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Allemagne : quel avenir politique pour Angela Merkel ?
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@TV5MONDE/Anaïs Renevier
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Crise politique en Allemagne. Angela Merkel, la chef de file des conservateurs n'a pas réussi à concilier les positions des libéraux et des verts sur la question migratoire.
Explications Anaïs Renevier
C'est une journée cruciale pour la chancelière allemande qui joue désormais son avenir politique. Angela Merkel rencontre ce lundi le président Frank-Walter Steinmeier. Elle doit avant tout lui signifier officiellement son échec : les négociations pour former une coalition gouvernementale n'ont pas abouti.
Aucune solution n'a été trouvée dimanche soir entre le parti conservateur d'Angela Merkel, les écologistes et les Libéraux du FDP. Principaux points de désaccords : le budget, l'environnement, mais surtout les questions migratoires et les quotas de réfugiés.
Nous n'abonnerons pas nos électrices et nos électeurs pour une politique avec laquelle nous ne sommes pas convaincus. Il est préférable de ne pas gouverner que de mal gouverner. Christian Lindner Président du parti libéral FDP Plusieurs solutions se profilent pour une éventuelle sortie de crise : reprendre les négociations, une tâche qui s'annonce ardue au vu des divisions. Gouverner avec une minorité, une situation inédite depuis l'après-guerre, ou compter sur l'organisation de nouvelles élections, possibles seulement avec l'accord du président. Mais Frank-Walter Steinmeier s'est d'ores et déjà montré réticent à cette solution.
Nous pensions que nous étions sur un chemin qui aurait pu nous mener à un accord, bien sûr avec des concessions, dont le contenu aurait résulté d'une coalition entre des partenaires très éloignés les uns des autres. Et c'est pourquoi, avec tout le respect que j'ai envers le FDP, je déplore que nous n'ayons pu trouver une solution commune.
Angela Merkel Chancelière allemande
Angela Merkel Chancelière allemande
Aucune solution n'a été trouvée dimanche soir entre le parti conservateur d'Angela Merkel, les écologistes et les Libéraux du FDP. Principaux points de désaccords : le budget, l'environnement, mais surtout les questions migratoires et les quotas de réfugiés.
Nous n'abonnerons pas nos électrices et nos électeurs pour une politique avec laquelle nous ne sommes pas convaincus. Il est préférable de ne pas gouverner que de mal gouverner. Christian Lindner Président du parti libéral FDP
