- La Russie déclare vouloir "libérer" militairement le Donbass et oriente son offensive vers Donetsk et Lougansk.
- Le ministre de la Défense Serguei Choigu appelle les Ukrainiens à déposer les armes et propose un cessez-le-feu sur le site industriel d'Azovstal pour permettre à l'armée ukrainienne de l'évacuer.
- Un couloir humanitaire a été ouvert par l'armée russe à Marioupol pour permette aux forces ukrainiennes d'évacuer.
- Le président américain Joe Biden a entamé une réunion virtuelle consacrée à l'offensive russe en Ukraine avec les principaux alliés des Etats-Unis.
- Le PIB de la Russie devrait se contracter de 8,5% cette année et le PIB ukrainien s'effondrer de 35%, selon les dernières prévisions du FMI.
19h10 TU. "10 000 à 20 000" mercenaires de Wagner et combattants syriens ou libyens en Ukraine
Selon un responsable européen, "10 000 à 20 000" mercenaires de la société paramilitaire russe Wagner ou combattants syriens et libyens luttent en ce moment aux côtés des forces russes en Ukraine.
Ces hommes "n'ont pas de véhicules ou d'armes lourdes" et viennent renforcer les troupes russes, a-t-il indiqué à des journalistes, à Washington, sous couvert d'anonymat.
19h05 TU. Au moins trois morts dans de nouveaux bombardements sur Kharkiv
Au moins trois personnes ont été tuées et 21 autres blessées, ce mardi, dans de nouveaux bombardements russes sur Kharkiv, grande ville du nord-est de l'Ukraine, ont annoncé les autorités locales, au lendemain de frappes ayant déjà fait cinq morts.
18h30 TU. Le Parlement finlandais entame le débat sur l'adhésion à l'Otan
Le Parlement finlandais commence à débattre d'une adhésion à l'Otan, ce mercredi, pour mieux se protéger contre une éventuelle agression russe, avec une candidature désormais "très probable".
Malgré les derniers avertissements de Moscou sur des renforts nucléaires dans la région baltique si la Finlande ou la Suède voisine rejoignaient l'alliance militaire menée par les Etats-Unis, Helsinki entend prendre une décision rapidement.
18h10 TU. Américains et Européens prêts à "de nouvelles sanctions" contre Moscou
Les États-Unis et l'Union européenne sont parvenus à "un large consensus sur la nécessité d'accentuer la pression sur le Kremlin, notamment à travers l'adoption de nouvelles sanctions", a déclaré le gouvernement italien, ce mardi soir.
Les alliés sont aussi tombés d'accord sur la nécessité "d'accroître l'isolement international de Moscou", a-t-il précisé dans un communiqué.
L'annonce italienne a été confirmée par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dans un tweet : "Nous renforcerons de nouveau nos sanctions contre la Russie".
World leaders firmly stand together in support of Ukraine.
— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) April 19, 2022
We will further tighten our sanctions against Russia and step up financial and security assistance for Ukraine.
Thank you @POTUS for convening this important call.
We #StandwithUkraine
17h10 TU. Poutine "porte la responsabilité" des "crimes de guerre" en Ukraine, selon Scholz
Le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré que le président russe Vladimir Poutine portait la responsabilité des "crimes de guerre" en Ukraine qui ont fait des milliers de morts parmi la population civile.
"L'invasion russe de la Russie est une rupture éclatante du droit international" et la mort de milliers de civils "des crimes de guerre dont le président russe porte la responsabilité", a estimé le chancelier lors d'une conférence de presse à Berlin.
15h40 TU. Le Danemark présente son plan pour se passer du gaz russe
Chauffage urbain, pompes à chaleur, biogaz, développement massif de l'éolien et du solaire, hausse temporaire de la production en mer du Nord : le gouvernement danois a présenté un plan visant à devenir indépendant du gaz russe après l'invasion de l'Ukraine.
La Première ministre Mette Frederiksen avait fixé, début mars, un objectif de sortie du gaz russe "le plus vite possible", alors que l'UE réfléchit à un arrêt des achats à la Russie pour sanctionner Moscou.
15h25 TU. Guterres dénonce l'offensive russe à l'est et demande 4 jours de "pause humanitaire" pour la Pâque orthodoxe
