"Ce n'est pas une séparation, c'est l'indépendance. Nous allons vivre dans notre propre pays... Merci ", raconte un des votants devant les caméras des journalistes. Les Kurdes réclament un Etat depuis un siècle.
Les bureaux de vote étaient prêts bien avant l'heure d'ouverture ce lundi 25 septembre. Plus de 5 millions d'électeurs sont appelés aux urnes dans la région autonome du Kurdistan au Nord (notamment les provinces d'Erbil, Souleimaniyeh et Dohouket) mais aussi dans des zones que se disputent les Kurdes le gouvernement central irakien.
Massoud Barzani, le président kurde, est resté inflexible malgré les nombreuses mises en garde. Pressions d'abord polies puis de plus en plus agressives. Washington, Paris et Londres ont oeuvré pour le report du scrutin. Téhéran et Ankara, les voisins, ont menacé de représailles. L'Iran et la Turquie craignent de voir leurs minorités kurdes suivre cet exemple. Le gouvernement irakien, furieux, est disposé à lancer une risposte militaire.
A Erbil, les drapeaux kurdes flottent partout dans les rues. Les premiers résultats seront annoncés 24 heures après le scrutin, mais ils ne font aucun doute. La majorité des Kurdes devraient voter pour l'indépendance
Cependant, le référendum divise. Pas sur la question de l'indépendance mais sur la date à laquelle la prononcer. Les opposants continuent de penser que la période n'est pas propice, que les conditions politiques et économiques ne sont pas réunies.
Un couvre-feu a été décrété à Kirkouk, a indiqué la police ce lundi 25 septembre en fin de journée.
Les bureaux de vote étaient prêts bien avant l'heure d'ouverture ce lundi 25 septembre. Plus de 5 millions d'électeurs sont appelés aux urnes dans la région autonome du Kurdistan au Nord (notamment les provinces d'Erbil, Souleimaniyeh et Dohouket) mais aussi dans des zones que se disputent les Kurdes le gouvernement central irakien.
Massoud Barzani, le président kurde, est resté inflexible malgré les nombreuses mises en garde. Pressions d'abord polies puis de plus en plus agressives. Washington, Paris et Londres ont oeuvré pour le report du scrutin. Téhéran et Ankara, les voisins, ont menacé de représailles. L'Iran et la Turquie craignent de voir leurs minorités kurdes suivre cet exemple. Le gouvernement irakien, furieux, est disposé à lancer une risposte militaire.
A Erbil, les drapeaux kurdes flottent partout dans les rues. Les premiers résultats seront annoncés 24 heures après le scrutin, mais ils ne font aucun doute. La majorité des Kurdes devraient voter pour l'indépendance
Cependant, le référendum divise. Pas sur la question de l'indépendance mais sur la date à laquelle la prononcer. Les opposants continuent de penser que la période n'est pas propice, que les conditions politiques et économiques ne sont pas réunies.
Un couvre-feu a été décrété à Kirkouk, a indiqué la police ce lundi 25 septembre en fin de journée.