Albert Fratty, candidat indépendant

Albert Fratty fait de son indépendance un argument de campagne. Il espère gagner le vote des Français de la 8e circonscription en se démarquant des principaux partis dont il estime qu'ils ont failli à sortir la France de la crise.
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Albert Fratty, candidat indépendant
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Albert Fratty, candidat indépendant
Qui êtes-vous ? Né en 1945 à Sousse, en Tunisie, je suis arrivé à Paris en 1961. Je suis marié et père de six enfants. J'ai un diplôme de technicien supérieur d’électronique. J'ai fait des études en Sciences économiques à l'Université de Nanterre. Pendant ces années j'étais militant du Parti Radical avec Jean-Jacques Servan-Schreiber. En 1984 je me suis installé à Netanya où j'ai créé le magazine ISRAEL infos, le premier en français dans le pays. J'ai également fondé le quotidien Actualités Israël, le magazine NETANYA aujourd’hui et la radio en français d’Aroutz 7. En 1993 et 2003 je me suis présenté aux municipales de Netanya. Pourquoi voulez-vous être député des Français établis hors de France ? Au niveau national, j’estime que tous les partis politiques, droite, gauche ou centre ont totalement failli. Leurs dirigeants ne proposent aucune stratégie pour sortir de la crise dans laquelle ils nous ont enfermés. La politique économique européenne doit être revue et corrigée, n’en déplaise à l’Allemagne. Les Français n’en peuvent plus de l’austérité et de l’augmentation des impôts. Un déficit calculé et une inflation en hausse de un ou deux points ne mettront pas en danger la macroéconomie européenne et permettront de redonner la confiance aux Français. Au niveau local, il est de notre devoir d’améliorer la situation des Français vivant à l’étranger. Le problème des retraites, des échanges entre notre pays mère, la France, et ceux de la 8ème circonscription, le développement économique méditerranéen dans le cadre de l’Euromed, une meilleure reconnaissance des diplômes, le retour de toutes les prérogatives à tous les consulats fermés à Haïfa, Naples ou Thessalonique, entre autres, seront au coeur de mes préoccupations si je suis élu. Sur quelles problématiques faites-vous campagne ? Comme directeur de journal et spécialiste de l'information, j'appelle à la création le plus rapidement possible d'une radio en français en Israël. Mais pas seulement car en Italie, en Grèce et en Turquie, une radio en français serait également une bénédiction. Les Français de notre pays ne disposent plus depuis des années d'une radio en français (j'ai été le premier à leur proposer un programme en français sur Aroutz 7 au début des années 90) et souffrent ainsi d'un manque déplorable d'informations en français. Je suis en mesure de leur proposer une radio avant la fin 2015 et probablement même avant. Il faut informer sur les retraites. La convention franco-israélienne est peu connue et de nombreux citoyens français arrivés à la retraite font les frais, parfois très importants, de cette absence d'informations. La convention est bonne, il faut la maintenir et surtout maintenir le pouvoir d'achat des retraites que l'actuel gouvernement met en danger. Au niveau national, je demanderai des mesures appelant à la croissance, c'est à dire mettre fin à l'austérité, dans un cadre européen avec des pays "amis" comme l'Italie ou l'Espagne.