Ce mercredi 16 octobre, les sénateurs américains ont fini par se mettre d'accord afin de relever le plafond de la dette américaine : fixé à 16 700 milliards de dollars. Une décision prise à quelques heures de l'ultimatum du 17 octobre. A cette date, le Trésor américain aurait pu se retrouver en défaut de paiement. Face à cette situation, l'agence de notation Fitch menaçait d'abaisser la note de la dette américaine - actuellement à son meilleur niveau : AAA. Quelles influences ont réellement ces agences de notation sur l'économie d'un pays ? Retrouvez notre dossier complet sur le sujet.
Economie : quel contre-pouvoir face aux agences de notation ?
08.08.2011Par Laure Constantinesco et Baptiste Charbonnel
Déjà en 2011, la note de la dette publique américaine, était abaissée de AAA à AA+ par Standard & Poor's. Une note qui avait provoqué la crainte, voire la panique, d’un krach et alimenté les crispations contre les agences de notation. De plus en plus de voix s'élèvent contre ce qui apparaît comme une forme de dictature de ces institutions.
A quoi servent les agences de notation ?
22.11.2012Par Pascal Hérard.
A chaque dégradation de la France par une agence de notation, le public est prévenu que les taux d'emprunts à moyen et longs termes de l'Etat vont augmenter. C'est pourtant exactement l'inverse qui se déroule depuis janvier dernier. Quelque chose est-il pourri au royaume des agences de notation, et au fond, à quoi servent-elles, puisque les prévisions sur les marchés ne collent jamais à leurs analyses ?
AAA : l'Europe dégradée replonge dans la tourmente
17.01.2012Par Pascal Priestley
Au delà de l'humiliation ressentie par les sanctionnés, la dégradation différenciée infligée par l'agence américaine Standard & Poor's à neuf pays européens risque d'accentuer les disparités et les tensions au sein de l'Union, dont la conduite n'est pas mieux considérée que les réformes promises.
Places boursières : le grand yoyo d'une économie parallèle ?
31.07.2013Par Pascal Hérard
La place boursière de Tokyo dévisse depuis une semaine alors que sa progression depuis le début de l'année ne s'est jamais démentie, en opposition complète avec une réalité économique déprimée. Dans le même temps New-York ou Paris affichent une santé indécente. Pourquoi et comment les bourses peuvent ignorer l'économie réelle, et avec quelles conséquences ?