Depuis trois jours, séparatistes du Haut-Karabakh et Azerbaïdjanais se livrent à d’intenses combats. Chaque camp accuse l’autre d’envenimer la situation et revendique de lourdes pertes chez l’ennemi. Les séparatistes affirment avoir repris du terrain. Dans ce climat de tension extrême, la diplomatie mondiale s’active, en vain jusqu’à présent. Le premier ministre arménien Nikol Pachinian a fermé mercredi la porte à des négociations de paix immédiates, quelques heures après un vote unanime du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à mettre fin aux hostilités.