(RE)voir : Astronomie : découverte des premières images du télescope Webb
Cette photographie est "l'image infrarouge la plus profonde et la plus claire jamais prise de l'Univers lointain jusqu'ici", précise la Nasa. Depuis la Terre, elle ne représente qu'une infime portion du ciel, équivalente à la taille d'un grain de sable tenu à bout de bras.
Cette image @esa_webb est la plus précise et la plus lointaine jamais obtenue. Elle représente une portion du ciel équivalente à la taille d'un grain de sable tenu à bout de bras. Webb n'a pas fini de nous émerveiller #UnfoldTheUniverse pic.twitter.com/47V8Sa2iEw
— CNES (@CNES) July 11, 2022
L'analyse précise devra néanmoins attendre quelques jours. Mais elle pourrait aussi permettre aux scientifiques de préciser leurs modèles théoriques d'évolution des galaxies. "En observant celles-ci, nous serons en mesure de voir si nos modèles sont justes ou s'il faut revoir leurs propriétés physiques, comme les règles de gravitation ou la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein", précise en outre le chercheur.
Autre avancée majeure permise par le James Webb : l'étude en détail de l'atmosphère des exoplanètes, ces planètes en orbite autour d'une autre étoile que notre Soleil. Une première spectroscopie, technique utilisée pour déterminer la composition chimique d'un objet lointain, a aussi été rendue publique mardi par la Nasa.
Clouds on another world. @NASAWebb captured the signature of water on giant gas planet WASP 96-b, which orbits a star 1,150 light-years away. For the first time, we've detected evidence of clouds in this exoplanet's atmosphere: https://t.co/63zxpNDi4I #UnfoldTheUniverse pic.twitter.com/f3HOX0HKis
— NASA (@NASA) July 12, 2022
Elle concerne WASP-96 b, une planète géante composée essentiellement de gaz, qui ressemble beaucoup à Jupiter. "Nous pourrons peut-être détecter des biomarqueurs, c'est-à-dire de potentiels signes de l'existence de vie sur ce type de planètes", veut croire Benjamin Magnelli. Le tout grâce à l'instrument Miri, développé en partie dans l'Hexagone sous l’égide du Centre national d'études spatiales (CNES).
Voir aussi : Télescope James Webb : à la découverte "des aspects inconnus de l’Univers”
Benjamin Magnelli, ingénieur-chercheur au Laboratoire Cosmologie et évolution des galaxies du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives.
Some stars go out with a bang. In these images of the Southern Ring planetary nebula, @NASAWebb shows a dying star cloaked by dust and layers of light. Explore this star's final performance at https://t.co/63zxpNDi4I #UnfoldTheUniverse. pic.twitter.com/dfzrpvrewQ
— NASA (@NASA) July 12, 2022
Posté à 1,5 millions de kilomètres de la Terre, le télescope spatial James Webb a encore beaucoup à nous apprendre.
Voir aussi : James Webb, un télescope en quête de nouvelles galaxies