Le 22 février 2019, des dizaines de milliers d'Algériens descendent spontanément dans les rues du pays pour protester contre la perspective d'un 5e mandat du président sortant Abdelaziz Bouteflika. A 80 ans, le vieux chef de l'État malade souhaite alors se présenter au scrutin prévu en avril. Rapidement, pourtant, il est poussé vers la sortie et l'armée reprend totalement la main, à travers son chef, le général Gaïd Salah. S'ensuit une série d'arrestations dans l'entourage d'Abdelaziz Bouteflika et le report, à deux reprises, du scrutin présidentiel. Pourtant, les manifestations se poursuivent avec une revendication aussi simple que floue : "la fin du système". Une présidentielle largement rejetée, le 12 décembre 2019, portera au pouvoir Abdelmadjid Tebboune. Quant aux manifestations du Hirak, elles se poursuivront.
La répression se poursuit contre les opposants politiques en Algérie. La militante Amira Bouraoui, célèbre militante antirégime de l'ère du président...
La diffusion à la télévision française de documentaires sur le mouvement du Hirak en Algérie n'a pas plu à Alger. Le pouvoir a décidé mercredi 27 mai...
L'Algérie a décidé mercredi 27 mai de rappeler "immédiatement" pour consultations son ambassadeur en France, à la suite de la diffusion la veille de documentaires télévisés sur le mouvement de contestation antirégime, dans un climat de défiance à l'encontre des médias étrangers.
Pas de manifestation ce vendredi 20 mars 2020 dans le centre ville d'Alger. Pour cause de coronavirus, une partie de la société civile avait appelé à...