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a dénoncé l'offensive russe dans l'est de l'Ukraine et demandé aux deux parties de stopper les combats pour une "pause humanitaire" de quatre jours à l'occasion de la Pâque orthodoxe.
"Je demande aujourd'hui une pause humanitaire de quatre jours pour la semaine sainte", de jeudi à dimanche, "pour permettre l'ouverture d'une série de couloirs humanitaires" en Ukraine, a déclaré le chef de l'ONU.
15h15 TU. Début de la visioconférence entre Biden et ses alliés
Le président américain Joe Biden a entamé une réunion virtuelle consacrée à l'offensive russe en Ukraine avec les principaux alliés des Etats-Unis, au moment où Moscou a déclenché dans le Donbass une nouvelle phase de son attaque.
La visioconférence a débuté juste avant 10H00, heure de Washington (14H00 GMT), et réunit les dirigeants français Emmanuel Macron, britannique Boris Johnson, allemand Olaf Scholz, roumain Klaus Iohannis, polonais Andrzej Duda, italien Mario Draghi, canadien Justin Trudeau et japonais Fumio Kishida.
13h40 TU. Le Premier ministre espagnol se rendra à Kiev "dans les prochains jours"
Selon le gouvernement espagnol, le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, se rendra "dans les prochains jours" à Kiev, afin de manifester "l'engagement (de l'Espagne) au côté du peuple et du gouvernement ukrainiens".
Cette visite se produira alors que Pedro Sánchez a annoncé la réouverture, "dans quelques jours", de l'ambassade d'Espagne dans la capitale ukrainienne, fermée au lendemain du début de l'invasion russe, le 24 février.
13h30 TU. Le PIB de la Russie devrait se contracter de 8,5% en 2022, celui de l'Ukraine de 35%, selon le FMI
Le Produit intérieur brut de la Russie, sous le coup de sanctions massives depuis son invasion de l'Ukraine fin février, devrait se contracter de 8,5% cette année et le PIB ukrainien s'effondrer de 35%, selon les dernières prévisions économiques du FMI.
Cela représente respectivement 11,3 et 38,5 points de pourcentage de moins que lors des précédentes prévisions qui datent de janvier.
Le Fonds monétaire international souligne l'incertitude entourant les projections pour l'Ukraine car "il est impossible d'obtenir des données précises sur les dommages causés à l'économie". Mais compte-tenu des destructions d'infrastructures massives et des millions de personnes déplacées, l'institution prévient que la contraction sera "très sévère".
Beyond the devastating human costs of the war in #Ukraine, it is a major stress to the global economy and serious setback to the recovery.
— Kristalina Georgieva (@KGeorgieva) April 19, 2022
In our latest #WEO, we have lowered our global growth forecast—for the second time in six months—to 3.6% in 2022. https://t.co/C7PmwG0YAx pic.twitter.com/QkcUKbTZeg
13h10 TU. Que se passe-t-il dans l'est du pays ?
Plusieurs heures après le début de l'offensive russes, notre envoyé spécial, Anthony Fouchard, fait le point sur la situation dans l'est du pays. "Plusieurs militaires mentionnent le bombardement de zones boisées, où se trouveraient les forces ukrainiennes", précise-t-il.
12h21 TU. La Russie expulse 36 diplomates européens par mesure de représailles.
Alain Bauer, professeur de criminologie au CNAM explique la stratégie qui sous-tend ces expulsions de diplomates/espions.
Voir : Guerre en Ukraine : pourquoi ces expulsions de "diplomates" russes ?
10h52 TU. La Russie appelle toute l'armée ukrainienne à "déposer les armes" et les derniers défenseurs de la ville de Marioupol à cesser leur "résistance insensée".
Cette annonce a été accueillie assez froidement comme nous le disait notre envoyé spécial dans le l'est de l'Ukraine Loup Bureau.
Elle propose un cessez-le-feu à 12h00 mardi (09h00 TU) pour qu'entre "14h00 (11h00 TU) et 16h00 heure de Moscou (13h00 TU) toutes les unités armées ukrainiennes sans exception et les mercenaires étrangers sortent (d'Azovstal) sans armes ni munitions".
10h48 TU. Le Kremlin ne se prononce pas sur les pertes du naufrage du croiseur Moskva.
Le Kremlin refuse de commenter des témoignages faisant état de marins portés disparus depuis le naufrage du croiseur Moskva, navire amiral russe de la mer Noire que Kiev dit avoir coulé la semaine dernière.

