La force noire
On les appelaient les "tirailleurs sénégalais".
Venus en fait de toutes les colonies françaises d'Afrique, des centaines de milliers de soldats étaient là pour défendre le drapeau français.
Entre 1914 et 1918, la France incorpora près de 600 000 coloniaux. Quatre vingt dix mille d'entre eux y laissèrent leur vie.
Au cours de la bataille des Dardanelles, les "tirailleurs sénégalais" représentaient, à eux seuls, la moitié des effectifs français engagés.
Venus en fait de toutes les colonies françaises d'Afrique, des centaines de milliers de soldats étaient là pour défendre le drapeau français.
Entre 1914 et 1918, la France incorpora près de 600 000 coloniaux. Quatre vingt dix mille d'entre eux y laissèrent leur vie.
Au cours de la bataille des Dardanelles, les "tirailleurs sénégalais" représentaient, à eux seuls, la moitié des effectifs français engagés.
Les contingents coloniaux français et britannique
Le premier juillet 1916, les Français et les Britanniques déclenchent la bataille de la Somme, la plus importante de la Grande Guerre, par le nombre de pertes - un million de victimes - mais aussi par la diversité des nationalités engagées. En alignant les contingents d’outre mer et les troupes coloniales, les empires ont fait de cette offensive sur le territoire français, une véritable bataille mondiale.
Jakob Schlüpmann
1'32
Jakob Schlüpmann
1'32
L'hôpital des tirailleurs
Entre 1914 et 1920 trente mille tirailleurs sont passés à Menton pour y être soignés. Plus d'un millier y sont inhumés aujourd’hui dans les 4 carrés militaires d’un des cimetières de la ville.
Soldats oubliés dont un fils de tirailleur d’Indochine, Gaspard M’Baye recherche et recense les identités et les régions d’origine. Depuis un an il s’active aussi pour la construction d’un mémorial des tirailleurs à Menton. Il a lancé une souscription pour tenter de susciter un engouement autour de ce projet, l’opération "un euro pour un mémorial".
Reportage de Stéphane Leroyer
10 novembre 2009 - 3'09
Soldats oubliés dont un fils de tirailleur d’Indochine, Gaspard M’Baye recherche et recense les identités et les régions d’origine. Depuis un an il s’active aussi pour la construction d’un mémorial des tirailleurs à Menton. Il a lancé une souscription pour tenter de susciter un engouement autour de ce projet, l’opération "un euro pour un mémorial".
Reportage de Stéphane Leroyer
10 novembre 2009 - 3'09
Le président Abdoulaye Wade veut réparer l'oubli
Le chef d'État du Sénégal consacre une partie de son temps à réhabiliter la mémoire des troupes coloniales. Son père, tirailleur engage dans les batailles de la Somme et de Verdun, n'a reçu le titre d'ancien combattant qu'en 1968, trois mois avant de mourir.
Au Sénégal, une journée officielle leur est consacrée.
Entretien accordé à Stéphane Leroyer
14'
Au Sénégal, une journée officielle leur est consacrée.
Entretien accordé à Stéphane Leroyer
14'
En 2008, la France rendait hommage aux combattants africains
90 ans après, la France se souvient de ses tirailleurs avec un hommage officiel pour ces oubliés de l'histoire.
Reportage d'Amélie Cano
7 novembre 2008 - 2'19
Reportage d'Amélie Cano
7 novembre 2008 - 2'19
Un euro pour un mémorial

Une initiative de l'ASSOCIATION MÉMOIRE DU TIRAILLEUR SÉNÉGALAIS créée en février 2008.
L'association a pour objectif d'entretenir, d'honorer et de réhabiliter la mémoire du Tirailleur.
L'objectif est la construction du mémorial du tirailleur à Menton, pour réhabiliter la mémoire du millier de tirailleurs morts dans cette ville entre 1914 - 1920. Depuis plus de 90 ans, ces tirailleurs morts pour la France sont confinés dans l'anonymat du cimetière du Trabuquet.
L'AMTS appelle chaque citoyen à participer à la construction du mémorial du tirailleur à Menton dont le coût est estimé à 150 000 euros.
L'association a pour objectif d'entretenir, d'honorer et de réhabiliter la mémoire du Tirailleur.
L'objectif est la construction du mémorial du tirailleur à Menton, pour réhabiliter la mémoire du millier de tirailleurs morts dans cette ville entre 1914 - 1920. Depuis plus de 90 ans, ces tirailleurs morts pour la France sont confinés dans l'anonymat du cimetière du Trabuquet.
L'AMTS appelle chaque citoyen à participer à la construction du mémorial du tirailleur à Menton dont le coût est estimé à 150 000 euros.