19h30 TU. Washington débloque 89 millions de dollars pour déminer l'Ukraine.

"Les forces russes ont utilisé les munitions explosives d'une manière irresponsable et brutale, faisant des victimes civiles, endommageant gravement des infrastructures civiles et contaminant une grande partie du territoire ukrainien avec des explosifs et des mines antipersonnelles", a affirmé ce responsable ayant requis l'anonymat.
Citant les autorités ukrainiennes, le responsable américain a précisé que lorsque les forces russes s'étaient retirées du nord de l'Ukraine, "elles ont caché des objets piégés et des bombes artisanales dans des lieux de stockage de produits alimentaires, des coffres de voiture, des machines à laver, des embrasures de porte, des lits d'hôpitaux et même dans les corps des victimes de l'invasion".
Il a donné l'exemple d'une famille de Boutcha, une localité proche de Kiev où des atrocités ont été révélées après le départ des troupes russes, qui a trouvé une bombe dans le piano de leur fille de 10 ans.
Le gouvernement ukrainien a déjà désamorcé 160.000 explosifs depuis la fin mars, mais il estime que 5 millions de personnes vivent actuellement dans des zones infestées d'explosifs et de mines antipersonnelles, selon le responsable du département d'État.
Cette enveloppe de 89 millions de dollars est destinée exclusivement aux mines terrestres, et non aux mines marines posées par les forces ukrainiennes dans la mer Noire pour se prémunir d'un assaut amphibie russe, qui gênent les exportations de céréales ukrainiennes, a-t-il souligné.
Les fonds ne seront pas alloués au gouvernement ukrainien pour qu'il finance les opérations, mais serviront à employer, former et équiper directement des spécialistes de sociétés privées et d'ONG, a-t-il expliqué, citant notamment le Mines advisory group ou encore la société du New Jersey Tetra Tech EC.
Le responsable américain a souligné qu'ils élimineraient toutes les mines, quelle que soit leur provenance, mais il a cité un récent rapport de l'ONG Human Rights Watch selon lequel l'Ukraine, pays signataire du traité international d'interdiction des mines antipersonnelles, "parait respecter ses obligations".
19h29 TU. Le président des États-Unis signe le decret ratifiant l'entrée de la Finlande et de la Suède dans l'OTAN.

23 nations ont ratifié l'accession des deux pays nordiques, il ne reste plus que l'accord des sept autres membres (Espagne, Portugal, République Tchèque, Hongrie, Grèce et Turquie) pour que le processus soit finalisé.
16h50 TU. L'agence de santé mondiale Unitaid a constaté une augmentation des naissances prématurées dans les centres de santé en Ukraine.
"Les bébés nés prématurément sont plus susceptibles de développer des complications respiratoires, neurologiques ou digestives - des conditions qui nécessitent souvent un traitement par oxygène", a-t-il expliqué.
The war in #Ukraine has increased the number of premature births. Premature babies are more likely to suffer from complications that require oxygen for treatment. Health agency @UNITAID has provided hundreds of life-saving devices to hospitals across Ukraine. pic.twitter.com/nGyHsZiyTb
— UN Geneva (@UNGeneva) August 9, 2022
Unitaid a envoyé 220 appareils destinés à administrer l'oxygène et 125 systèmesmr de mélangeur d'oxygène (pour régler sa concentration). Ils sont désormais disponibles dans 25 centres à travers le pays, dont 17 sont des centres périnatals.
"Dans certains hôpitaux avec lesquels nos partenaires ont parlé lors de la formation à l'utilisation du matériel, il y avait des augmentations de 12 à jusque 40%", a expliqué Hervé Verhoosel.
"Mais il faut légèrement relativiser. Pour le moment, vu la situation, beaucoup de naissances plus classiques et sans complications n'ont pas lieu dans les hôpitaux, qui accueillent plus les cas difficiles. Ce qui participe à l'augmentation des pourcentages. Mais l'augmentation est bien réelle", a-t-il dit à l'AFP.
Le conflit en Ukraine a endommagé ou détruit de nombreux hôpitaux.
"Cela expose des milliers de nouveau-nés à un risque élevé d'invalidité ou de décès en raison d'un manque d'accès à l'oxygène, aux équipements nécessaires et aux traitements essentiels", a affirmé le porte-parole d'Unitaid.
A ce jour, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a vérifié 434 attaques contre les services de santé depuis l'invasion russe en Ukraine, dont 366 ont touché des établissements de santé.
16h01 TU. Les livraisons de pétrole russe via l'Ukraine interrompues.