"Toutes les informations sont fournies par le ministère de la Défense. Nous n'avons pas la prérogative de communiquer", déclare le porte-parole de la présidence, Dmitri Peskov, alors que ni la marine, ni le ministère n'ont dressé de bilan du naufrage du bateau à bord duquel se trouvaient des centaines de membres d'équipage.
Ces derniers jours, plusieurs témoignages publiés par des médias russophones et sur les réseaux sociaux ont fait état de marins portant disparus, certains effectuant leur service militaire.
Un homme vivant en Crimée, Dmitri Chkrebrets, se présentant comme le père d'un disparu, a publié dimanche soir un message sur le réseau social Vkontakte où il demande pourquoi son fils, un appelé, se trouvait dans une zone de combat.
Une femme, Ioulia Tsyvova, a également affirmé à plusieurs médias que son fils était porté disparu.
10h38 TU. La Russie compte prendre l'Est de l'Ukraine affirme le ministre russe de la Défense qui accuse l'Occident de "faire durer" le conflit.
La Russie veut "libérer" militairement le Donbass, Moscou considérant cette région de l'Est comme indépendante de l'Ukraine, déclarait le ministre russe de la Défense.

Il s'exprimait devant une assemblée de hauts responsables militaires du ministère de la Défense et de l'armée, notamment le chef d'état-major, Valéri Guerassimov.
L'intervention du ministre intervient alors que des rumeurs sur son état de santé circulent régulièrement depuis mars, du fait de la rareté de ses apparitions publiques.
Ses déclarations ont été rendues publiques peu après que l'armée russe a fait état de dizaines de frappes aériennes et de missiles nocturnes, ainsi que de tirs d'artillerie sur des centaines de positions en Ukraine, en particulier dans l'est et le sud du pays.
9h49 TU. Un pétrolier russe saisi en Grèce.
Le Pegas, qui devait se rendre au port turc de Marmara, se trouve actuellement ancré à Karystos, dans le sud de l'île grecque d'Eubée, selon le site internet de circulation maritime internationale Marine Traffic.
"Le pétrolier a été saisi le 15 avril en vertu des sanctions européennes, avec 19 Russes à bord", a déclaré à l'AFP une porte-parole des gardes-côtes grecs.
Elle a précisé que la saisie du bâtiment ne portait pas sur sa cargaison, qui devrait être transvasée sur un autre pétrolier, sans donner plus de détails sur la date de l'opération.
Selon des médias grecs, le tanker russe a rencontré des problèmes de moteur et était escorté par un remorqueur vers la péninsule du Péloponnèse, dans l'ouest de la Grèce, quand il a été contraint de mouiller à Karystos en raison des mauvaises conditions météorologiques.
9h45 TU. Le Danemark présente son plan pour se passer de gaz russe.
La Première ministre Mette Frederiksen prévoit que la moitié des 400.000 foyers danois qui se chauffent actuellement au gaz basculeront vers un raccordement au chauffage urbain ou les pompes à chaleur fonctionnant à l'électricité d'ici à 2028.
Pour les foyers restants et l'industrie, le plan prévoit également un développement du biogaz d'origine renouvelable, "qui assurera que nous soyons libres de Poutine", a déclaré le ministre du Climat et de l'énergie Dan Jørgensen lors d'une conférence de presse.
Lundi 18 avril, le président de l'Association des patrons allemands, Rainer Dulger et le chef de la Confédération allemande des syndicats Reiner Hoffmann signaient un communiqué commun alertant sur les conséquences qu'un embargo sur le gaz russe par la Communauté européenne pourrait avoir sur les usines allemandes.
"Un embargo rapide entraîneraient une perte de production, des fermetures, une plus grande désindustrialisation et à long terme une perte d'emplois en Allemagne" ont-ils déclarés en expliquant que les sanctions européennes doivent mettre la pression sur la Russie tout en minimisant les dommages pour les pays imposant ces sanctions.
9h25 TU. Combats de rue à Kreminna.
L’administrateur militaire de la région de Lougansk, Serguei Haidai dit que la ville a été sévèrement bombardée pendant la nuit et que plusieurs immeubles d’habitation sont en feu. Le complexe olympique, où s’entraîne l’équipe olympique ukrainienne a été délibérément visé. Il a appelé la population via message Telegram à évacuer, comme le rapport le quotidien indépendant The Kyev Independant cité par la journaliste ukrainienne Olga Tokariuk.
A pretty stark message from Luhansk governor to civilian residents of the region https://t.co/vdVxv6qxXm
— Olga Tokariuk (@olgatokariuk) April 19, 2022
8h34TU. La Russie annonce avoir mené des dizaines de frappes dans l'est de l'Ukraine durant la nuit et appelle "tous les militaires" ukrainiens à "déposer les armes".

