Les syndicats CGT, FO, la FSU et Solidaires ont pris l'initiative d'un mouvement de grève interprofessionnel. La CFE-CGC a appelé à manifester, la CFTC laissant ses syndicats libres de rallier le mouvement. Des fédérations de l'Unsa organisent un rassemblement devant Bercy.
A la SNCF, les quatre syndicats représentatifs - la CGT-Cheminots, l'Unsa ferroviaire, SUD-Rail et la CFDT-Cheminots - ont aussi lancé un appel à un mouvement illimité.
En outre, la CGT, FO et Solidaires appellent à une grève illimitée dans le transport urbain et routier de voyageurs, de marchandises et de fonds. Un appel qui concerne également les ambulanciers, déménageurs et taxis.
Dans le transport aérien, trois syndicats d'Air France particulièrement implantés chez le personnel au sol ainsi que le 3e syndicat de pilotes (Alter) appellent à la grève. A la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), l'USAC-CGT, deuxième syndicat chez les contrôleurs aériens, appelle à faire grève jusqu'à samedi, avec pour conséquence 20% de capacités en moins jeudi, ce qui a conduit la compagnie Air France à annuler environ 30% de ses vols intérieurs et 15% de ses vols moyen-courrier ce jour-là.
Chez les transporteurs privés, la compagnie britannique Easyjet annonce ce mercredi qu'elle annule 233 vols intérieurs et moyen-courrier le 5 décembre.
Le service d'accueil dans les écoles sera "très compliqué car il y aura des grévistes également du côté des personnels non enseignants (Atsem), personnels de cantine et aussi des transports", de même que chez les agents municipaux mobilisables lorsque trop d'enseignants sont grévistes.
Ce mercredi le ministre del'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, indique des taux de grève de 55% dans les écoles attendu, 78% à Paris.
A noter également que l'accueil risque d'être perturbé dans les crèches municipales. Enfin les syndicats lycéens (Fidl, UNL, MNL) se sont joints au mouvement, ainsi que des syndicats étudiants comme l'Unef.
Le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France, tous deux classés à gauche, ont également appelé à la grève.
Pas question pour autant de rejoindre les cortèges de manifestants, a rappelé le secrétaire général d'Alliance Fabien Vanhemelryck, expliquant qu'il s'agissait pour les policiers de "manifester autrement".
"Il y a des appels à la grève dans les sept raffineries françaises", selon la CGT Chimie, qui n'exclut pas des arrêts de production. Le niveau des stocks de carburants "ne donne lieu à aucune inquiétude", a indiqué mardi le gouvernement, dans un contexte de blocages de dépôts pétroliers dans l'ouest de la France et de la grève à partir de jeudi.
Les personnels des régies privées ou publiques chargées de la collecte des ordures ménagères et de leur traitement devraient être fortement mobilisés, avec d'importants mouvements déjà prévus à Marseille et Montpellier notamment, selon la CGT des services publics.
Transports
Les syndicats de la RATP promettent une mobilisation "aussi forte" que le 13 septembre, qui avait mis Paris quasiment à l'arrêt. Cette fois, ils appellent à une grève illimitée. L'entreprise table sur un "trafic fortement perturbé sur l'ensemble de son réseau à partir du 5 décembre".A la SNCF, les quatre syndicats représentatifs - la CGT-Cheminots, l'Unsa ferroviaire, SUD-Rail et la CFDT-Cheminots - ont aussi lancé un appel à un mouvement illimité.
En outre, la CGT, FO et Solidaires appellent à une grève illimitée dans le transport urbain et routier de voyageurs, de marchandises et de fonds. Un appel qui concerne également les ambulanciers, déménageurs et taxis.
Dans le transport aérien, trois syndicats d'Air France particulièrement implantés chez le personnel au sol ainsi que le 3e syndicat de pilotes (Alter) appellent à la grève. A la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), l'USAC-CGT, deuxième syndicat chez les contrôleurs aériens, appelle à faire grève jusqu'à samedi, avec pour conséquence 20% de capacités en moins jeudi, ce qui a conduit la compagnie Air France à annuler environ 30% de ses vols intérieurs et 15% de ses vols moyen-courrier ce jour-là.
Chez les transporteurs privés, la compagnie britannique Easyjet annonce ce mercredi qu'elle annule 233 vols intérieurs et moyen-courrier le 5 décembre.
Éducation et petite enfance
La plupart des syndicats enseignants (Snes-FSU, Snuipp-FSU, le SE-Unsa, le Snalc, Solidaires...) ont appelé les quelque 900.000 enseignants des premier et second degrés à la grève. Selon le Snuipp-FSU (le premier syndicat du primaire), 66% des enseignants se sont déclarés en grève pour jeudi et 40% des écoles seront fermées. "Le milieu rural est plus massivement en grève que le milieu urbain, c'est frappant", explique-t-on.Le service d'accueil dans les écoles sera "très compliqué car il y aura des grévistes également du côté des personnels non enseignants (Atsem), personnels de cantine et aussi des transports", de même que chez les agents municipaux mobilisables lorsque trop d'enseignants sont grévistes.
Ce mercredi le ministre del'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, indique des taux de grève de 55% dans les écoles attendu, 78% à Paris.
A noter également que l'accueil risque d'être perturbé dans les crèches municipales. Enfin les syndicats lycéens (Fidl, UNL, MNL) se sont joints au mouvement, ainsi que des syndicats étudiants comme l'Unef.
Hôpitaux
Dans un contexte de grève des urgences qui dure depuis huit mois, CGT, FO, SUD et le collectif Inter-Urgences ont relayé l'appel à la grève interprofessionnel, mais la date ne fait pas l'unanimité dans le secteur où une journée d'action spécifique est programmée le 17 décembre.Justice
Le Conseil national des barreaux a voté une journée "justice morte" pour jeudi. Les avocats veulent défendre leur "régime autonome" qui, selon eux, fonctionne "parfaitement" et ne coûte "pas un euro" à l'État.Le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France, tous deux classés à gauche, ont également appelé à la grève.
Police
Les syndicats Alliance et Unsa ont lancé un appel pour des "actions reconductibles" à partir de jeudi, de 10H00 à 15H00, dans tous les services de police: fermeture symbolique des commissariats, refus de rédiger des PV, contrôles renforcés aux aéroports et aux péages...Pas question pour autant de rejoindre les cortèges de manifestants, a rappelé le secrétaire général d'Alliance Fabien Vanhemelryck, expliquant qu'il s'agissait pour les policiers de "manifester autrement".