Le réchauffement des relations entre l'Algérie et la France aura été de courte durée. Alger rappelle pour "consultations" son ambassadeur en France. À l'origine de cette décision : l'affaire Amira Bouraoui. La militante des droits de l'Homme a quitté illégalement l'Algérie pour la Tunisie où elle a été arrêtée le 3 février. Elle risquait d’être expulsée vers l’Algérie. Mais elle a finalement pu embarquer le 6 février à bord d’un avion à destination de la France. Alger a condamné une "exfiltration clandestine et illégale". La militante donne sa version des faits.