"Ne tentez pas le destin, prenez la seule décision correcte, celle de cesser les opérations militaires et déposez les armes", a dit le ministère russe de la Défense en s'adressant aux forces ukrainiennes.
"Des missiles de haute précision des forces aérospatiales russes ont neutralisé 13 places fortes des unités de l'armée ukrainienne" ainsi que des "concentrations" de troupes près de la ville clé de Sloviansk dans la région de Donetsk, a indiqué le ministère de la Défense.
Par ailleurs, "l'aviation des forces aérospatiales de la Russie a frappé 60 installations militaires de l'Ukraine", notamment 53 sites de concentrations de troupes et de matériel militaire et trois points de commandements, selon le ministère.
L'artillerie russe a de son côté visé quelque 1.260 positions et installations militaires ukrainiennes, notamment dans les régions de Mykolaïv et Zaporijjia (sud de l'Ukraine).
L'armée russe affirme y avoir touché 25 positions de commandement de l'armée, des entrepôts de munitions, deux systèmes de missiles Bouk-M1 et 1.214 points de concentration de troupes.
Le ministère affirme avoir également détruit deux entrepôts de missiles Totchka-U dans les localités de Tchervona Polyana (est, région de Lougansk) et Balakliia (nord-est, région de Kharkiv).
7h35 TU. Kiev annonce qu'aucun couloir d'évacuation de civils à Marioupol n'a pu être négocié, et ce pour le 3ème jour consécutif.

"Aujourd'hui, le 19 avril, il n'y a malheureusement aucun couloir humanitaire. Des bombardements intenses se poursuivent dans le Donbass", déclare la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk sur Telegram.
En ce qui concerne Marioupol, ville stratégique au bord de la mer d'Azov (sud-est) assiégée depuis début mars, "les Russes refusent d'ouvrir un couloir pour la sortie des civils en direction de Berdiansk" ajoute-t-elle.
"Nous continuons des pourparlers difficiles pour des couloirs humanitaires dans les régions de Kherson (sud) et Kharkiv (est)" .
I've visited Mariupol's Azovstal factory many times. It's a behemoth & iconic part of the city's skyline. Somewhere inside the plant tonight are many of the last Ukrainian troops defending Mariupol & according to authorities in Kyiv 100s of civilians hiding from Russian bombs. https://t.co/nmVA15YxQ3
— Christopher Miller (@ChristopherJM) April 18, 2022
4h05 TU. Des économistes, dont Piketty et Stiglitz, veulent cibler l'argent caché des riches Russes.

Plusieurs économistes de renom, dont le Français Thomas Piketty et l'Américain Joseph Stiglitz, exhortent dans une lettre les dirigeants du G20 à créer un registre mondial des actifs afin de mieux cibler les fortunes cachées des oligarques russes.
"Le cas des oligarques russes est éloquent" dans la dissimulation de fortunes au sein de structures opaques, affirment ces économistes selon le quotidien britannique The Guardian.
Ils détiennent "au moins 1.000 milliards de dollars de richesses à l'étranger", selon les estimations relayées dans la lettre, signée notamment par les Français Thomas Piketty et Gabriel Zucman, ainsi que le prix Nobel américain Joseph Stiglitz, tous membres de la Commission indépendante pour la réforme de la fiscalité internationale des entreprises (ICRICT), un groupe de réflexion.
3h09 TU. Les États-Unis et ses alliés se réunissent aujourd'hui autour de l'Ukraine
Le président américain Joe Biden participera aujourd'hui à une réunion virtuelle consacrée à l'offensive russe en Ukraine, indique la Maison Blanche. Le président américain évoquera, "avec les alliés et partenaires" des États-Unis dont la liste n'a pas été dévoilée, le "soutien continu à l'Ukraine et les efforts visant à s'assurer que la Russie rende des comptes", a précisé à l'AFP un responsable de la Maison Blanche.
23h04 TU. le Liechtenstein réunit les 193 membres de l'Assemblée générale de l'ONU pour débattre d'un projet de résolution obligeant les cinq membres permanents du Conseil de sécurité à justifier leur recours au veto.

