L'élection du Secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) constitue l'un des enjeux majeurs du 17ème sommet de la Francophonie à Erevan les 11 et 12 octobre prochains. Ce duel oppose la Secrétaire générale sortante, la Canadienne Michaëlle Jean, à la ministre des Affaires Étrangères rwandaise Louise Mushikiwabo. Une affiche connue mais qui porte un parfum d'inédit.
Car coup de tonnerre : la Québécoise Michaelle Jean ne bénéficierait pas du soutien de l'ensemble de la classe politique de la Belle Province, à commencer par celui du Premier Ministre élu le 1er octobre, François Legault, chef de file de la Coalition Avenir Québec (CAQ, centre droit).
"Durant la campagne électorale, François Legault refusait d’accorder son soutien à Michaëlle Jean. Il conditionnait en effet son appui à l’étude des problèmes de gouvernance qui entachent le bilan de Mme Jean", indique Catherine François, la correspondante de TV5MONDE à Montréal.
Selon nos informations, pour ménager ses relations avec la France et l'Afrique, on peut s'attendre à ce que le Canada se rallie rapidement, si un consensus se dessine, derrière la candidate rwandaise.
Radio-Canada
Les nombreux appuis de la candidature rwandaise
Le 23 mai dernier, Emmanuel Macron annonce, à la surprise générale, le soutien de la France à la Rwandaise Louise Mushikiwabo. Puis l'Union Africaine (UA) lui emboîte le pas, lors du sommet de l'Union Africaine en juillet dernier.> Voir notre page spéciale dédiée au Sommet de la Francophonie
Publiquement, Ottawa soutient la candidature de Michaëlle Jean et d'après une source gouvernementale de Radio-Canada, Michaëlle Jean "ne s'est pas fait offrir de postes diplomatiques par le Canada pour l'inciter à retirer sa candidature".