Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a salué un traité qui "peut renforcer la sécurité internationale" mais qui n'empiète pas sur la Constitution américaine garantissant le droit de posséder une arme.
Le Premier ministre britannique David Cameron a salué "un accord historique qui va sauver des vies et soulager les immenses souffrances provoquées par les conflits armés".
Pour le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, il s'agit d'un "succès diplomatique historique" qui devrait donner "un nouvel élan bienvenu à d'autres efforts de désarmement".
L'ambassadeur russe à l'ONU Vitali Tchourkine a indiqué que son pays "allait examiner soigneusement" le traité avant de décider ou non de signer. Il y a déploré des "lacunes", comme l'absence de contrôle spécifique des livraisons d'armes aux rebellions ou des "critères d'évaluation du risque pas assez clairs".
L'ambassadeur syrien Bachar Jaafari a renouvelé l'opposition de son pays, déplorant que le texte ne fasse pas référence explicitement aux "acteurs non-étatiques", comme l'opposition armée syrienne.
"Le monde a attendu longtemps ce traité historique, qui peut empêcher que des armes aillent à des pays où elles seront utilisées pour commettre des atrocités", a déclaré Brian Wood, responsable du dossier à Amnesty international.
Le traité "envoie un signal clair aux marchands d'armes qui approvisionnent les dictateurs et les seigneurs de la guerre", a estimé Anna MacDonald, d'Oxfam: "Ils ne pourront plus agir en toute impunité". Même son de cloche pour le CCFD-Terre Solidaire qui parle d'une "
étape historique".