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Un été à Alger, web-documentaire

Eté 2012, anniversaire des 50 ans de l'indépendance de l'Algérie. Depuis début juin, quatre jeunes réalisateurs algériens sont invités à porter un regard documentaire sur leur ville. Durant six semaines, le temps d’un été, celui des cinquante ans de l’Indépendance de l’Algérie, leurs images viennent enrichir le site pour dessiner un portrait polymorphe d’Alger.

50 contre 1

Par Lamine Ammar-Khodja

En pleine célébration du cinquantenaire de l’Indépendance, on pourrait se demander ce qu’un jeune de vingt-neuf ans, appartenant aux fameux 70% de la population qui a moins de trente ans, peut avoir à dire. La réponse est univoque : tout !

En remontant Cervantes

Par Hassen Ferhani

Déambulation dans Cervantes, un quartier populaire d'Alger entre mythes et réalité. Depuis le Jardin d'Essai où ont été tournées des scènes du premier Tarzan et où de jeunes couples viennent projeter leurs amours aujourd'hui, jusqu'à la grotte Cervantès où l'auteur de Don Quichotte se réfugia, laissant l'âme de son personnage dans l'esprit d'un quartier étonnant d'images et de vie.

Prends ta place !

Par Amina Zoubir

Coiffeurs pour hommes, cafés, marchés, terrains de football… Amina Zoubir impose sa féminité, caméra à l’épaule, dans des lieux habituellement plutôt réservés aux hommes. Elle prend leur place, pour voir ce qu'il se passe.

La nuit

Par Yanis Koussim

Une nuit à Alger, pour raconter toutes celles d'un été : ces nuits que le jour ne veut pas voir, de peur d'y croire ; nuits d'avant le cauchemar, qui se vivent cachées ; nuits d'insomnies, dans une capitale vide... et des nuits aussi juste par amour de la nuit.

Le Mur d'Aurélie Charon et Caroline Gillet

Aurélie Charon et Caroline Gillet arrivent à Alger pour la première fois l’été dernier, pour réaliser la série radiophonique Alger nouvelle génération pour France Inter, primée au dernier « New York Festival ». Elles sont rentrées à Paris avec l'envie de donner une suite à leurs rencontres. "Soudain, nous nous rendions compte de tout ce que nous partagions avec les jeunes Algériens : l’âge, la langue, l’histoire, une envie de se connaître. Et l’Alger que nous avions trouvée ne ressemblait à rien de ce qu’on nous avait décrit : ce n’est ni Alger la blanche, ni Alger la rouge des années noires, elle a un nouveau visage et manque d’images. Il faut qu’elles soient faites par ceux qui la vivent." Elles ont imaginé ce projet, et sur « Le Mur », elles gardent le contact, poursuivent la conversation, tout le long de l'été, avec celles et ceux qu'elles ont rencontrés et nous font partager leur Alger.