Reportage. En Argentine, une loi légalisant l'interruption volontaire de grossesse, déjà approuvée par les députés, doit être débattue ce mardi 29 décembre au Sénat. Le rapport de force y est serré. Il y a deux ans, le texte divisait déjà et n'avait pas été voté par les sénateurs. Cette année, le contexte est diffèrent. Pour la première fois, c'est le président lui-même, Alberto Fernandez, qui porte ce projet de loi. Dans les centres de santé publics, de plus en plus de médecins s'organisent pour permettre aux femmes d'accéder à l'avortement.