Le 22 février 2019, des dizaines de milliers d'Algériens descendent spontanément dans les rues du pays pour protester contre la perspective d'un 5e mandat du président sortant Abdelaziz Bouteflika. A 80 ans, le vieux chef de l'État malade souhaite alors se présenter au scrutin prévu en avril. Rapidement, pourtant, il est poussé vers la sortie et l'armée reprend totalement la main, à travers son chef, le général Gaïd Salah. S'ensuit une série d'arrestations dans l'entourage d'Abdelaziz Bouteflika et le report, à deux reprises, du scrutin présidentiel. Pourtant, les manifestations se poursuivent avec une revendication aussi simple que floue : "la fin du système". Une présidentielle largement rejetée, le 12 décembre 2019, portera au pouvoir Abdelmadjid Tebboune. Quant aux manifestations du Hirak, elles se poursuivront.
Il y a tout juste un an le peuple algérien se soulevait. Un des hymnes du Hirak, «Liberté» du rappeur Soolking a fait plus de 200 millions de vue sur...
La capitale algérienne a de nouveau été le théâtre d'une manifestation pour le 46e vendredi consécutif. Dans les rues se trouvait notamment le "poète...
Une foule importante a défilé à Alger pour un 46ème vendredi de manifestations, au lendemain de la formation du gouvernement du nouveau président algérien Abdelmadjid Tebboune et d'une vague de libérations surprises de contestataires détenus.