Les livraisons de pétrole russe à trois pays européens via l'Ukraine ont été interrompues après le refus d'une transaction bancaire liée aux sanctions visant Moscou, annonce l'entreprise russe responsable du transport des hydrocarbures.
Dans un communiqué, Transneft explique que son paiement portant sur le droit de transit par l'Ukraine pour le mois d'août, effectué le 22 juillet, a été refusé le 28 juillet à cause de l'entrée en vigueur de certaines sanctions contre Moscou.
En conséquence, l'entreprise ukrainienne UkrTransNafta "a cessé de fournir des services pour le transport de pétrole via le territoire ukrainien à partir du 4 août", a indiqué Transneft.
Il s'agit des livraisons via une branche de l'oléoduc Droujba, qui signifie "amitié" en russe, transitant par l'Ukraine et qui dessert trois pays européens sans accès à la mer, la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque.
Les livraisons à la Pologne et à l'Allemagne, via une autre branche de Droujba transitant par le Bélarus, "se poursuivent normalement", a déclaré Transneft.
Le transport de pétrole via l'oléoduc Droujba a été suspendu pour plusieurs jours, mais la raffinerie Slovnaft à Bratislava continue d'opérer et d'alimenter le marché, a assuré le porte-parole de la compagnie slovaque Anton Molnar, dans un communiqué.
"Selon nos informations, il y a eu des problèmes techniques au niveau bancaire en lien avec le paiement des frais de transit côté russe", a-t-il indiqué.
Selon lui, Slovnaft a initié des pourparlers avec l'Ukraine et la Russie sur une possibilité pour la raffinerie hongroise MOL et pour Slovnaft de payer les frais de transit, ce qui permettrait de reprendre les livraisons de pétrole.
14h36 TU. Plus de 3.000 civils ont été évacués de l'est de l'Ukraine en une semaine.

Il a précisé que plus d'1,3 million de personnes avaient été évacuées de la région depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février et qu'il y avait "maintenant une population de 350.000 personnes, dont 50.000 enfants, sur le territoire de la région".
Kiev pousse depuis de plusieurs mois les civils à évacuer la région avec des résultats inégaux, nombre de ses habitants refusant de partir en évoquant des raisons financières ou parce qu'ils affirment n'avoir nulle part où aller.
Fin juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé que la décision avait été prise de rendre obligatoire l'évacuation de la région de Donetsk, notamment en prévision de l'hiver, la destruction des réseaux de distribution du gaz risquant de priver les logements de chauffage.
Au cours des dernières 24 heures, trois civils sont morts et 19 ont été blessés en raison des combats dans la région, a par ailleurs fait savoir la présidence aujourd'hui.
Après avoir conquis dans sa quasi-intégralité la région de Lougansk, les forces russes concentrent leur assaut sur celle voisine de Donetsk, en vue notamment de prendre Kramatorsk, sa principale ville dans la zone toujours sous contrôle ukrainien. L'avancée russe reste toutefois extrêmement lente.
14H05 TU Les funérailles de 15 civils tués dans les récents bombardements russes ont eu lieu ce matin à Boutcha.
Quatorze hommes et une femme ont été enterrés ce matin à Boutcha. Tous les corps portaient des traces de torture affirme le conseiller du maire de Skoryk-Shkarivska.
13h21 TU. De fortes explosions ont été entendues près de la base aérienne russe de Novofedorivka, en Crimée.
Trois témoins ont affirmé à Reuters avoir entendu de fortes explosions et vu des nuages de fumée près de la base militaire russe de Novofedorivka, en Crimée. Les images circulent également sur les réseaux sociaux.
Another video from Novofedorivka, Crimea where there were reportedly multiple explosions. 2/ pic.twitter.com/C3BfgNfCNX
— Rob Lee (@RALee85) August 9, 2022
"Plusieurs munitions destinées à l'aviation ont explosé dans un dépôt situé sur le territoire de l'aérodrome militaire de Saki, près de la localité de Novofiodorovka", a déclaré l'armée russe dans un communiqué.
Le dépôt en question n'a été la cible d'aucun tir ni bombardement, a-t-elle ajouté, sans toutefois préciser l'origine de ces explosions.
Initialement, l'armée russe avait assuré qu'il n'y avait pas eu de victimes dans les explosions. Mais, plus tard dans la journée, le dirigeant de la Crimée, Sergueï Aksionov, a fait état d'un mort. "Malheureusement, une personne a été tuée. J'adresse mes condoléances les plus sincères à ses proches", a-t-il écrit sur Telegram.
Pour sa part, le ministre de la Santé de Crimée, Konstantin Skoroupski, a dit que cinq personnes avaient été blessées, parmi lesquelles un enfant.
