Le gouvernement de Malte accepte finalement de laisser accoster l'Aquarius. La France, elle, n'a pas voulu accueillir le navire humanitaire et ses 58 migrants.
L'Aquarius à la recherche d'un port pour accoster. Cette histoire a comme un air de déjà vu. Et une fois de plus, c'est vers Malte qu'il se dirige.
L'espoir d'une autorisation exceptionnelle de débarquer à Marseille s'est envolée. "Ce n'est pas le port européen le plus proche. Il y a des règles européennes et elles doivent être respectées", assure Bruno Lemaire, le ministre de l'Economie et des Finances, au micro de Jean-Jacques Bourdin.
Paris invoque le droit maritime qui veut que les rescapés débarquent dans le port sûr le plus proche et dit vouloir trouver une solution à l'échelle de l'Europe. La France a su convaincre Malte qui avait pourtant d'abord refusé.
L'executif cherche à réitérer ce qu'il a fait cet été... instruire sur place les demandes d'asile des réfugiés, avant même qu'ils ne mettent un pied sur le sol français. Mais pour la gauche, accueillir l'Aquarius est un devoir.
Le Portugal vient d'annoncer avoir trouver un accord avec la France et l'Espagne pour accueillir 10 des 58 personnes secourues en mer Méditerranée ces derniers jours. Parmi elles, une vingtaine d'enfants et une femme enceinte.