CETA
L'eurodéputé écologiste a déjà plusieurs fois pris position contre l'accord de libre-échange entre l'Europe et le Canada. Le 11 septembre dernier, dans les colonnes de Libération, il s'indignait que l’Europe ait « sacrifié » 32 fromages sur l’autel du libre-échange avec l’accord CETA, reprenant une argumentation déjà déployée sur RTL au printemps.
L'Accord économique et commercial global (AECG, ou CETA, acronyme en français) entre le Canada et l'Union européenne doit être signé par le gouvernement canadien le 27 octobre à Bruxelles lors d'un sommet en présence de Justin Trudeau, mais il devra ensuite être ratifié par les parlements des états membres. Certains pays, dont l'Allemagne, l'Autriche ou la Belgique, ont récemment exprimé des réserves sur cet accord très décrié par des syndicats ou des associations et partis de gauche.
Manuel Valls, promoteur du CETA
Le premier ministre français Manuel Valls est attendu au Canada ce mercredi pour faire la promotion de cet accord. Pour sa première visite, en tant que chef de gouvernement, il se rendra d'abord à Ottawa, la capitale fédérale, où il passera la matinée du jeudi avec son homologue canadien Justin Trudeau.