Trente personnes ont été évacuées de Novofiodorovka, selon les autorités locales.
Peu avant, celles-ci avaient annoncé que "plusieurs explosions" étaient survenues près de l'aérodrome militaire, sans en expliquer la cause.
La Crimée, une péninsule d'Ukraine annexée en 2014 par Moscou, est en première ligne de l'offensive militaire que mène la Russie contre son voisin ukrainien depuis le 24 février.
Des avions russes décollent quasi quotidiennement de Crimée pour frapper des cibles dans des régions sous le contrôle de Kiev et plusieurs zones de cette presqu'île sont situées dans le rayon d'action des canons et des drones ukrainiens.
13h55 TU. Le secrétaire à la Défense américain Lloyd Austin inspecte les troupes américaines stationnées en Lettonie.
Lloyd Austin est arrivé ce matin à Riga pour une visite de deux jours, saluée par son homologue letton Artis Pabkris.
Welcome to Riga, @SecDef Lloyd Austin!
— Artis Pabriks (@Pabriks) August 9, 2022
Today Secretary of Defense starts a two-day visit to Latvia, the first in more than 20 years. The USA is one of our main and closest allies, always supporting the security and stability in our region.#StrongerTogether #WeAreNATO pic.twitter.com/owViYbCE7w
12h43 TU. La France restreint l'accès de certains lieux touristiques aux visiteurs Russes.
Fin juillet, le cabinet du ministre des Armées avait interdit l'accès au château de Vincennes à deux Russes, un geste qu'il regrette aujourd'hui assurant avoir manqué de "discernement".

Ce château, situé au sud-est de Paris, abrite notamment l'un des centres du Service historique de la défense (SHD), dont les bibliothèques et les archives sont accessibles au public sous certaines modalités.
L'une des deux jeunes femmes, journaliste de profession âgée de 31 ans, avait témoigné auprès de l'AFP avoir été "bouleversée" par cette interdiction. Arrivée en France "il y a cinq mois", elle avait "justement" fui la Russie car elle était "opposée à la guerre", avait-elle confié.
Lundi, un service du ministère des armées a justifié cette interdiction par une "directive interne" prise "à la suite de l'invasion de l'Ukraine" pour restreindre "l'accès aux emprises militaires du ministère" pour les ressortissants russes.
Aujourd'hui, le cabinet du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a contacté l'AFP pour préciser sa réponse, en assurant que les lieux touristiques dépendant du ministère restaient encore ouverts aux Russes.
L'épisode au château de Vincennes relève ainsi d'une "application sans discernement" de la règle édictée "en février pour toutes les installations militaires", a expliqué le cabinet.
"Il va de soi que (cette règle) ne peut pas être appliquée de la même manière pour les bâtiments stratégiques que pour les lieux recevant du public comme les musées", a-t-il insisté.
Le Château de Vincennes mais aussi le Musée de l'air et de l'espace, les Invalides... peuvent donc toujours accueillir des touristes et des immigrés russes.
"Le ministre des Armées a demandé à ce que nous précisions cette directive auprès des agents de ces lieux-là pour éviter tout incident" comme celui du château de Vincennes, a ajouté son cabinet, qui n'a pas eu connaissance d'autre cas similaire.
En revanche, l'accès aux "bâtiments stratégiques" est bien strictement restreint pour les Russes depuis février.
12h25 TU. Le Kremlin critique l'appel de Zelensky à fermer les frontières aux Russes
Dans une interview au Washington Post parue lundi, Volodymyr Zelensky estime que "les sanctions les plus importantes consistent à fermer les frontières, parce que les Russes sont en train de s'emparer du territoire de quelqu'un d'autre".
Quelles que soient leurs opinions politiques, les Russes doivent "vivre dans leur propre monde jusqu'à ce qu'ils changent de philosophie", ajoute-t-il dans cet entretien.
"L'irrationalité d'un tel raisonnement dépasse toutes les limites et ne peut que susciter une réaction négative", a réagi aujourd'hui le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
"Toute tentative d'isoler les Russes ou la Russie n'a aucune chance de réussir (...) Ces initiatives ne sentent pas très bon", a-t-il ajouté.
Après l'appel de Volodymyr Zelensky, la Première ministre estonienne Kaja Kallas a exhorté aujourd'hui les pays européens à ne plus délivrer de visas touristiques aux Russes voulant se rendre en Europe.
"Se rendre en Europe est un privilège, pas un droit humain (...) Il est grand temps de mettre fin au tourisme originaire de Russie", a-t-elle dit sur Twitter.
