Presque trente ans après, l'attentat contre le DC10 de la compagnie française UTA fait reparler de lui. Le 19 septembre 1989, l'avion avait explosé au dessus du Niger faisant 171 victimes. La responsabilité de la Libye et du régime de Kadhafi avait été pointée.
Cette semaine, le site Mediapart a retrouvé d'autres documents lybiens qui accablent les officiels et en particulier Abdallah Senoussi, beau frère de Kadhafi et haut responsable de la sécurité du régime. Un procès l'a déjà condamné par contumace mais aujourd'hui les familles de victimes demandent une réouverture de l'enquête.
Les journalistes de Mediapart ont aussi découvert les compte-rendus d'une rencontre entre Thierry Herzog, l'avocat de Nicolas Sarkozy, et des hauts responsables libyens. En 2005, soit deux ans avant l'élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République, il se rendait à Tripoli pour proposer d'obtenir l'annulation de la procédure visant Abdallah Senoussi. Thierry Herzog n'a pas répondu aux questions de Mediapart.
Ces nouveaux éléments s'inscrivent dans le cadre d'une enquête pour financement illégal de campagne électorale ouverte par la justice française contre l'ancien président et plusieurs de ses proches. Nicolas Sarkozy est déjà mis en examen et il est toujours défendu par Maître Thierry Herzog. Il est accusé en particulier d'avoir reçu de l'argent libyen, ce qu'il dément formellement.
Cette semaine, le site Mediapart a retrouvé d'autres documents lybiens qui accablent les officiels et en particulier Abdallah Senoussi, beau frère de Kadhafi et haut responsable de la sécurité du régime. Un procès l'a déjà condamné par contumace mais aujourd'hui les familles de victimes demandent une réouverture de l'enquête.
Les journalistes de Mediapart ont aussi découvert les compte-rendus d'une rencontre entre Thierry Herzog, l'avocat de Nicolas Sarkozy, et des hauts responsables libyens. En 2005, soit deux ans avant l'élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République, il se rendait à Tripoli pour proposer d'obtenir l'annulation de la procédure visant Abdallah Senoussi. Thierry Herzog n'a pas répondu aux questions de Mediapart.
Ces nouveaux éléments s'inscrivent dans le cadre d'une enquête pour financement illégal de campagne électorale ouverte par la justice française contre l'ancien président et plusieurs de ses proches. Nicolas Sarkozy est déjà mis en examen et il est toujours défendu par Maître Thierry Herzog. Il est accusé en particulier d'avoir reçu de l'argent libyen, ce qu'il dément formellement.