Le capitalisme affectif, la marchandisation des émotions, sont des concepts peu connus et qui pourtant sont en plein essor. La sociologue Eva Illouz analyse ce nouveau marché qui s'appuie sur la psychologie positive afin de vendre toutes sortes de méthodes pour vivre heureux au quotidien, atteindre "l'idéal du bonheur". De la "maximisation du potentiel individuel" au "désapprentissage des habitudes de pensées négatives", Eva Illouz décrypte ces nouvelles façons d'orienter les individus par des pratiques d'influence psychologique, qui servent à la fois l'économie et la politique.