Stop issuing tourist visas to Russians. Visiting #Europe is a privilege, not a human right. Air travel from RU is shut down. It means while Schengen countries issue visas, neighbours to Russia carry the burden (FI, EE, LV – sole access points). Time to end tourism from Russia now
— Kaja Kallas (@kajakallas) August 9, 2022
En réaction, l'ex-président russe Dmitri Medvedev a traité Kaja Kallas de "nazie".
10H57 TU. Les livraisons de pétrole russe via l'Ukraine interrompues (entreprise russe).
Les livraisons de pétrole russe à certains pays européens via l'Ukraine ont été interrompues après le refus d'une transaction bancaire, anonce l'entreprise russe responsable du transport des hydrocarbures, Transneft.
Ces livraisons via une branche de l'oléoduc Droujba, qui dessert notamment la Hongrie, "sont interrompues depuis le 4 août", a indiqué l'entreprise Transneft dans un communiqué.
09H26 TU. Deux nouveaux navires chargés de céréales quittent l'Ukraine.

Deux nouveau navires chargés de 70.000 tonnes de céréales quittent le port ukrainien de Tchornomorsk, sur la mer Noire, en vertu de l'accord sur la reprise des exportations de Kiev, a annoncé le ministère ukrainien de l'Infrastructure.
"Deux navires ont quitté le port de Tchornomorsk avec un volume total de cargaison de 70.000 tonnes. Le navire Rahmi Yaggi livrera 5.300 tonnes à la Turquie, et près de 65.000 tonnes de maïs seront livrées par le vraquier Ocean Lion à la Corée du Sud", a indiqué le ministère sur sa chaîne Telegram.
La Russie et l'Ukraine ont signé le 22 juillet deux accords séparés, validés par la Turquie et les Nations unies, qui permettent les exportations de céréales ukrainiennes bloquées par la guerre depuis le 24 février et celles de produits agricoles russes malgré les sanctions occidentales.
Plusieurs navires ont déjà quitté l'Ukraine ces derniers jours.
09H00 TU. (Re)voir Ukraine : les soldats de la légion internationale déchantent.
5h57 TU. En ce jour anniversaire du bombardement atomique de Nagasaki, le maire de la ville marture tire la sonnette d'alarme face au risque nucléaire.
Le 9 août 1945, Nagasaki avait été balayée par un feu infernal qui a tué 74.000 personnes, trois jours après la première attaque nucléaire du monde, à Hiroshima.
Les deux frappes menées par les États-Unis avaient précipité la fin de la Seconde Guerre mondiale et, à ce jour, le Japon reste le seul pays à avoir été visé par des armes atomiques en temps de guerre.
Tomihisa Taue, maire de Nagasaki
Aujourd'hui, le maire de Nagasaki Tomihisa Taue a tiré la sonnette d'alarme. "En janvier de cette année, les dirigeants des États-Unis, de la Russie, du Royaume-Uni, de la France et de la Chine ont publié une déclaration commune affirmant qu'une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée", a-t-il déclaré.
"Mais, dès le mois suivant, la Russie a envahi l'Ukraine. Des menaces d'utilisation d'armes nucléaires ont été proférées, faisant trembler le monde entier. L'utilisation d'armes nucléaires n'est pas une peur sans fondement, mais une crise réelle et actuelle", a estimé le maire de Nagasaki.
Il a prévenu que ces armes peuvent être déclenchées à la suite d'erreurs de jugement, de dysfonctionnements ou d'attaques terroristes.
Un appel repris par le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
It's been 77 years since a mushroom cloud swelled above Nagasaki.
— António Guterres (@antonioguterres) August 8, 2022
Once again, humanity is playing with a loaded gun.
Eliminating nuclear weapons is the only guarantee they will never be used again.
Des survivants de Nagasaki, des responsables japonais et des dignitaires étrangers ont effectué une prière silencieuse à 11H02, au moment exact où la bombe atomique a été larguée sur la ville portuaire japonaise.
02H00 TU. La Russie lance un satellite iranien sur fond d'accusations sur l'Ukraine.
La Russie va mettre en orbite un satellite iranien d'observation dont le lancement suscite des inquiétudes. Certains responsables occidentaux craignent que Moscou ne l'utilise pour soutenir son offensive en Ukraine, ce que réfute Téhéran.

Le lancement du satellite de télédétection Khayyam par une fusée Soyouz est prévu depuis le cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan à 05H52 GMT, selon l'Agence spatiale russe (Roscosmos).
Ce satellite, nommé en l'honneur du poète et savant persan Omar Khayyam (1048-1131), a notamment pour but de "surveiller les frontières du pays", d'améliorer la productivité agricole, de contrôler les ressources hydriques et les catastrophes naturelles, selon l'Agence spatiale iranienne.
