« Je m’engage envers tous les citoyens du pays à être le président de tous les Américains. C'est très important pour moi. » Le message rassembleur du 45e président des Etats-Unis, Donald Trump, n’a semble-t-il pas été bien accueilli par des milliers d’Américains. Le mercredi 9 novembre dans la nuit, ils se sont réunis dans plusieurs grandes villes du pays pour protester contre l’élection du sulfureux républicain.
Les New Yorkais, parmi lesquels la chanteuse Lady Gaga, fervent soutien d’Hillary Clinton, se sont d’abord donné rendez-vous à Union Square. Ils se sont ensuite rendus devant la Trump Tower sur la 5th Avenue à Manhattan, où vit actuellement Donald Trump. Dans le cortège, le drapeau arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBT, flottait au milieu de formules hostiles au milliardaire : « Love trumps hate » (l’amour surpasse la haine, slogan de campagne de la démocrate, ndlr), « Pas mon président », « New York déteste Trump » ou encore « Trump l’idiot ».
Un drapeau américain a même été brûlé et une piñata à l’effigie de Donald Trump détruite à coups de parapluies par des manifestant devant sa résidence. Devant l’ampleur de la mobilisation, certaines rues ont été fermées à la circulation et quinze personnes arrêtées par la police, comme le rapporte le New York Times.
« Les gens ont raison d'avoir peur », a déclaré à l'AFP l'un des organisateurs de la manifestation et directeur du groupe de pression progressiste MoveOn.org, Ben Wikler. « Nous sommes ici parce que nous ne sommes pas seuls dans ces moments sombres », a-t-il poursuivi.
Ailleurs, devant la Maison Blanche, à Seattle (Washington), Boston (Massachussetts), Portland (Oregon), Chicago (Illinois), Dallas (Texas), Denver (Colorado) ou encore à Pittsburgh (Pennsylvanie), les même slogans ont été scandés par des milliers d’Américains, jeunes en majorité, qui s'opposent à un Donald Trump « raciste », « sexiste », « misogyne », « homophobe » et « xénophobe » à la tête de leur pays. Certains n’ont d’ailleurs pas hésité à la comparer à Hitler, refusant un Quatrième Reich aux Etats-Unis.
En Californie, des lycéens et étudiants ont quitté leurs cours et ont improvisé des manifestations sur les campus. A l'Université de Californie à Los Angeles et celle de Santa Cruz à San Francisco, les masses d'étudiants répétaient en boucle « Donald Trump, va te faire voir ». A Oakland, où des vitrines ont été cassées et des poubelles incendiées, au moins une personne a été blessée.
Certains rassemblements se sont achevés au petit matin.
Les New Yorkais, parmi lesquels la chanteuse Lady Gaga, fervent soutien d’Hillary Clinton, se sont d’abord donné rendez-vous à Union Square. Ils se sont ensuite rendus devant la Trump Tower sur la 5th Avenue à Manhattan, où vit actuellement Donald Trump. Dans le cortège, le drapeau arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBT, flottait au milieu de formules hostiles au milliardaire : « Love trumps hate » (l’amour surpasse la haine, slogan de campagne de la démocrate, ndlr), « Pas mon président », « New York déteste Trump » ou encore « Trump l’idiot ».
want to live in a #CountryOfKindness where #LoveTrumpsHate pic.twitter.com/Eni145YgW1
— #CountryOfKindness (@ladygaga) 9 novembre 2016
Un drapeau américain a même été brûlé et une piñata à l’effigie de Donald Trump détruite à coups de parapluies par des manifestant devant sa résidence. Devant l’ampleur de la mobilisation, certaines rues ont été fermées à la circulation et quinze personnes arrêtées par la police, comme le rapporte le New York Times.
Flag burning on 5th Avenue in front of Trump Tower right now. pic.twitter.com/1LAGHCNjxL
— Patrick deHahn (@patrickdehahn) 10 novembre 2016
« Les gens ont raison d'avoir peur », a déclaré à l'AFP l'un des organisateurs de la manifestation et directeur du groupe de pression progressiste MoveOn.org, Ben Wikler. « Nous sommes ici parce que nous ne sommes pas seuls dans ces moments sombres », a-t-il poursuivi.
Thousands took to the streets to protest Donald Trump's presidential win with many chanting, "not my President"#TrumpProtest#trumpprotes pic.twitter.com/T31ibKxni1
— Omer Rehman (@OmerRehman) 10 novembre 2016
Ailleurs, devant la Maison Blanche, à Seattle (Washington), Boston (Massachussetts), Portland (Oregon), Chicago (Illinois), Dallas (Texas), Denver (Colorado) ou encore à Pittsburgh (Pennsylvanie), les même slogans ont été scandés par des milliers d’Américains, jeunes en majorité, qui s'opposent à un Donald Trump « raciste », « sexiste », « misogyne », « homophobe » et « xénophobe » à la tête de leur pays. Certains n’ont d’ailleurs pas hésité à la comparer à Hitler, refusant un Quatrième Reich aux Etats-Unis.
PHOTOS: Anti-Trump protest on Federal Blvd in Denver https://t.co/YBTnnybSHd pic.twitter.com/U1YoxAZvYN
— Sincerely Mayra (@sincerelymayrab) 10 novembre 2016
"No hate, no fear, immigrants are welcome here!" #Trump protest in Chicago pic.twitter.com/JcG70b0k4t
— Joel Meares (@joelmeares) 10 novembre 2016
En Californie, des lycéens et étudiants ont quitté leurs cours et ont improvisé des manifestations sur les campus. A l'Université de Californie à Los Angeles et celle de Santa Cruz à San Francisco, les masses d'étudiants répétaient en boucle « Donald Trump, va te faire voir ». A Oakland, où des vitrines ont été cassées et des poubelles incendiées, au moins une personne a été blessée.
Certains rassemblements se sont achevés au petit matin.