Nouvelles frappes de la coalition menée par l'Arabie saoudite, et nouvelles victimes civiles, des femmes et des enfants principalement, à Amran, au nord de Sanaa, capitale du Yémen.
Des combats qui se poursuivent par ailleurs pour le contrôle d'Hodeida, le grand port de la côte ouest sur la Mer Rouge : 90% de la nourriture, 70% des importations du pays y transitent.
Hodeida est la ligne de survie des combattants Houthis. Voilà deux semaines que les forces pro-gouvernementales tentent de les déloger de cette zone. Les premières victimes^sont les civils qui cherchent refuge dans la capitale.
"Avec les bombardements, on ne pouvait ni dormir, ni trouver à manger. Alors, on a fui avec nos enfants. C'est la première fois que je viens à Sanaa, à cause du conflit à Hodeida", explique Dorrah Ismaïl, déplacée interne.
"Ils (les Houthis) ont bombardé nos maisons, raconte Oum Ahmed, déplacée interne. Ils ont coupé les rues et l'eau. On n'avait plus rien à manger ni à boire. Nos enfants avaient faim et pleuraient toutes les nuits à cause du siège."
Plus de 30 000 personnes ont fui la province d'Hodeida depuis le 1er janvier, selon l'ONU (OCHA).
"Nous avons reçu 5000 familles, 6 personnes par famille, raconte Ibrahim Sharaf al-Din, humanitaire. Nous espérons l'aide des organisations internationales. Mais à part l'UNICEF, l'aide est minime."
Cette guerre - qui a déjà fait quelques 10 000 victimes - est la plus grave crise humanitaire au monde actuellement. Une quinzaine d'organisations humanitaires et de défense des droits de l'Homme appellent la France à faire pression sur ses alliés saoudiens et émiratis pour épargner la population. C'est indispensable, insistent-elles, à la veille d'une nouvelle conférence internationale humanitaire à Paris sur le Yémen.
Des combats qui se poursuivent par ailleurs pour le contrôle d'Hodeida, le grand port de la côte ouest sur la Mer Rouge : 90% de la nourriture, 70% des importations du pays y transitent.
Hodeida est la ligne de survie des combattants Houthis. Voilà deux semaines que les forces pro-gouvernementales tentent de les déloger de cette zone. Les premières victimes^sont les civils qui cherchent refuge dans la capitale.
"Avec les bombardements, on ne pouvait ni dormir, ni trouver à manger. Alors, on a fui avec nos enfants. C'est la première fois que je viens à Sanaa, à cause du conflit à Hodeida", explique Dorrah Ismaïl, déplacée interne.
"Ils (les Houthis) ont bombardé nos maisons, raconte Oum Ahmed, déplacée interne. Ils ont coupé les rues et l'eau. On n'avait plus rien à manger ni à boire. Nos enfants avaient faim et pleuraient toutes les nuits à cause du siège."
Plus de 30 000 personnes ont fui la province d'Hodeida depuis le 1er janvier, selon l'ONU (OCHA).
"Nous avons reçu 5000 familles, 6 personnes par famille, raconte Ibrahim Sharaf al-Din, humanitaire. Nous espérons l'aide des organisations internationales. Mais à part l'UNICEF, l'aide est minime."
Cette guerre - qui a déjà fait quelques 10 000 victimes - est la plus grave crise humanitaire au monde actuellement. Une quinzaine d'organisations humanitaires et de défense des droits de l'Homme appellent la France à faire pression sur ses alliés saoudiens et émiratis pour épargner la population. C'est indispensable, insistent-elles, à la veille d'une nouvelle conférence internationale humanitaire à Paris sur le Yémen.