Le 22 février 2019, des dizaines de milliers d'Algériens descendent spontanément dans les rues du pays pour protester contre la perspective d'un 5e mandat du président sortant Abdelaziz Bouteflika. A 80 ans, le vieux chef de l'État malade souhaite alors se présenter au scrutin prévu en avril. Rapidement, pourtant, il est poussé vers la sortie et l'armée reprend totalement la main, à travers son chef, le général Gaïd Salah. S'ensuit une série d'arrestations dans l'entourage d'Abdelaziz Bouteflika et le report, à deux reprises, du scrutin présidentiel. Pourtant, les manifestations se poursuivent avec une revendication aussi simple que floue : "la fin du système". Une présidentielle largement rejetée, le 12 décembre 2019, portera au pouvoir Abdelmadjid Tebboune. Quant aux manifestations du Hirak, elles se poursuivront.
Des milliers de personnes ont manifesté dans l'est de l'Algérie à Kherrata, le berceau du mouvement anti-régime Hirak, pour le deuxième anniversaire...
Le témoignage de Walid Nekkiche, violé lors de sa détention, a provoqué une vague d'indignation en Algérie. En réaction, des ONG algériennes ont créé à Alger ce samedi 13 février un comité de lutte contre la torture et les violences subies par les détenus d'opinion.
Saïd Bouteflika, frère de l’ancien président, a été acquitté par une cour militaire, ainsi que deux généraux et une femme politique. Pourquoi ? Tous...