Cette idée ancienne a été relancée avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Grâce à son droit de veto, Moscou paralyse toute démarche dans ce dossier du Conseil de sécurité, qui devrait pourtant intervenir comme l'impose son mandat de garant de la paix mondiale défini par la Charte des Nations unies.
Le projet du Liechtenstein, co-parrainé par une cinquantaine de pays dont les États-Unis mais, fait notable, aucun des quatre autres membres permanents du Conseil de sécurité (Russie, Chine, France et Royaume-Uni), devrait faire l'objet d'un vote prochain, selon des diplomates.
Même si elle ne parraine pas le texte, la France votera en sa faveur, selon un diplomate. Le choix de Londres, Pékin et Moscou, critique à l'égard d'une initiative jugée controversée, n'est pas connu.
Depuis le premier veto jamais utilisé (par l'Union soviétique en 1946 sur le dossier syrien et libanais), la Russie y a recouru 143 fois, loin devant les Etats-Unis (86 fois), le Royaume-Uni (30 fois), la Chine et la France (18 fois chacune).
22h50 TU. Discussions à l'ONU pour créer en Turquie un "groupe de contact humanitaire" incluant Ukraine et Russie.

L'envoyé de l'ONU a salué les tentatives de médiation de la Turquie, rappelant que "la Turquie est aussi impliquée" dans les tentatives de faire sortir des civils de Marioupol, avec "un effort naval" qui vise quelque "800 personnes".
Selon Martin Griffiths, le "groupe de contact humanitaire" pourrait se réunir "à tout moment" pour discuter de "sujets humanitaires", comme par exemple "un contrôle de cessez-le-feu", "des passages sécurisés" ou des "couloirs" permettant l'évacuation de civils. L'un des problèmes aujourd'hui pour établir des corridors humanitaires, comme l'illustre le blocage à ce sujet à Marioupol, "est que les deux parties ne s'assoient pas ensemble" dans une même pièce et "s'accusent mutuellement dès que quelque chose ne va pas", explique le négociateur de l'ONU.
22h00 TU. Le président américain Joe Biden ne prévoit pas d'aller en Ukraine.
Ces dernières semaines, plusieurs dirigeants européens dont la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se sont rendus dans le pays en guerre.
Le gouvernement américain réfléchit à envoyer un émissaire à Kiev, mais la Maison Blanche a exclu pour l'instant un déplacement à hauts risques du président lui-même, pour des raisons de sécurité, malgré le souhait de Volodymyr Zelensky
"Si quelqu'un venait à y aller, nous ne le dirions pas d'ici", a fait savoir la porte-parole du président américain, Jen Psaki. Par ailleurs, les États-Unis espèrent rouvrir prochainement leur ambassade à Kiev, à l'instar de la France et de l'Italie.
21h24 TU. Les nouvelles armes américaines pour l'Ukraine commencent à arriver.

"Quatre vols sont arrivés des États-Unis dimanche dans la région, avec divers équipements", a annoncé un haut responsable du ministère américain de la Défense ayant requis l'anonymat.
Un cinquième vol devrait arriver dans les prochaines 24 heures, "ce qui fera cinq vols en autant de jours" depuis que la nouvelle tranche de 800 millions de dollars d'aide militaire à l'Ukraine a été annoncée le 13 avril par le président Joe Biden, a-t-il souligné.
Le porte-parole a précisé que des soldats déployés sur le flanc est de l'Otan depuis le début de l'invasion russe commenceront "dans les prochains jours" à former des militaires ukrainiens au maniement des canons M777 Howitzer, les pièces d'artillerie de dernière génération que les États-Unis ont décidé de remettre pour la première fois à l'armée ukrainienne.
20h30 TU. Le Russes progressent dans le Donbass avançant vers Kramatorsk.

Après avoir pris Kreminna dans la nuit de dimanche à lundi, les forces russes avancent sur une ligne longeant la rivière Donets. La rivière traverse cette ville ainsi que Roubijné, Lyssytchansk et Severedonetsk, toutes sur la ligne de front, et qui font l'objet d'intenses bombardements de part et d'autre depuis plusieurs jours.
Lundi, Roubijné – plus de 60.000 habitants avant la guerre – a été sous le feu intense de l'artillerie et des mortiers ukrainiens, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Sur les routes vers Kramatorsk, les checkpoints ont été fortifiés, des chicanes avec des blocs de béton et des tas de terre fraîche sont apparus par endroits.