Appel à rassemblement des journalistes en France en solidarité avec leurs confrères de Gaza

Dans une tribune publiée dans Le Monde, de nombreuses organisations de journalistes en France dénoncent "une hécatombe d’une magnitude jamais vue" pour leurs confrères à Gaza, après la mort de "près de 200 professionnels des médias palestiniens" dans des "opérations israéliennes."
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Journaliste de Gaza

Des collègues et des amis se recueillent sur le corps du journaliste indépendant Omar al-Derawi et d'autres victimes des frappes de l'armée israélienne sur plusieurs sites du centre de la bande de Gaza, à l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa à Deir al-Balah, le vendredi 3 janvier 2025. 

© Abdel Kareem Hana/ AP
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"L’armée israélienne cherche à imposer un black-out médiatique sur Gaza, à réduire au silence, autant que possible, les témoins des crimes de guerre commis par ses troupes." Dans une tribune publiée dans Le Monde, les organisations de journalistes en France appellent à un rassemblement ce mercredi 16 avril à 18 heures à Paris et Marseille pour dénoncer "l'hécatombe et le black-out médiatique qu’Israël organise, selon lui, sciemment." 

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Dans la tribune, des organisations internationales de défense des journalistes, telles Reporters sans frontières, le Comité pour la protection des journalistes et la Fédération internationale des journalistes, en lien avec le Palestinian Journalists Syndicate dénoncent "des opérations israéliennes" qui "ont causé la mort de près de 200 professionnels des médias palestinien."

"Au moins une quarantaine de ces journalistes, à l’instar de Hossam Shabat, ont été tués stylo, micro ou caméra à la main", précise le collectif.

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"Une hécatombe d’une magnitude jamais vue", selon une étude de l’université américaine Brown.

La tribune déplore également "la mort des quatre journalistes israéliens qui ont péri dans l’attaque terroriste menée par le Hamas le 7 octobre 2023, ainsi que celle de neuf confrères libanais et d’une consœur syrienne lors de frappes israéliennes", rappelant que l'urgence est à Gaza. 

D'autant que les journalistes étrangers ne sont pas autorisés à accéder à l'enclave depuis le 07 octobre. Le collectif demande "le droit aux journalistes étrangers d’entrer dans Gaza" pour "relayer et protéger, par leur présence, leurs confrères et consœurs palestiniens qui font preuve d’un courage inouï", conclut la tribune.