Fil d'Ariane
qui pointe une part de la responsabilité de la Belgique dans les attentats survenus à Paris. Le quotidien français évoque "une plaque tournante du djihadisme", une "base logistique du terrorisme international, [...] un centre d'endoctrinement et de recrutement". La Belgique, qui vit toujours en alerte maximale, ne digère pas ces mots. Et contre-attaque vigoureusement
Mais "La libre belgique" s'insurge : "S'il est exact que plusieurs auteurs d'attentats sont passés par Bruxelles ou par Molenbeek, d'autres n'ont jamais quitté l'Hexagone sauf pour aller "se former" en Syrie. Des djihadistes, dont Nemmouche, ont été radicalisés dans les prisons françaises."
"Nous avons des indications sérieuses que des attaques peuvent à nouveau se produire", a expliqué Charles Michel, le Premier ministre belge.
"Les cibles potentielles sont les mêmes qu'énumérées" dimanche, a-t-il dit, évoquant notamment les zones commerciales et les transports en commun.
"Pour ce qui est des écoles, nous avons pris la décision de rouvrir mercredi, avec des mesures de sécurité supplémentaires. Le métro sera également rouvert progressivement à partir de mercredi", a encore préciser le Premier ministre belge.