Pour les Etats-Unis, le programme spatial iranien est destiné à des fins militaires plus que commerciales, tandis que Téhéran maintient que ses activités aérospatiales sont pacifiques et conformes à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.
Cette fois, les autorités iraniennes ont cependant dû se défendre d'accusations de type différent, après que le quotidien américain The Washington Post a rapporté que la Russie "envisage d'utiliser le satellite pendant plusieurs mois" dans le cadre de son offensive en Ukraine avant d'en céder le contrôle ensuite à l'Iran.
"Tous les ordres liés au contrôle et à l'opération de ce satellite seront émis dès le premier jour et immédiatement après le lancement par des experts iraniens basés au ministère des Communications iranien", a affirmé dimanche l'Agence spatiale iranienne dans un communiqué.
20H27 TU. Centrale de Zaporijjia: Volodymyr Zelensky brandit le spectre de Tchernobyl.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky brandit le spectre de la catastrophe de Tchernobyl et appelle à de nouvelles sanctions contre la Russie, suite à de nouvelles frappes à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia occupée par les Russes.
"Le monde ne doit pas oublier Tchernobyl et le fait que Zaporijjia est la plus grande centrale d'Europe. La catastrophe de Tchernobyl (en 1986), c'est l'explosion d'un réacteur et la centrale de Zaporijjia est dotée de six réacteurs", a-t-il déclaré dans son adresse vidéo quotidienne.

Le site de la centrale de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, est sous contrôle russe depuis le 4 mars. Il a été bombardé à deux reprises à la fin de la semaine dernière, y compris à proximité d'un réacteur. Kiev et Moscou se sont mutuellement accusés de ces frappes.
"Il faut de nouvelles sanctions contre l'Etat terroriste et contre toute l'industrie nucléaire russe qui crée la menace de la catastrophe nucléaire", a poursuivi Volodymyr Zelensky.
20H02 TU Aide d'urgence pour l'Ukraine: l'ONU augmente son appel, à 4,3 milliards de dollars.
Les Nations unies annoncent une augmentation majeure de leur appel d'urgence pour l'aide humanitaire à l'Ukraine, estimant les besoins à 4,3 milliards de dollars entre mars et la fin de l'année.
"Les besoins financiers ont augmenté de 2,25 milliards (estimés en avril, NDLR) à 4,3 milliards", a déclaré lors d'un point presse Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
L'appel aux dons d'avril couvrait la période allant de mars à août. Il a été étendu jusqu'à la fin de l'année "en raison de l'aggravation de la situation" et de l'arrivée du froid qui se profile, a-t-il noté.
"Plus d'un quart de la population ukrainienne, 17,7 millions d'hommes, de femmes et d'enfants, auront besoin d'une aide humanitaire dans les mois qui viennent, soit environ 2 millions de plus que l'estimation d'avril", a-t-il insisté.
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU, 11,7 millions de personnes ont bénéficié en Ukraine d'aide humanitaire au moins une fois entre fin février et fin juillet. Et après cinq mois de guerre, "les besoins continuent de grandir", a-t-il estimé dans son rapport d'évaluation des besoins publié lundi.
"Des millions de personnes à travers le pays ont subi des mois d'hostilités intenses sans accès adéquat à la nourriture, l'eau, les soins de santé, l'éducation et d'autres services essentiels", a-t-il ajouté.
19H55 TU. Les Etats-Unis veulent saisir au Kazakhstan l'Airbus d'un oligarque russe.
Les autorités américaines annoncent qu'elles veulent saisir au Kazakhstan l'Airbus A319 de l'oligarque et parlementaire russe Andreï Skotch, visé par des sanctions américaines et européennes.
La justice américaine a obtenu un "mandat" pour la "saisie" de cet Airbus A319-100 privé appartenant à Andreï Skotch, un membre de la Douma accusé d'être "lié au crime organisé" et soumis à une batterie de sanctions de Washington et de Bruxelles.
Le communiqué du ministère de la Justice, de la police fédérale (FBI) et du ministère du Commerce, précise que l'avion se trouve au Kazakhstan depuis début mars et évalue l'appareil à "plus de 90 millions de dollars".
Washington a publié une photo et l'immatriculation de l'aéronef.
"Nous continuerons à utiliser tous les outils juridiques à notre disposition pour faire appliquer nos lois contre le blanchiment et poursuivre ceux qui cherchent à se servir du système financier américain pour violer les sanctions et y échapper", a martelé le puissant procureur fédéral de Manhattan, Damian Williams.