François Hollande a répondu, ce jeudi, aux questions de Xavier Lambrechts (TV5MONDE), Roselyne Febvre (France 24) et Christophe Boisbouvier (RFI). A la veille de son départ pour le XVème Sommet de la Francophonie, à Dakar, le chef de l'Etat a abordé plusieurs sujets : la traque des assassins d'Hervé Gourdel, la lutte anti-terroriste, les enjeux de la francophonie dans le monde, la chute de Blaise Compaoré au Burkina Faso... Voici quelques unes de ses déclarations.
Terrorisme / Daesh
"Je veux saluer l'action des autorités algériennes" a déclaré François Hollande confirmant l'annonce par l'Algérie de la mort d'un des bourreaux d'Hervé Gourdel.
"Il y a une forme d'attentat par l'image. Le groupe Daesh essaie de nous faire peur. Nous ne devons pas nous laisser impressionner par les images" de Daesh. Francophonie / Succession d'Abdou Diouf
"Abdou Diouf a fait en sorte que la francophonie puisse porter les valeurs de démocratie et de liberté". "Nous allons travailler à ce qu'il y ait une solution consensuelle" concernant la succession de l'actuel Secrétaire général de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
"L'Afrique est le continent qui compte le plus de locuteurs français. Il doit se sentir représenté".
"Si le (nouveau) Secrétaire général est africain, l'administrateur général sera d'un autre continent, et inversement". "La France est au service de la francophonie, elle ne se sert pas de la francophonie". Climat / Environnement "La Francophonie sera un espace où nous pourrons agir fortement car nous avons déjà fait une alliance entre les continents ".
Economie
"Faciliter les mouvements des entrepreneurs, des chercheurs, des acteurs culturels… c'est tout ce qui à trait à la simplification des visas. La France doit s'engager". "Faire en sorte que les entreprises francophones puissent former elles-mêmes au français. Je lancerai un appel aux entreprises francophones à Dakar pour qu'elles puissent s'engager". Burkina Faso
"C'est le signe que les Africains sont attachés à la démocratie et l'ordre constitutionnel". "La France a veillé à éviter un bain de sang, d'où l'exfiltration" de Blaise Compaoré.
"Cela peut servir de leçon aux autres chefs d'Etat. On ne change pas l'ordre constitutionnel par intérêt personnel". Proche-Orient / Etat palestinien
"Je ne vais pas me prononcer sur cette résolution, c'est le Parlement qui en a pris l'initiative". "Nous prendrons une initiative pour rétablir les négociations entre Israéliens et Palestiniens".