Pour les rebelles syriens de l'ASL, la mort de Kamal Hamami, tué lors d'une altercation à un barrage dans le nord-ouest de la Syrie, s'apparente à une déclaration de guerre. Début juin, déjà, un chef de brigade de l'ASL et son frère avaient été égorgés par des djihadistes. Depuis, de nouveaux combats ont éclaté entre les rebelles laïcs modérés et les jihadistes radicaux, tandis que des incendies ravagent les dépôts d'armes de l'ASL. En Syrie, la rupture au sein de l'opposition profite au président Bachar al-Assad, soutenu par l'Iran, le hezbollah et la Russie. Quant aux pays occidentaux, ils redoutent que les armes livrées aux rebelles ne tombent entre les mains du Front Al-Nosra ou de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), les jihadistes affiliés à Al-Qaïda. Qui sont les mouvements en présence ? D'où viennent les jihadistes ? A quand remonte la rupture entre les deux grandes factions de l'opposition ? Comment modifie-t-elle le rapport de force entre la rébellion et le pouvoir en place ?
Syrie : au sein de l'opposition, rien ne va plus
