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Abdoulaye Diop, MAE du Mali : les Africains doivent décider de ce qu'ils veulent

Alors qu'Emmanuel Macron vient d'être investi Président de la République française ce dimanche 14 mai, le ministre malien des Affaires étrangères fait le bilan du quinquennat de François Hollande. Abdoulaye Diop énumère également les attentes de son pays vis-à-vis du nouveau locataire de l'Elysée. 

Quel bilan pour François Hollande ?

“Ce que nous retenons au Mali c’est le fort engagement de François Hollande dans le pays. Nous-nous souviendrons toujours de ce 11 janvier où il a pris cette décision très difficile d’engager les forces françaises pour stopper l’avancée des groupes terroristes sur Bamako. Ce qui vaut au pays d’être là aujourd’hui [...] Nos relations avec la France ont atteint un niveau jamais égalé”, s’enthousiasme Abdoulaye Diop.

Quant au rapport du désormais ex président français à l’Afrique, le ministre des Affaires étrangères malien estime que François Hollande “a essayé de maintenir  des relations matures de respect”.

“Nous espérons [pour la suite de continuer à travailler dans le respect] et ainsi construire de véritables partenariats”, ajoute-t-il.

Quelles attentes pour Emmanuel Macron ?

Le ministre malien des Affaires étrangères, espèrent que les relations franco-africaines vont continuer à se construire “sous le sceaux de la transparence”.

“Pour un pays comme le Mali, la première chose qui vient à l’esprit c’est la question de la paix, de la sécurité, et de la lutte contre le terrorisme.Il est important que nous travaillons à bâtir des forces africaines [pour combattre le terrorisme]”.

Pour ce pays du Sahel, il est également indispensable de lutter contre le réchauffement climatique, selon le ministre malien : “Il est important que nous travaillions ensemble”.

Mais au-delà de toutes ces attentes, Abdoulaye Diop tient à signaler que “ce qui est important pour nous Africains c’est que nous soyons très clairs par rapport à ce que nous voulons, c’est que nous décidions ce que nous voulons”.