L'histoire commence en 2004 et elle a tout d'un scénario de film à grand budget (d'ailleurs, l'affaire Theranos est en cours d'adaptation par Hollywood et c'est Jennifer Lawrence qui tiendra le rôle d'Elizabeth Holmes). À l'époque, Elizabeth Holmes a 20 ans. Étudiante à Stanford, elle décide de tout lâcher pour créer, dans le sous-sol de sa résidence étudiante, son entreprise : Theranos.
L'idée est simple : des tests sanguins révolutionnaires, à bas prix, qui permettraient, d'une simple piqûre au doigt, d'établir des diagnostics et de récolter des données sur l'état de santé du testé et ainsi d'améliorer la prévention de maladies, d'affiner les traitements...
Le concept cartonne et rassemble de très nombreux investisseurs qui pensent placer des pions sur un marché nouveau. La machine s'emballe, Theranos voit son capital exploser - et Elizabeth Holmes acquiert une belle fortune au passage. Après tout, les nouvelles technologies amènent des bouleversements de marché et la santé est un secteur porteur.
Elizabeth Holmes devient célèbre, elle est comparée à Steve Jobs. Toujours en col roulé, charismatique, très persuasive et d'apparence brillante. En 2015, le magazine Time la classe dans son classement des 100 célébrités les plus influentes. Le magazine Forbes la considère, la même année, comme l'une des femmes les plus influentes du monde et Fortune la désigne "Personnalité business de l'année". L'entreprise côte alors à 10 milliards de dollars.
Mais après l'ascension vient la chute : le journaliste John Carreyrou publie fin 2015 dans le Wall Street Journal, une série d'articles, preuves à l'appui, qui démontrent que Theranos n'était qu'une arnaque : les tests sanguins ne sont pas fiables. Pourtant, Elizabeth Holmes a tenté, jusqu'au dernier moment, de convaincre Rupert Murdock, le milliardaire propriétaire du journal, de bloquer les articles de John Carreyrou.
Rupert Murdock avait investi dans Theranos à hauteur de 125 millions de dollars. Il a refusé d'intervenir dans le travail du journaliste. Résultat : Theranos s'effondre et Elizabeth Holmes, et son bras droit, risquent la prison. L'affaire revient sur le devant de la scène pour deux raisons : premièrement, Elizabeth Holmes a été accusée, le 15 juin, de fraudes criminelles, un crime fédéral pour lequel elle risque gros. Deuxièmement, John Carreyrou a publié un livre, Bad Blood, qui raconte l'histoire de cette affaire.
L'idée est simple : des tests sanguins révolutionnaires, à bas prix, qui permettraient, d'une simple piqûre au doigt, d'établir des diagnostics et de récolter des données sur l'état de santé du testé et ainsi d'améliorer la prévention de maladies, d'affiner les traitements...
Le concept cartonne et rassemble de très nombreux investisseurs qui pensent placer des pions sur un marché nouveau. La machine s'emballe, Theranos voit son capital exploser - et Elizabeth Holmes acquiert une belle fortune au passage. Après tout, les nouvelles technologies amènent des bouleversements de marché et la santé est un secteur porteur.
Elizabeth Holmes devient célèbre, elle est comparée à Steve Jobs. Toujours en col roulé, charismatique, très persuasive et d'apparence brillante. En 2015, le magazine Time la classe dans son classement des 100 célébrités les plus influentes. Le magazine Forbes la considère, la même année, comme l'une des femmes les plus influentes du monde et Fortune la désigne "Personnalité business de l'année". L'entreprise côte alors à 10 milliards de dollars.
Mais après l'ascension vient la chute : le journaliste John Carreyrou publie fin 2015 dans le Wall Street Journal, une série d'articles, preuves à l'appui, qui démontrent que Theranos n'était qu'une arnaque : les tests sanguins ne sont pas fiables. Pourtant, Elizabeth Holmes a tenté, jusqu'au dernier moment, de convaincre Rupert Murdock, le milliardaire propriétaire du journal, de bloquer les articles de John Carreyrou.
Rupert Murdock avait investi dans Theranos à hauteur de 125 millions de dollars. Il a refusé d'intervenir dans le travail du journaliste. Résultat : Theranos s'effondre et Elizabeth Holmes, et son bras droit, risquent la prison. L'affaire revient sur le devant de la scène pour deux raisons : premièrement, Elizabeth Holmes a été accusée, le 15 juin, de fraudes criminelles, un crime fédéral pour lequel elle risque gros. Deuxièmement, John Carreyrou a publié un livre, Bad Blood, qui raconte l'histoire de cette affaire.