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©A. Furtade, E. Banceline / TV5MONDE
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Alexandre Benalla sort de son silence

Accusé d'avoir commis des violences lors des manifestations du 1er mai dernier, l'ex-collaborateur d'Emmanuel Macron reconnaît "une grosse bêtise" dans une interview donnée à nos confrères du Monde. 

Une riposte... soignée. Dans un long entretien accordé au Monde, journal qui a révélé l'affaire le 18 juillet dernier, l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron Alexandre Benalla, assume.
 

J'ai le sentiment d'avoir fait une grosse bêtise. Et d'avoir commis une faute (...) Je n'aurais jamais dû aller sur cette manifestation en tant qu'observateur, puis j'aurais, peut-être, dû rester en retrait.

Alexandre Benalla. 

Un mea culpa, pour des faits qui remontent au 1er mai, place de la Contrescarpe à Paris. Alexandre Benalla, alors invité comme observateur, est aujourd'hui mis en examen pour des violences contre un manifestant.

Il donne sa version des faits pour ce qu'il appelle "un coup de main" donné aux forces de l'ordre.
 

Si je n'étais pas collaborateur de l'Elysée je referais la même chose (...) Il n'y a aucun coup (...) Il n'y a pas de tabassage (...) La réalité des choses, c'est que la préparation et l'encadrement de cette mission d'observation, elle n'a pas été au niveau.

Alexandre Benalla


Engagé en 2016 par En Marche! pour l'organisation de la campagne du candidat Macron puis promu à l'Elysée pour s'occuper des "affaires privées du président de la République". Alexandre Benalla est-omniprésent. Une proximité jalousée en interne selon lui.

L'homme de 26 ans, au profil atypique loin du sérail politique, se dit victime d'un coup monté et règle ses comptes avec la police. Mais il va plus loin, et dénonce une "volonté d'atteindre Emmanuel Macron".
 

C'est une façon d'attraper le président de la République par le colback. J'étais le point d'entrée pour l'atteindre, le maillon faible. 

Alexandre Benalla

Emmanuel Macron, qui a malgré tout réaffirmé sa fierté  d'avoir engagé Alexandre Benalla, à l'Elysée.