Après l'épisode africain de 2009, où le fils du ministre avait fini par reconnaître avoir "détourné des fonds à hauteur de 90 000 euros" dans une sombre affaire de cartes à puce à destination de l'Afrique (15 000 euros d’amende, dont 10 000 avec sursis), après l'épisode américain de 2012 dans les casinos de Las Vegas, qui valu à Thomas Fabius un mandat d’arrêt pour avoir émis des chèques sans provision (pour un montant supérieur à 3,5 millions de dollars), voici (re)venir l'affaire parisienne.
Ce mardi 15 décembre au soir, confirmant une information de la chaîne ITélé, Thomas Fabius a été placé en garde à vue à Nanterre dans les locaux de l'office de la grande délinquance pour une affaire de faux, de blanchiment d’argent et d’escroquerie.
Ce qui n'a pas convaincu Tracfin, l’organisme antiblanchiment du ministère des Finances.
Craignant que les ennuis judiciaires de fils ne viennent l'éclabousser,
"Je resterai un fils de"
En 2004, Thomas Fabius assurait à l'Express : " Mon nom est un avantage comparatif. D’abord, il suscite la curiosité de mes clients potentiels et m’ouvre des portes. C’est le bon côté du statut d’“enfant de”. Si vous faites quelque chose de votre vie et si vous n’êtes pas totalement antipathique, on parle de vous. Le mauvais côté, c’est que je resterai un “fils de” tant que je ne me serai pas forgé ma propre légitimité. "
Depuis, son ministre de père semble avoir pris quelque distance avec ce fils décidément imprévisible ...et qui deviendrait presque encombrant.